Tour du Grand Pinier
Vallon de Chichin
Vallon de Chichin - Thibaut Blais - Parc national des Ecrins
Orcières

Tour du Grand Pinier

Col
Lac et glacier
Pastoralisme
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Une boucle sportive de deux jours, réservée aux randonneurs aguerris, entre Champsaur et Vallouise.
Cette solide boucle propose une variété de paysages qui en font une itinérance remarquable. Le col des Terres Blanches, particularité géologique des Écrins, est surprenant. Les lacs d’altitude et les divers points de vue sur les sommets alentours émerveillent. Les alpages du Saut du Laire et du vallon des Pisses familiarisent les randonneurs au pastoralisme.
Une multitude de paysages à découvrir sur deux jours !

Description

Depuis Prapic, l’itinéraire permet de découvrir l’alpage du Saut du Laire avant de rejoindre le col des Terres Blanches. Ce lieu doit son nom à la spectaculaire bulle de gypse qui semble posée au col. Les roches blanches, érodées par l'eau, offrent une étonnante variété de formes. Le sentier redescend ensuite par le lac du Fangeas et cette première journée se termine par l’arrivée au village de Dormillouse.
La seconde et dernière étape de cette itinérance débute dans une forêt de mélèze et chemine entre les moraines pour arriver au col de Freissinières. Delà, le sentier rencontre plusieurs lacs : Grand Lac des Estaris, lac Jumeaux et lac des Pisses. La traversée du vallon des Pisses ramène à Prapic, achevant ainsi cette itinérance.
  • Départ : Parking à l'entrée du hameau de Prapic
  • Arrivée : Parking à l'entrée du hameau de Prapic
  • Communes traversées : Orcières et Freissinières

Les 92 patrimoines à découvrir

  • Détail d'un vitrail de l'église de Prapic
    Détail d'un vitrail de l'église de Prapic - Michel Francou - PNE
    Histoire

    Eglise de Prapic

    Dédiée à Sainte-Anne, l'église de Prapic date des années 1860. Son édification fit suite à la demande des habitants d'avoir sur place un lieu de culte, face aux aléas de l'hiver et à l'éloignement de l'église paroissiale d'Orcières. Sur un vitrail du chœur, on peut admirer le portrait d'un Prapicois : Jean Sarrazin (1833-1914), surnommé "le poète aux olives", un autre poète que celui du tombeau ... Saurez-vous le retrouver ?

  • Jeunes randonneurs au village de Prapic
    Jeunes randonneurs au village de Prapic - Pascal Saulay - PNE
    Architecture

    Hameau de Prapic

    Entouré de potagers, de clapiers et de terrasses fauchées, le village se love au bord du Drac et réserve les meilleures terres à l'agriculture. La maison type est le plus souvent perpendiculaire à la pente, basée sur une architecture de cueillette qui montre une grande intelligence dans son élaboration. Des crépis grossiers à la délicatesse des portes en noyer, des couvertures en schistes aux pignons en aulnes tressés, c'est tout un vocabulaire architectural qui rythme le parcours du visiteur.

  • Une des fontaines de Prapic en hiver
    Une des fontaines de Prapic en hiver - Michel Francou
    Histoire

    Eau courante

    L'eau courante est arrivée en 1924 à Prapic. Les premiers tuyaux étaient faits de tronçons d'un mètre de long, creusés dans des tronc de mélèze. Leur emboîtement ne devait pas amener toute l'eau captée aux six fontaines du village !

  • Cincle plongeur
    Cincle plongeur - Robert Chevalier - PNE
    Eau

    Le Drac Noir

    Cette dénomination est due à la nature des terrains traversés : le calcaire est plus sensible à l'érosion que les roches métamorphiques de la vallée de Champoléon (Drac Blanc), assombrissant ainsi les eaux du Drac. Bondissant de cascades en baignoires, se frayant un passage à travers les aulnes de la ripisylve, le Drac exprime ici sa nature de torrent de montagne. Truite fario, cincle plongeur et délicates éphémères se dévoilent à l'observateur attentif.

