L’Onde et Le Villard
L'église de Vallouise
L'église de Vallouise - Jan Novak Photography
Vallouise-Pelvoux

L’Onde et Le Villard

Faune
Flore
Histoire et architecture
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion

ATTENTION : en raison des dégâts causés par les intempéries du mois de juin, l'accès à l'onde est fortement déconseillé.

Un agréable circuit essentiellement en forêt et au bord de la rivière.

Le hameau du Villard, le trajet au bord de l’eau, l’histoire d’une vieille ardoisière font de cet itinéraire, un circuit où détente et curiosité s’accordent bien.


Description

Balisage : un point vert et un point blanc

Passer devant l’église de Vallouise et traverser le vieux village par sa rue principale. 

  1. Poursuivre par la route remontant dans un quartier neuf pour rejoindre la route pour le Villard. 
  2. Prendre le chemin à droite se situant juste après l’oratoire Saint Joseph. Plus haut, traverser la route de Puy Aillaud et continuer tout droit. Puis redescendre le long d’un ruisseau sur le Villard. 
  3. En bas du village, reprendre la route pour Vallouise, puis un chemin à droite descendant sur le pont des Fontaines. Le traverser puis prendre à droite et remonter par la piste longeant l’Onde par sa rive gauche jusqu’au pont des Places. 
  4. Pour aller aux Ardoisières, poursuivre tout droit et plus loin, le sentier de gauche remontant jusqu’à l’ancienne ardoisière. De là, revenir sur ses pas jusqu’au pont des Places, tourner à droite pour prendre un sentier en direction de Narreyroux. Plus haut, prendre la direction du pont des Fontaines puis celle de la cascade de la Pissette. 
  5. Au pied de la cascade, prendre la piste à droite puis traverser le pont pour passer en rive gauche de l’Onde pour revenir sur Vallouise. 
  • Départ : Église de Vallouise
  • Arrivée : Église de Vallouise
  • Communes traversées : Vallouise-Pelvoux

Les 19 patrimoines à découvrir

  • Place de l'Église
    Place de l'Église - Thibaut Blais
    Histoire

    L'église de Vallouise

    L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.

  • Petit rhinolophe enveloppé dans ses ailes
    Petit rhinolophe enveloppé dans ses ailes - Mireille Coulon - Parc national des Écrins
    Faune

    Le petit rhinolophe

    Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.

  • Rue de Champ de Ville
    Rue de Champ de Ville - Pierre Nossereau
    Architecture

    Vallouise

    Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.

  • Le Villard
    Le Villard - Office de tourisme Pays des Écrins
    Architecture

    Le Villard de Vallouise

    Situé dans la vallée de l’Onde, le hameau du Villard peut s’enorgueillir de ses belles maisons avec balcons en arcade du même type que celles de Vallouise. C’est un hameau coquet et très fleuri. Il bénéficie encore de quelques heures de soleil en hiver, ce qui n’est plus le cas un peu plus loin dans la vallée de l’Onde. Il est construit à l’abri des avalanches, redoutables dans cette vallée.   

  • Cadran solaire sur l'église Saint Sébastien
    Cadran solaire sur l'église Saint Sébastien - Office de tourisme Pays des Écrins
    Petit patrimoine

    Les cadrans solaires

    Le cadran solaire est une tradition du XVIIIème siècle largement répandue dans les Alpes du Sud où le soleil est omniprésent. Des artisans cadraniers sont à l’origine de ces cadrans qui habillent et embellissent les façades des maisons, les édifices religieux ou des monuments. Oeuvres artistiques, ils peuvent aussi être philosophiques par la devise qui est inscrite.

  • Oeuvres de Giovanni Francesco Zarbula sur l'église Saint Sébastien
    Oeuvres de Giovanni Francesco Zarbula sur l'église Saint Sébastien - Office de tourisme Pays des Écrins
    Histoire

    Giovanni Francesco Zarbula

    De 1833 à 1870, Giovanni Francesco Zarbula a réalisé une quarantaine de cadrans dans les Hautes-Alpes. Ici, l’un des cadrans représente un coq, des grands vases de fleurs, des rideaux, des instruments du maçon. Sur l’autre cadran on retrouve des corbeilles laissant tomber des fleurs et un oiseau rare. Les deux cadrans possèdent une devise. 

  • L'église Saint Sébastien
    L'église Saint Sébastien - Office de tourisme Pays des Écrins
    Petit patrimoine

    L’église Saint-Sébastien

    Classée Monument historique, cette église abrite deux fresques sur sa façade où l’on peut distinguer la Sainte-Vierge et Saint-Sébastien. L’église est également connue pour ses deux cadrans solaires qui datent de 1718 et qui ont été réalisés par Giovanni Francesco Zarbula.

  • Petite verge d'or
    Petite verge d'or - Cédric Dentan - Parc national des Écrins
    Flore

    Le solidage géant

    Au bord du chemin, dans les endroits humides, pousse par plaques une plante élevée formant de grands panaches de toutes petites fleurs jaunes. Le solidage géant, encore nommé tête d’or, est une plante originaire d’Amérique du nord et introduite en Europe au XVIIIème siècle à des fins ornementales. Depuis, elle a colonisé une grande partie de l’Europe et peut dans certains lieux entrer en compétition avec la flore locale.

     

  • La bergeronnette des ruisseaux
    La bergeronnette des ruisseaux - Saulay Pascal
    Faune

    La bergeronnette des ruisseaux

    Des quelques oiseaux nichant en bordure des torrents, on pourra reconnaître la bergeronnette des ruisseaux, passereau gracile au vol onduleux dont le dos est gris cendré et le ventre jaune. Posée, elle hoche constamment sa très longue queue. Elle se nourrit d’insectes et de larves aquatiques et de petits mollusques,qu’elle déniche au bord de l’eau. En montagne, elle effectue une migratrice partielle, déménageant vers l'aval à l'échelle régionale.

