Le col des Terres Blanches depuis Dormillouse
Le col des Terres Blanches
Le col des Terres Blanches - Thierry Maillet - Parc national des Ecrins
Freissinières

Le col des Terres Blanches depuis Dormillouse

Faune
Flore
Géologie
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Une longue randonnée jusqu'aux hauts plateaux du col des Terres Blanches, bulle de gypse posée sur une crête : ambiance nordique et sauvage garantie !

« Enfin parvenus au plateau qui domine le lac du Fangeas et l'alpage de Faravel, au pied de Rochelaire, un immense oiseau à l'allure élancée surgit dans le ciel. Pas de doute, avec sa queue en losange, c'est un gypaète barbu de passage dans le secteur ! »
Blandine Delenatte et Jean-Philippe Telmon, gardes-moniteurs


Description

Se garer au parking des Cascades, au terminus de la route, tout au fond de la vallée de Freissinières. Prendre le sentier de gauche où se trouve la porte d'entrée du Parc national, ensemble de trois panneaux explicatifs (laisser sur la droite la passerelle qui mène au sentier d'hiver). Passer le pont au-dessus du torrent des Oules et continuer le sentier en lacets qui longe une grande cascade puis traverse une zone d'éboulis. Ce sentier “d'été” est situé sur une zone d'avalanche et n'est pas emprunté en hiver. Il est large et taillé en douceur, permettant aux habitants de Dormillouse de se ravitailler à l'aide de brouettes à chenilles.

  1. Au croisement suivant, prendre le sentier à gauche « Lac du Fangeas, Col des Terres Blanches » et continuer le chemin unique qui longe le torrent des Oules jusqu'au lac du Fangeas. Longer le lac.
  2. Prendre à gauche la passerelle en amont du lac. A partir de là, le sentier du col des Terres Blanches est balisé par des cairns et des points blancs. Par endroits, avant le « passage » des brebis, le tracé peut se perdre dans les hautes herbes : bien suivre les cairns et franchir en grands zigzags la successions de barres rocheuses pour atteindre le premier plateau. Continuer à suivre les cairns pour traverser le plateau et le torrent puis suivre le sentier bien marqué jusqu'au col. 
  3. Le retour se fait par le même chemin ou par Prapic puis col de Freissinières en 2 jours.
  • Départ : Parking des Cascades, Freissinières
  • Communes traversées : Freissinières

Les 32 patrimoines à découvrir

  • Eau

    Torrent des Oules

    Suite de cascades et de vasques, il est l’un des torrents les plus difficiles à descendre pour les adeptes de canyoning en France. Le sentier qui mène au lac du Fangeas le suit sur la majeure partie du tracé et le sourd bouillonnement des hautes eaux du printemps et du début d'été accompagne la randonnée.

  • Coup d'œil sur Dormillouse en montant au Fangeas
    Coup d'œil sur Dormillouse en montant au Fangeas - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Point de vue

    Vue sur le village de Dormillouse

    Unique en son genre, le village de Dormillouse s'étage en plusieurs quartiers ou hameaux, chacun autour d'un équipement public : le moulin aux Enflous, en bas du village ; le temple, l'école et la fontaine aux Escleyers ; le four aux Romans, en haut du village. Les habitations de pierres et de bois sont caractéristiques de l'architecture de montagne sur un site isolé.

  • Un Troglodyte mignon saisi au repos
    Un Troglodyte mignon saisi au repos - Pascal Saulay - PNE
    Faune

    Troglodyte mignon

    Petite boule de plumes de 10 cm, bandeau blanc sur l'oeil, c'est lui le « pétabouillou » ou la « pétouse » qui lance son chant puissant d'une branche où il se tient queue dressée à la verticale. Il remue sans cesse dans le fatras végétal, insaisissable.

  • Le Pouillot véloce ... Tchiff-tchaff, tchiff-tchaff ...
    Le Pouillot véloce ... Tchiff-tchaff, tchiff-tchaff ... - Pascal Saulay - PNE
    Faune

    Pouillot véloce

    Ce petit passereau commun est rarement vu mais si souvent entendu. « Tchiff-tchaff, tchiff-tchaff, chiff-tchaff... ». Son chant évoque le bruit des pièces d'or qui tombent dans une caissette une par une. Les anglais le nomment Chiffchaff, les allemand Zilpzalp. C'est dire si ce chant retient l'attention ! Migrateur, il arrive dans les Ecrins fin mars-début avril et niche dans les forêts buissonnantes. Il se nourrit d'insectes tout l'été avant de rejoindre le pourtour méditerranéen dès l'automne.