  • Marmotte au Saut du Laire
    Marmotte au Saut du Laire - Marc Corail - PNE
    Faune

    Marmotte

    Si vous êtes patient, vous aurez probablement la chance de la découvrir sur le plateau de Charnière dont elle affectionne particulièrement les prairies, ce qui pose parfois des problèmes à l'agriculteur qui les fauche. Pour autant, elles constituent un attrait indéniable du vallon. Ne vous laissez pas abuser par leur apparence débonnaire, ce sont des animaux sauvages qui luttent pour survivre et les combats entre mâles sont souvent cruels.

  • Gros plan sur une prairie fleurie
    Gros plan sur une prairie fleurie - Mireille Coulon - PNE
    Flore

    Prairies de fauche

    Les prairies du plateau de Charnière sont d'une richesse étonnante : plus de soixante espèces végétales différentes se côtoient sur chaque mètre carré. De cette diversité botanique découle une multiplicité d'espèces d'insectes et notamment de papillons, qui y trouvent un milieu favorable à leur développement. Les agriculteurs et le Parc ont signé des contrats pour préserver cette biodiversité. On comprend aussi facilement pourquoi ces prairies ont été retenues pour participer au concours national agricole des prairies fleuries !

  • Asphodèle sur le chemin du Saut du Laire
    Asphodèle sur le chemin du Saut du Laire - Michel Francou - PNE
    Flore

    Asphodèle

    L'asphodèle s'épanouit sur les anciennes prairies de fauche. L'épi fleurit de bas en haut, durant tout le mois de juillet. C'est pourquoi on trouvera, au bas de la hampe florale, des fruits alors que les fleurs du sommet sont encore en bouton. Tôt au printemps, les feuilles longues et étroites, groupées à la base de sa tige, ont valu à l'asphodèle blanc l'appellation populaire de « poireau des chiens ».

  • Murets et prés de fauche à Charnière
    Murets et prés de fauche à Charnière - Michel Francou - PNE
    Petit patrimoine

    Murets et clapiers

    Gagner des terres sur les pierres de la montagne, voilà le combat qu'ont livré les paysans montagnards depuis l'Antiquité. Ces clapiers d'épierrement sont les témoins du temps où les nombreux enfants mettaient les pierres en tas afin que la famille tire subsistance des terres conquises. La parcelle familiale, délimitée par les murets, était ainsi prête à être fauchée. Le Parc participe à l'entretien de ce patrimoine.

  • La chapelle de La Saulce
    La chapelle de La Saulce - Hervé Cortot - PNE
    Architecture

    Chapelle de la Saulce

    Vous l'apercevrez dès les premiers lacets au fond du plateau de Charnières. Elle se caractérise par son abside formant étrave qui protège par sa masse, de l'avalanche, l'unique pièce voûtée de l'édifice. Construite en pierres issues du site, elle est hourdie au mortier de chaux et de graves terreuses prises dans l'environnement immédiat. Elle résiste aux outrages du temps et aux phénomènes naturels.

  • Le Saut du Laire et le Mourre Froid
    Le Saut du Laire et le Mourre Froid - Marc Corail - PNE
    Géologie et géographie

    Relief glaciaire

    Les roches polies que l'on trouve juste après la passerelle sont les traces du passage des glaciers du quaternaire. Celles-ci sont rayées ; des pierres enchâssées dans la glace d'alors, entraînées par le mouvement glaciaire les ont fortement marquées. Le vallon à fond plat barré d'un verrou glaciaire est une autre caractéristique du paysage modelé par les glaciers.

  • Alpage du Saut du laire
    Alpage du Saut du laire - Jean-Pierre Nicollet - PNE
    Pastoralisme

    Cabane pastorale du Saut du Laire

    Protégée des avalanches par un gros rocher, cette cabane abrite le berger de juin à fin juillet. Afin d'exploiter la ressource en herbe au fil de la pousse, une autre cabane située au-dessus de la barre qui ferme le vallon complète l'équipement de l’alpage. Pour la tranquillité du berger, il est préférable d'observer la cabane à distance.