  • Le morio
    Le morio - Bernard Nicollet - Parc national des Écrins
    Faune

    Le morio

    Un grand papillon sombre bordé de blanc crème et d’une bande de petites gouttes bleues, posé sur le chemin, s’envole à la venue du promeneur. Il s’agit du Morio, ou manteau royal (mais sa robe n’est pas bordée de fourrure d’hermine !). Il vit près des saules et des bouleaux. Il se délecte de la sève issue des plaies de ces arbres. C’est un des rares papillons à hiberner à l’état adulte.

  • L'aulne blanc
    L'aulne blanc - Justine Coulombier
    Flore

    L'aulne blanc

    L’aulne blanc est bien présent en bordure des rivières dans les vallées de montagne. L'’écorce de son tronc est lisse et grise. Ses feuilles sont vert foncé au dessus, blanchâtres en dessous, doublement dentées et pointues au bout. Les fleurs femelles donnent des sortes de petites « pommes de pin » nommés les strobiles. Son bois fraîchement coupé se teinte d’orange vif.

  • Epilobe en épis
    Epilobe en épis - Thierry Maillet - Parc national des Écrins
    Flore

    L’épilobe à feuilles étroites

    L’épilobe à feuilles étroites est une grande plante dressée aux feuilles allongées. Ses nombreuses fleurs rose pourpre sont disposées en épis lâches au sommet de la tige. Elle forme de grands massifs, ce qui est du plus bel effet lors de sa floraison. C’est une plante pionnière et elle affectionne les talus de piste et les sols qui ont été remués. À la fin de l’été, ses très nombreuses graines dotées d’un plumet s’envolent en masse dans la lumière déjà rasante…

  • Le grand mars changeant
    Le grand mars changeant - Jean Raillot - GRENHA
    Faune

    Le grand mars changeant

    La vallée de l'Onde accueille des espèces peu communes, comme, en bordure de la rivière, le grand mars changeant. Le mâle de ce grand papillon a de magnifiques reflets allant du bleu au violet noir selon l'inclinaison de ses ailes, ce qui résulte de la diffraction de la lumière sur leurs écailles ; reflets changeants d'où son nom. Ses chenilles consomment des feuilles de saules, d'où sa proximité de l'eau. Tout s'explique (ou presque).
  • La truite fario
    La truite fario - PNE
    Faune

    Truite

    Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).

  • Mireille Coulon - Parc national des Écrins
    Faune

    Le troglodyte mignon

    Un chant sonore, long et coulant, avec de nombreux trilles, émane de la forêt. Quel coffre ! Ce chant puissant est lancé par un tout petit oiseau au corps rondelet et muni d’une courte queue souvent relevée, le troglodyte mignon. Il vit dans les forêts fraîches ayant un sous bois fourni ou les buissons au bord de l’eau. Il construit un nid en boule, souvent contre un rocher ou un vieux mur, d’où son nom de troglodyte. 

  • Lis martagon
    Lis martagon - Thierry Maillet - Parc national des Écrins
    Flore

    Le lis martagon

    Dans la forêt, on peut souvent admirer le lys martagon. Cette superbe plante a de grandes fleurs pendantes aux pétales recourbés, roses mouchetés de pourpre, laissant apparaître les étamines orangées. Ses feuilles sont allongées et verticillées. Elle pousse dans les prairies et bois frais et, bien que  commune ici, est rare dans bien des régions françaises. Sa cueillette est d’ailleurs interdite ou réglementée.  

  • Le rougegorge
    Le rougegorge - Damien Combrisson - Parc national des Écrins
    Faune

    Le rougegorge

    On voit souvent le rougegorge près des mangeoires en hiver. Mais c’est avant tout un oiseau forestier, construisant son nid près du sol, dans une anfractuosité de rocher ou d'arbre. Son chant est un babil doux donnant dans les aigus. C’est un oiseau assez solitaire et territorial et il exhibe son plastron orange (rouge !) tout en chantant pour défendre son territoire.

  • L'érable sycomore
    L'érable sycomore - Bernard Nicollet - Parc national des Écrins
    Flore

    L’érable sycomore

    L’érable sycomore est un bel arbre aux feuilles à cinq lobes un peu pointus, ressemblant un peu à celles du platane. Il ne supporte pas la sécheresse : c’est ici l’arbre des forêts de feuillus un peu fraîches. Ses fruits jumelés, munis d’ailes, tombent en tournoyant : ce sont les « hélicoptères » qui amusent beaucoup les enfants. En automne, ses feuilles deviennent jaune d’or, pour notre plus grand plaisir. 

  • Torcol fourmilier
    Torcol fourmilier - Damien Combrisson - Parc national des Écrins
    Faune

    Le torcol

    Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est  ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.  


Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Se renseigner sur les conditions météorologiques avant de partir randonner.

Coordonnées des secours : Secours Montagne : 112 

Respecter le travail des agriculteurs, exploitants et propriétaires

Refermer toutes les clôtures

Rapporter tous ses déchets

Ne pas couper l’itinéraire à travers les prairies


Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de Vallouise

Place de l'Eglise, 05340 Vallouise

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 36 12

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Transports en commun >> https://services-zou.maregionsud.fr/fr/

Pensez au covoiturage >> www.blablacar.fr

Pour plus de renseignements, s'adresser au Bureau d'Information Touristique le plus proche du départ de la randonnée. 


Accès routiers et parkings

À 10 km de L’Argentière-La Bessée, prendre la D994E.

Stationnement :

Parking Camping Huttopia, Vallouise

Source


Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :


Actualités sentiers