  • La mégaphorbiaie
    La mégaphorbiaie - Pierre-Emmanuel Dequest - PNE
    Flore

    La mégaphorbiaie

    C'est une formation végétale de hautes herbes qui se développe sur un sol humide. Le long du sentier du Fangeas qui borde le torrent des Oules, ces hautes herbes frôlent cuisses et mollets.

  • Digitale à grandes fleurs
    Digitale à grandes fleurs - Olivier Warluzelle - PNE
    Flore

    Digitale à grandes fleurs

    Cette grande fleur Elle ne passe pas inaperçue avec sa grappe de corolles jaunes. Son nom de digitale vient de la ressemblance de ses fleurs avec des dés à coudre dans lesquels ont peut glisser les doigts. Dans le langage populaire, elle prend le nom de « gant de sorcière » car c'est une plante extrêmement toxique.

  • Berce commune
    Berce commune - Cédric Dentant - PNE
    Flore

    Berce commune

    Cette grande ombellifère qui peut atteindre 1m60, affectionne les sols riches et humides. Un peu froissée, elle dégage une odeur de mandarine. Au printemps, les boutons floraux sont cachés dans une gaine de feuilles et quand les fleurs s'ouvrent, les ombelles attirent de nombreux insectes.

  • Sur les pas du sanglier
    Sur les pas du sanglier - Christophe Albert - PNE
    Faune

    Sanglier

    Peu de chance de croiser la bête mais ses vermillis (couche superficielle de la terre retournée) ou ses boutis (quand il laboure plus profondément le sol) ne passent pas inaperçus. Le sanglier fouille le sol avec son groin à la recherche de vers, de larves de coléoptères, de bulbes et de racines.

  •  	Un brocard ou chevreuil mâle à pas feutré
    Un brocard ou chevreuil mâle à pas feutré - Robert Chevalier - PNE
    Faune

    Chevreuil

    Caché dans les bois de mélèzes, le chevreuil montre parfois sa fine tête à l’aube et au crépuscule. Pas toujours aisé de voir cet animal discret mais quelques traces peuvent trahir sa présence : l’empreinte en forme de coeur de ses frêles sabots, les troncs d’arbustes écorcés par le frottement des jeunes bois du brocard pour en ôter les derniers lambeaux de velours, le sol gratté par le brocard qui marque son territoire à la période du rut. Et parfois c’est un aboiement sonore et guttural qui résonne

  • Fleur de vératre blanc
    Fleur de vératre blanc - Bernard Nicollet - PNE
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    Vératre blanc

    Sans les fleurs, on pourrait le confondre avec la grande gentiane jaune. Mais les grandes et larges feuilles du vératre sont alternées sur la tige, celles de la gentiane opposées (formant une coupe). Et si la gentiane est un apéritif réputé, le vératre est toxique.

     

  • Bartsie des Alpes
    Bartsie des Alpes - Marie-Geneviève Nicolas - PNE
    Flore

    Bartsie des alpes

    Elle se repère de loin dans l'herbe verte avec ses bractées violacées qui cachent presques ses petites fleurs. C'est une espèce arctico-alpine vivant sur les hauteurs des alpes et au nord de l'Europe.

  • Zones humides aux environs du lac du Fangeas
    Zones humides aux environs du lac du Fangeas - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Eau

    Zones humides

    Le lac du Fangeas est entouré de zones humides. C'est de là qu'il tire son nom puisqu'une fange est une zone marécageuse.

  • Swertie vivace
    Swertie vivace - Bernard Nicollet - PNE
    Flore

    Swertie vivace

    Au début du mois d'août, les étoiles violettes de la swertie s'ouvrent sous le soleil. A la base de chacun des cinq pétales, deux fossettes luisantes emplies de nectar attirent les insectes. De la famille des gentianes, cette belle fleur est une vivace qui résiste à la mauvaise saison grâce à son bourgeon hivernal persistant au ras du sol, entouré d'une rosette de feuilles protectrices.