  • Gardiennage serré pour combattre le nard raide
    Gardiennage serré pour combattre le nard raide - Michel Francou - PNE
    Pastoralisme

    Pastoralisme sur le Plateau de la Barre

    Le Parc national passe des contrats avec les éleveurs de moutons pour mettre en place une gestion des alpages respectueuse de la faune sauvage et susceptible d'améliorer la qualité des herbages. Le Plateau de la Barre est le quartier d'août du troupeau du Saut du Laire. De la Barre ou de la Cabane, qui a donné son nom à l'autre ? La Cabane à la Barre ou la Barre à la Cabane ?

  • Androsace de Vitaliano
    Androsace de Vitaliano - Michel Francou - PNE
    Flore

    Androsace de Vitaliano ou grégorie

    Tache lumineuse, la grégorie est une primulacée (c'est-à-dire de la famille des primevères) qui fleurit dès la fonte des neiges. Aussi nommée androsace de Vitaliano, cette plante printanière, telles des pépites jaunes soufre, éclaire les rocailles fraîchement déneigées. Fortement enracinés dans les sols dénudés, ses coussinets, plus ou moins denses, sont constitués d'un empilement de rosettes.

  • Le col des Tourettes
    Le col des Tourettes - Michel Francou - PNE
    Col

    Col des Tourettes

    Le bien nommé Col des Tourettes permet de rejoindre Châteauroux, dans la vallée de la Durance. Jusque dans les années soixante, c'était un passage emprunté par les troupeaux qui se rendaient à pied à la foire de Guillestre.

  • Casse Blanche, en aval du col des Terres Blanches
    Casse Blanche, en aval du col des Terres Blanches - Michel Francou - PNE
    Géologie et géographie

    Casse Blanche

    Casse Blanche est un éboulis constitué de dolomie. Le nom de cette roche vient de celui qui l'a décrite au début du 18ème siècle : le géologue Dolomieu. Voici un phénomène étonnant : vue de loin, la roche est très claire, mais un fragment pris dans la main révèle une teinte plutôt sombre...

  • Signalétique du Parc national des Ecrins
    Signalétique du Parc national des Ecrins - Michel Francou - PNE
    Savoir-faire

    Balisage et entretien des sentiers

    Depuis plus de vingt ans, le Parc national des Écrins a élaboré une signalétique claire qui vous accompagne tout au long des sentiers de découverte. De même, l'entretien des chemins est une préoccupation permanente ; il faut pourtant bien se dire qu'en montagne, rien n'est définitif… Lors de la grande traversée, à 2500 m d'altitude, les jambes sont un peu lourdes... Et que serait-ce si l'on avait dû monter une pioche pour entretenir le chemin ?

  • Dryade à huit pétales
    Dryade à huit pétales - Michel Francou - PNE
    Flore

    Flore d'altitude

    Dryade à huit pétales, silène acaule, linaire des Alpes, saussurée ou encore bérardie laineuse sont autant de fleurs adaptées à des conditions de vie extrêmes et qui ont trouvé ici une place où la compétition avec les autres espèces leur est favorable.

  • Discret lièvre variable
    Discret lièvre variable - Michel Francou - PNE
    Faune

    Lièvre variable

    « Lepus timidus » le nom latin du lièvre variable dit tout de son caractère ! C'est sûr qu'il est timide le bougre ! Et le rencontrer tient plus du coup de chance que du rendez-vous. En hiver, il est tout blanc, c'est sa manière de survivre face à ses prédateurs que sont le renard et l'aigle royal.

  • Dolines et gypses du col des Terres Blanches
    Dolines et gypses du col des Terres Blanches - Thierry Maillet - PNE
    Géologie et géographie

    Le col des Terres Blanches

    Le col des Terres Blanches doit son nom à la spectaculaire bulle de gypse qui semble posée au col. Les roches blanches érodées par l'eau offrent une étonnante variété de formes. Le gypse est une roche très soluble et friable, laissant libre cours à la nature pour nous étonner. Déposée au bord de l'océan alpin il y a 230 millions d'années, cette roche s'est retrouvée projetée à 2700 m d'altitude il y a quelques trente millions d'années par le jeu de la tectonique des plaques.
  • Plané du gypaète barbu
    Plané du gypaète barbu - Mireille Coulon - PNE
    Faune