  • Criquet jacasseur
    Criquet jacasseur - Blandine Delenatte - PNE
    Faune

    Criquet jacasseur

    Dès le milieu de l'été, ce criquet frotte ses élytres sombres aux nervures échelonnées avec ses pattes postérieures et empli l'air du son répétitif qui en résulte : dsch-trrrrrrrrrr dsch-trrrrrrrrrr dsch-trrrrrrrrrr... Qu'on le dérange de nos pas et le voilà qui s'envole bruyamment comme s'il n'était pas content.

  • La grasette commune une carnivore qui aime les insectes
    La grasette commune une carnivore qui aime les insectes - Jean-Pierre Nicollet - PNE
    Flore

    Grassette commune

    Ce sont ses feuilles d'un vert clair presque jaune qui permettent de la repérer sur le sol détrempé. Le dessus de ces feuilles, gluant, est un vrai piège pour les moucherons qui s'y aventurent. La plante est carnivore pour combler le manque d'azote des terrains humides.

  • Libellule déprimée
    Libellule déprimée - Damien Combrisson - PNE
    Faune

    Libellule déprimée

    Elle n'est pas  déprimée au sens psychologique du terme mais au sens physique : son abdomen est aplati. C'est surtout le mâle à l'abdomen bleu que l'on voit voler au-dessus des zones humides.

  • Gomphocère des alpages
    Gomphocère des alpages - Bernard Nicollet - PNE
    Faune

    Gomphocère des alpages

    Dans la pelouse autour du lac de Fangeas, au mois d'août, plusieurs criquets se fondent dans l'herbe. Parmi eux, le gomphocère des alpages ou criquet de Sibérie, a une particularité : il a des gros bras, comme Popeye ! Enfin, ce sont juste ses tibias antérieurs qui sont dilatés comme des ampoules. Sans ce détail et sans son chant long et uniforme « crè-crè-crè-crè », il pourrait passer inaperçu avec sa couleur verte et brune.

  • Grenouilles rousse
    Grenouilles rousse - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Faune

    Grenouille rousse

    Parfois, une grenouille saute dans les zones humides qui bordent le lac du Fangeas et notamment dans les ruisselets qui serpentent dans l'herbe. Jeune ou adulte, il s'agit de la grenouille rousse, la plus commune en montagne. Elle peut vivre jusqu'à 2800 m d'altitude, un record ! Elle hiberne dans la terre ou dans la vase au fond de l'eau. Au printemps, ses oeufs flottent à la surface de l'eau en amas compacts.

  • Le Lac du Fangeas et les sommets environnants
    Le Lac du Fangeas et les sommets environnants - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Lac

    Lac du Fangeas

    Le lac du Fangeas n'est pas un lac d'altitude au sens strict du terme, ce qui ne gâche en rien son charme. Formé dans les années 60 par un éboulement qui a barré le torrent, il est peu profond et toujours traversé par le courant.

  • Bouleau verruqueux
    Bouleau verruqueux - Blandine Delenatte - PNE
    Flore

    Le bouleau verruqueux

    De chaque côté de la passerelle qui franchit le torrent en amont du lac du Fangeas, l'arbre conquérant est reconnaissable à son écorce blanche, à ses rameaux parsemés de verrues et à son attitude pleureuse. Dans toutes les vallées de montagne, les jeunes rameaux de bouleau coupés avant la neige servaient à confectionner des balais. Porteur pour certains de pouvoirs magiques, il repoussait à l'extérieur les mauvais esprits...

  • Mouche du trolle
    Mouche du trolle - Mireille Coulon - PNE
    Flore

    Le trolle d'Europe

    Boules d'or piquées sur de longues tiges et agitées par le souffle du vent, les trolles égayent les riches prairies autour du sentier. A la fois fières et pudiques, ces fleurs referment leurs pétales et cachent à nos regards leur intimité. Elles la réservent à une petite mouche, la mouche du trolle, qui profite de la mystérieuse chambre jaune pour se reproduire et s'abreuver de nectar en toute tranquillité. La mouche dissémine le pollen de trolle en trolle et la fleur fournit gîte et couvert aux larves de l'insecte. Chacun est gagnant : c'est le mutualisme.

  • Chrysomèles des adénostyles, très reconnaissable à sa couleur caractéristique
    Chrysomèles des adénostyles, très reconnaissable à sa couleur caractéristique - Blandine Delenatte - PNE
    Faune

    La chrysomèle des adénostyles 

    Ce petit coléoptère aux reflets brillants est un montagnard spécialiste en dentelles. Sa matière favorite pour cet ouvrage : les grandes feuilles des adénostyles que l'on frôle des mollets lorsqu'on suit les cairns qui indiquent le passage. Plus la feuille est grignotée, plus elle émet une odeur attractive pour les chrysomèles qui s'y retrouvent en bande. Mais attention, une chrysomèle sur un adénostyle n'est pas forcément la chrysomèles des adénostyles... car plusieurs espèces de chrysomèles s'y côtoient !

  • Pipit spioncelle en plumage d'hiver
    Pipit spioncelle en plumage d'hiver - Damien Combrisson - PNE
    Faune

    Le pipit spioncelle

    Pas la peine de chercher à l'apercevoir : s'il le désire, le pipit spioncelle peut rester invisible en voletant à contre-jour dans le bleu du ciel. En revanche, il sait se faire entendre ! Il crie longuement son nom « pi-pit-pipit-pipit-pipit » et tout d'un coup, à l'apogée de son vol, il se laisse glisser vers le sol, ailes déployées en parachute en émettant un bruyant « piiiii ». Ce cri raisonne contre les barres rocheuses que contourne le sentier du col des Terres Blanches.

  • Renouée vivipare en fleur
    Renouée vivipare en fleur - Blandine Delenatte - PNE
    Flore

    La renouée vivipare

    Cette renouée est une endurante qui résiste au froid et sait s'adapter de l'étage montagnard à l'étage alpin. Sa reproduction aussi est adaptée aux rudes contrées : alors que les fleurs blanches à rosées sont regroupées en épi en haut de l'inflorescence, de petites bulbilles se forment en dessous, le long de l'épi. Cette renouée est donc vivipare, capable de produire sans aucune fécondation des embryons prêts à germer.

  • Linotte mélodieuse
    Linotte mélodieuse - Pascal Saulay - PNE
    Faune

    La linotte mélodieuse

    Trilles, chants flûtés, sons vifs et saccadés : le chant de la linotte semble imprévisible. Alpages et landes parsemées de broussailles et d'herbes folles sont ses terrains favoris en altitude. Elle y trouve des graines pour se nourrir et des buissons où construire son nid, proche du sol et sans effort de dissimulation. La linotte serait-elle étourdie ? La montagne est un refuge déterminant pour cette espèce en déclin suite à la diminution de ses ressources alimentaires ; les petites graines d'herbacées souvent considérées comme de mauvaises herbes étant éliminées des zones cultivées.

  • Fleur de renoncule des Pyrénées
    Fleur de renoncule des Pyrénées - Cédric Dentant - PNE
    Flore

    La renoncule des Pyrénées

    Quand la neige vient de fondre sur les hauts plateaux que traverse le sentier du col des Terres Blanches, la pelouse devient d'un blanc soyeux et vivant, celui des pétales d'une multitude de petites renoncules. Au centre d'un cercle formé de cinq pétales blancs, une guirlande d'étamines jaunes entoure les nombreux akènes verts qui forment un cône hérissé de becs crochus.

  • Soldanelle des Alpes
    Soldanelle des Alpes - Thierry Maillet- PNE
    Flore

    La soldanelle des Alpes

    Cousine des primevères, la fragile et tenace soldanelle annonce le retour des beaux jours. La neige à peine fondue, la voilà qui pointe ses clochettes violettes souples et frangées telles des tutus de ballerine dans les hautes pelouses. La forme ronde de ses feuilles, toutes groupées à la base de la tige évoque une pièce de monnaie, un sou, soldus en latin.