    Le gypaète barbu

    Voici l'un des plus grands oiseaux d'Europe. Avec ses 2,80m d'envergure et sa queue en losange, il ne passe pas inaperçu. Les juvéniles sont plutôt sombres avec des ailes larges alors que les adultes ont un corps clair et des ailes étroites. La couleur orangée de leur poitrine vient des bains qu'ils prennent dans des eaux ferrugineuses. En captivité, un gypaète a le corps blanc. Son régime alimentaire essentiellement constitué d'os lui vaut le surnom de « casseur d'os ». En effet, lorsque un os est trop gros, il l'emporte dans les airs et le lâche au-dessus d'un pierrier. Il n'aura plus qu'à ingérer les morceaux éparpillés, digérés par ses puissants sucs gastriques.

  • Vautour fauve en plein vol
    Vautour fauve en plein vol - Mireille Coulon - PNE
    Faune

    Le vautour fauve

    Dans le ciel, sa silhouette en vol est typique : rectangulaire, monolithique et contrastée avec de longues et larges ailes et une queue très courte. D'une envergure d'environ 2,70m, c'est un grand rapace qui suit les troupeaux en estive. Exclusivement charognard, il tient une place fondamentale dans la chaîne alimentaire en éliminant rapidement les cadavres, limitant les risques de dispersion microbienne. Les vautours fauves sont grégaires et il est rare de n'en voir voler qu'un seul à la fois au-dessus du col des Terres Blanches !

  • Silène acaule
    Silène acaule - Mireille Coulon - PNE
    Flore

    La silène acaule

    Communément appelé silène des glaciers, il pousse sur des terrains rocailleux entre 1800 et 3700m d'altitude. En été, il ressemble à des touffes de mousse piquetées de petites fleurs roses. Son port en coussinet est une adaptation tant morphologique que physiologique pour résister aux conditions climatiques extrêmes de la haute altitude. A l'intérieur du coussinet, le climat est plus doux pour l'activité biologique de la plante et les feuilles mortes enrichissent en nutriments les solutions absorbées par les racines.

  • Miramelle des morraines
    Miramelle des morraines - Mireille Coulon - PNE
    Faune

    La miramelle des morraines

    Témoin de l'ancienne expansion des glaciers, ce criquet ne vit qu'au delà de 2000m d'altitude : c'est une espèce orophile. Le mâle se reconnaît aisément à son abdomen jaune rayé de noir, ses ailes minuscules, ses fémurs rouges et tibias bleus. La femelle, pourtant bien plus grosse que lui, se fait plus discrète avec ses couleurs grisées. La randonnée à pied ne fait pas peur à la miramelle des moraines dont le nom latin évoque doublement la marche à pied Podisma pedestris. Normal, avec ses toutes petites ailes, elle ne peut pas voler ! A cette altitude, les beaux jours sont courts et le développement des organes sexuels passe avant celui des ailes.

  • Troupeau de brebis
    Troupeau de brebis - Mireille Coulon - PNE
    Pastoralisme

    Plateau sous le col des Terres Blanches

    Le plateau sous le col des Terres Blanches est le quartier d'août du troupeau de Faravel qui pâture les abords du lac du Fangeas au début de l'été. Sur la droite, au-dessus du sentier, un jas de pierres sèches sert au berger de lieu de stockage pour les filets.

  • Soldanelle des Alpes
    Soldanelle des Alpes - Thierry Maillet- PNE
    Flore

    La soldanelle des Alpes

    Cousine des primevères, la fragile et tenace soldanelle annonce le retour des beaux jours. La neige à peine fondue, la voilà qui pointe ses clochettes violettes souples et frangées telles des tutus de ballerine dans les hautes pelouses. La forme ronde de ses feuilles, toutes groupées à la base de la tige évoque une pièce de monnaie, un sou, soldus en latin.

  • Fleur de renoncule des Pyrénées
    Fleur de renoncule des Pyrénées - Cédric Dentant - PNE
    Flore

    La renoncule des Pyrénées

    Quand la neige vient de fondre sur les hauts plateaux que traverse le sentier du col des Terres Blanches, la pelouse devient d'un blanc soyeux et vivant, celui des pétales d'une multitude de petites renoncules. Au centre d'un cercle formé de cinq pétales blancs, une guirlande d'étamines jaunes entoure les nombreux akènes verts qui forment un cône hérissé de becs crochus.