  • Troupeau de brebis
    Troupeau de brebis - Mireille Coulon - PNE
    Pastoralisme

    Plateau sous le col des Terres Blanches

    Le plateau sous le col des Terres Blanches est le quartier d'août du troupeau de Faravel qui pâture les abords du lac du Fangeas au début de l'été. Sur la droite, au-dessus du sentier, un jas de pierres sèches sert au berger de lieu de stockage pour les filets.

  • Miramelle des morraines
    Miramelle des morraines - Mireille Coulon - PNE
    Faune

    La miramelle des morraines

    Témoin de l'ancienne expansion des glaciers, ce criquet ne vit qu'au delà de 2000m d'altitude : c'est une espèce orophile. Le mâle se reconnaît aisément à son abdomen jaune rayé de noir, ses ailes minuscules, ses fémurs rouges et tibias bleus. La femelle, pourtant bien plus grosse que lui, se fait plus discrète avec ses couleurs grisées. La randonnée à pied ne fait pas peur à la miramelle des moraines dont le nom latin évoque doublement la marche à pied Podisma pedestris. Normal, avec ses toutes petites ailes, elle ne peut pas voler ! A cette altitude, les beaux jours sont courts et le développement des organes sexuels passe avant celui des ailes.

  • Silène acaule
    Silène acaule - Mireille Coulon - PNE
    Flore

    La silène acaule

    Communément appelé silène des glaciers, il pousse sur des terrains rocailleux entre 1800 et 3700m d'altitude. En été, il ressemble à des touffes de mousse piquetées de petites fleurs roses. Son port en coussinet est une adaptation tant morphologique que physiologique pour résister aux conditions climatiques extrêmes de la haute altitude. A l'intérieur du coussinet, le climat est plus doux pour l'activité biologique de la plante et les feuilles mortes enrichissent en nutriments les solutions absorbées par les racines.

  • Vautour fauve en plein vol
    Vautour fauve en plein vol - Mireille Coulon - PNE
    Faune

    Le vautour fauve

    Dans le ciel, sa silhouette en vol est typique : rectangulaire, monolithique et contrastée avec de longues et larges ailes et une queue très courte. D'une envergure d'environ 2,70m, c'est un grand rapace qui suit les troupeaux en estive. Exclusivement charognard, il tient une place fondamentale dans la chaîne alimentaire en éliminant rapidement les cadavres, limitant les risques de dispersion microbienne. Les vautours fauves sont grégaires et il est rare de n'en voir voler qu'un seul à la fois au-dessus du col des Terres Blanches !

  • Plané du gypaète barbu
    Plané du gypaète barbu - Mireille Coulon - PNE
    Faune

    Le gypaète barbu

    Voici l'un des plus grands oiseaux d'Europe. Avec ses 2,80m d'envergure et sa queue en losange, il ne passe pas inaperçu. Les juvéniles sont plutôt sombres avec des ailes larges alors que les adultes ont un corps clair et des ailes étroites. La couleur orangée de leur poitrine vient des bains qu'ils prennent dans des eaux ferrugineuses. En captivité, un gypaète a le corps blanc. Son régime alimentaire essentiellement constitué d'os lui vaut le surnom de « casseur d'os ». En effet, lorsque un os est trop gros, il l'emporte dans les airs et le lâche au-dessus d'un pierrier. Il n'aura plus qu'à ingérer les morceaux éparpillés, digérés par ses puissants sucs gastriques.


Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Camping interdit sur le parking des cascades, bivouac autorisé à plus d’une heure de marche des limites du parc. Les feux sont également interdits dans le cœur du Parc.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Transport

Gare SNCF la plus proche : l'Argentière les Ecrins - www.voyages-sncf.com puis taxi. (Taxi Pellegrin 06 98 88 17 78 / Taxi Billau 06 08 03 45 90)


Accès routiers et parkings

De la RN 94, au nord de la Roche de Rame suivre la direction Freissinières par la D38 puis la D38B  jusqu'à Freissinières. Traverser Freissinières puis suivre la D238 qui part à droite jusqu'au parking des cascades, au fond de la vallée. Terminus de la route, au fond de la vallée de Freissinières en dehors de la période de neige où la route est fermée.

Stationnement :

Eté : Parking des Cascades, Freissinières. Terminus de la route, au fond de la vallée de Freissinières.

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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