  • Linotte mélodieuse
    Linotte mélodieuse - Pascal Saulay - PNE
    Faune

    La linotte mélodieuse

    Trilles, chants flûtés, sons vifs et saccadés : le chant de la linotte semble imprévisible. Alpages et landes parsemées de broussailles et d'herbes folles sont ses terrains favoris en altitude. Elle y trouve des graines pour se nourrir et des buissons où construire son nid, proche du sol et sans effort de dissimulation. La linotte serait-elle étourdie ? La montagne est un refuge déterminant pour cette espèce en déclin suite à la diminution de ses ressources alimentaires ; les petites graines d'herbacées souvent considérées comme de mauvaises herbes étant éliminées des zones cultivées.

  • Renouée vivipare en fleur
    Renouée vivipare en fleur - Blandine Delenatte - PNE
    Flore

    La renouée vivipare

    Cette renouée est une endurante qui résiste au froid et sait s'adapter de l'étage montagnard à l'étage alpin. Sa reproduction aussi est adaptée aux rudes contrées : alors que les fleurs blanches à rosées sont regroupées en épi en haut de l'inflorescence, de petites bulbilles se forment en dessous, le long de l'épi. Cette renouée est donc vivipare, capable de produire sans aucune fécondation des embryons prêts à germer.

  • Pipit spioncelle en plumage d'hiver
    Pipit spioncelle en plumage d'hiver - Damien Combrisson - PNE
    Faune

    Le pipit spioncelle

    Pas la peine de chercher à l'apercevoir : s'il le désire, le pipit spioncelle peut rester invisible en voletant à contre-jour dans le bleu du ciel. En revanche, il sait se faire entendre ! Il crie longuement son nom « pi-pit-pipit-pipit-pipit » et tout d'un coup, à l'apogée de son vol, il se laisse glisser vers le sol, ailes déployées en parachute en émettant un bruyant « piiiii ». Ce cri raisonne contre les barres rocheuses que contourne le sentier du col des Terres Blanches.

  • Chrysomèles des adénostyles, très reconnaissable à sa couleur caractéristique
    Chrysomèles des adénostyles, très reconnaissable à sa couleur caractéristique - Blandine Delenatte - PNE
    Faune

    La chrysomèle des adénostyles 

    Ce petit coléoptère aux reflets brillants est un montagnard spécialiste en dentelles. Sa matière favorite pour cet ouvrage : les grandes feuilles des adénostyles que l'on frôle des mollets lorsqu'on suit les cairns qui indiquent le passage. Plus la feuille est grignotée, plus elle émet une odeur attractive pour les chrysomèles qui s'y retrouvent en bande. Mais attention, une chrysomèle sur un adénostyle n'est pas forcément la chrysomèles des adénostyles... car plusieurs espèces de chrysomèles s'y côtoient !

  • Mouche du trolle
    Mouche du trolle - Mireille Coulon - PNE
    Flore

    Le trolle d'Europe

    Boules d'or piquées sur de longues tiges et agitées par le souffle du vent, les trolles égayent les riches prairies autour du sentier. A la fois fières et pudiques, ces fleurs referment leurs pétales et cachent à nos regards leur intimité. Elles la réservent à une petite mouche, la mouche du trolle, qui profite de la mystérieuse chambre jaune pour se reproduire et s'abreuver de nectar en toute tranquillité. La mouche dissémine le pollen de trolle en trolle et la fleur fournit gîte et couvert aux larves de l'insecte. Chacun est gagnant : c'est le mutualisme.

  • Bouleau verruqueux
    Bouleau verruqueux - Blandine Delenatte - PNE
    Flore

    Le bouleau verruqueux

    De chaque côté de la passerelle qui franchit le torrent en amont du lac du Fangeas, l'arbre conquérant est reconnaissable à son écorce blanche, à ses rameaux parsemés de verrues et à son attitude pleureuse. Dans toutes les vallées de montagne, les jeunes rameaux de bouleau coupés avant la neige servaient à confectionner des balais. Porteur pour certains de pouvoirs magiques, il repoussait à l'extérieur les mauvais esprits...

  • Le Lac du Fangeas et les sommets environnants
    Le Lac du Fangeas et les sommets environnants - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Lac

    Lac du Fangeas

    Le lac du Fangeas n'est pas un lac d'altitude au sens strict du terme, ce qui ne gâche en rien son charme. Formé dans les années 60 par un éboulement qui a barré le torrent, il est peu profond et toujours traversé par le courant.

  • Grenouilles rousse
    Grenouilles rousse - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Faune

    Grenouille rousse

    Parfois, une grenouille saute dans les zones humides qui bordent le lac du Fangeas et notamment dans les ruisselets qui serpentent dans l'herbe. Jeune ou adulte, il s'agit de la grenouille rousse, la plus commune en montagne. Elle peut vivre jusqu'à 2800 m d'altitude, un record ! Elle hiberne dans la terre ou dans la vase au fond de l'eau. Au printemps, ses oeufs flottent à la surface de l'eau en amas compacts.

  • Gomphocère des alpages
    Gomphocère des alpages - Bernard Nicollet - PNE
    Faune

    Gomphocère des alpages

    Dans la pelouse autour du lac de Fangeas, au mois d'août, plusieurs criquets se fondent dans l'herbe. Parmi eux, le gomphocère des alpages ou criquet de Sibérie, a une particularité : il a des gros bras, comme Popeye ! Enfin, ce sont juste ses tibias antérieurs qui sont dilatés comme des ampoules. Sans ce détail et sans son chant long et uniforme « crè-crè-crè-crè », il pourrait passer inaperçu avec sa couleur verte et brune.

  • Libellule déprimée
    Libellule déprimée - Damien Combrisson - PNE
    Faune

    Libellule déprimée

    Elle n'est pas  déprimée au sens psychologique du terme mais au sens physique : son abdomen est aplati. C'est surtout le mâle à l'abdomen bleu que l'on voit voler au-dessus des zones humides.

  • La grasette commune une carnivore qui aime les insectes
    La grasette commune une carnivore qui aime les insectes - Jean-Pierre Nicollet - PNE
    Flore

    Grassette commune

    Ce sont ses feuilles d'un vert clair presque jaune qui permettent de la repérer sur le sol détrempé. Le dessus de ces feuilles, gluant, est un vrai piège pour les moucherons qui s'y aventurent. La plante est carnivore pour combler le manque d'azote des terrains humides.

  • Criquet jacasseur
    Criquet jacasseur - Blandine Delenatte - PNE
    Faune

    Criquet jacasseur

    Dès le milieu de l'été, ce criquet frotte ses élytres sombres aux nervures échelonnées avec ses pattes postérieures et empli l'air du son répétitif qui en résulte : dsch-trrrrrrrrrr dsch-trrrrrrrrrr dsch-trrrrrrrrrr... Qu'on le dérange de nos pas et le voilà qui s'envole bruyamment comme s'il n'était pas content.

  • Swertie vivace
    Swertie vivace - Bernard Nicollet - PNE
    Flore

    Swertie vivace

    Au début du mois d'août, les étoiles violettes de la swertie s'ouvrent sous le soleil. A la base de chacun des cinq pétales, deux fossettes luisantes emplies de nectar attirent les insectes. De la famille des gentianes, cette belle fleur est une vivace qui résiste à la mauvaise saison grâce à son bourgeon hivernal persistant au ras du sol, entouré d'une rosette de feuilles protectrices.

  • Zones humides aux environs du lac du Fangeas
    Zones humides aux environs du lac du Fangeas - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Eau

    Zones humides

    Le lac du Fangeas est entouré de zones humides. C'est de là qu'il tire son nom puisqu'une fange est une zone marécageuse.

  • Bartsie des Alpes
    Bartsie des Alpes - Marie-Geneviève Nicolas - PNE
    Flore

    Bartsie des alpes

    Elle se repère de loin dans l'herbe verte avec ses bractées violacées qui cachent presques ses petites fleurs. C'est une espèce arctico-alpine vivant sur les hauteurs des alpes et au nord de l'Europe.

  • Fleur de vératre blanc
    Fleur de vératre blanc - Bernard Nicollet - PNE
    Flore

    Vératre blanc

    Sans les fleurs, on pourrait le confondre avec la grande gentiane jaune. Mais les grandes et larges feuilles du vératre sont alternées sur la tige, celles de la gentiane opposées (formant une coupe). Et si la gentiane est un apéritif réputé, le vératre est toxique.

     

  •  	Un brocard ou chevreuil mâle à pas feutré
    Un brocard ou chevreuil mâle à pas feutré - Robert Chevalier - PNE
    Faune

    Chevreuil

    Caché dans les bois de mélèzes, le chevreuil montre parfois sa fine tête à l’aube et au crépuscule. Pas toujours aisé de voir cet animal discret mais quelques traces peuvent trahir sa présence : l’empreinte en forme de coeur de ses frêles sabots, les troncs d’arbustes écorcés par le frottement des jeunes bois du brocard pour en ôter les derniers lambeaux de velours, le sol gratté par le brocard qui marque son territoire à la période du rut. Et parfois c’est un aboiement sonore et guttural qui résonne

  • Sur les pas du sanglier
    Sur les pas du sanglier - Christophe Albert - PNE
    Faune

    Sanglier

    Peu de chance de croiser la bête mais ses vermillis (couche superficielle de la terre retournée) ou ses boutis (quand il laboure plus profondément le sol) ne passent pas inaperçus. Le sanglier fouille le sol avec son groin à la recherche de vers, de larves de coléoptères, de bulbes et de racines.

  • Berce commune
    Berce commune - Cédric Dentant - PNE
    Flore

    Berce commune

    Cette grande ombellifère qui peut atteindre 1m60, affectionne les sols riches et humides. Un peu froissée, elle dégage une odeur de mandarine. Au printemps, les boutons floraux sont cachés dans une gaine de feuilles et quand les fleurs s'ouvrent, les ombelles attirent de nombreux insectes.

  • Digitale à grandes fleurs
    Digitale à grandes fleurs - Olivier Warluzelle - PNE
    Flore

    Digitale à grandes fleurs

    Cette grande fleur Elle ne passe pas inaperçue avec sa grappe de corolles jaunes. Son nom de digitale vient de la ressemblance de ses fleurs avec des dés à coudre dans lesquels ont peut glisser les doigts. Dans le langage populaire, elle prend le nom de « gant de sorcière » car c'est une plante extrêmement toxique.

  • La mégaphorbiaie
    La mégaphorbiaie - Pierre-Emmanuel Dequest - PNE
    Flore

    La mégaphorbiaie

    C'est une formation végétale de hautes herbes qui se développe sur un sol humide. Le long du sentier du Fangeas qui borde le torrent des Oules, ces hautes herbes frôlent cuisses et mollets.

  • Le Pouillot véloce ... Tchiff-tchaff, tchiff-tchaff ...
    Le Pouillot véloce ... Tchiff-tchaff, tchiff-tchaff ... - Pascal Saulay - PNE
    Faune

    Pouillot véloce

    Ce petit passereau commun est rarement vu mais si souvent entendu. « Tchiff-tchaff, tchiff-tchaff, chiff-tchaff... ». Son chant évoque le bruit des pièces d'or qui tombent dans une caissette une par une. Les anglais le nomment Chiffchaff, les allemand Zilpzalp. C'est dire si ce chant retient l'attention ! Migrateur, il arrive dans les Ecrins fin mars-début avril et niche dans les forêts buissonnantes. Il se nourrit d'insectes tout l'été avant de rejoindre le pourtour méditerranéen dès l'automne.

  • Détail d'une maison à Dormillouse
    Détail d'une maison à Dormillouse - PNE - Meester Manuel
    Histoire

    Des édifices publics au cœur des hameaux

    Unique en son genre, le village de Dormillouse s'étage en plusieurs quartiers ou hameaux, chacun autour d'un équipement public : le moulin aux Enflous, en bas du village ; le temple, l'école et la fontaine aux Escleyers ; le four aux Romans, en haut du village. Les habitations de pierres et de bois sont caractéristiques de l'architecture de montagne sur un site isolé.

  • Village de Dormillouse
    Village de Dormillouse - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Histoire

    Dormillouse et les Vaudois

    AU XIIe siècle, Pierre Valdo (ou Valdès) fonde la fraternité des Pauvres de Lyon en réaction à l'opulence de la religion catholique. Accompagné de ses disciples, il prêche dans les rues de Lyon. Chassé de la ville par les autorités religieuses, les Vaudois se dispersent dans le Languedoc, en Provence et notamment dans la vallée de Freissinières. Quelques siècles plus tard, Dormillouse sert d'abri lors des périodes d'intense persécution.

  • Habitants ravitaillant Dormillouse à dos de mûles
    Habitants ravitaillant Dormillouse à dos de mûles - Robert Chevalier - PNE
    Histoire

    Habitants de Dormillouse

    Les habitants de Dormillouse portent le sobriquet « Becarus ». Ce terme signifie en occitan « qui se rebèque », qui réplique à tout propos, qui a de la répartie. A l'origine, Beccaru était le surnom de Claude Baridon, habitant de Dormillouse. Il a acquis une certaine célébrité en 1660 lorsqu'il s'opposa à un petit seigneur local qui voulu spolier les habitants de leurs terres afin de s'en emparer.

  • Jusquiame noire
    Jusquiame noire - PNE - Chevalier Robert
    Flore

    Jusquiame noire

    Aussi appelée « main du Diable », cette plante très toxique pousse dans les décombres, les talus, au bord des chemins mais aussi aux alentours des cimetières. Une habitante des Hautes-Alpes a émis l'hypothèse que ses graines étaient placées dans les cercueils pour conserver les vêtements du défunt. Cette étrange fleur au cœur noir aime se promener et pousse rarement au même endroit chaque année.

  • Temple prostestant de Dormillouse
    Temple prostestant de Dormillouse - PNE - Manuel Meester
    Architecture

    Temple protestant

    Le temple a été construit en 1758. Il était à l'origine destiné au culte catholique. Cependant, tous les habitants étant protestants, l'office était toujours désert. Le curé resta 30 ans avant de partir. Ainsi, l'église fut affecté au culte protestant.

  • Gîte de l'école et le temple en arrière plan
    Gîte de l'école et le temple en arrière plan - PNE - Delenatte Blandine
    Architecture

    Gîte de l'école

    Installé dans l'ancienne école communale qui était autrefois l'habitation du curé, le Gîte de l'école de Dormillouse est ouvert toute l'année pour une pause détente,  un repas montagnard ou un séjour prolongé en pension ou demi-pension. Il dispose de 14 couchages et de douches chaudes.

  • Pastoralisme à Faravel
    Pastoralisme à Faravel - PNE - Chevalier Robert
    Pastoralisme

    Pastoralisme

    Au début de l’été, un troupeau de brebis pâture autour du village de Dormillouse. Il dort au cœur du village la nuit et pendant la chôme (sieste digestive aux heures les plus chaudes de la journée). Au cours de l’été il se déplace sur l’adret ensoleillé de la Jaline. Deux autres troupeaux sont présents dans la vallée en été : le premier à Palluel et Chichin, le second à Faravel et aux Terres Blanches.

  • Chénopode bon Henri
    Chénopode bon Henri - PNE - Nicolas Marie-Geneviève
    Flore

    Chénopode bon Henri

    Aussi appelé épinard sauvage, le chénopode bon-Henri doit son nom au roi Henri IV qui prônait les jardins de plantes comestibles pour vaincre la famine. Il pousse en touffe sur les lieux riches en matière organique où sont restés les moutons. Plante compagne de l'homme, ses feuilles se prêtent à toutes sortes de recettes savoureuses.

  • Céphalaire des Alpes
    Céphalaire des Alpes - PNE - Francou Michel
    Flore

    Céphalaire des Alpes

    La présence de cette grande céphalaire autour du village de Dormillouse est liée aux pratiques agricoles anciennes. Elle se reconnaît à sa grande taille, ses petits capitules jaunâtres et ses feuilles très profondément découpées. Les inflorescences (disposition des fleurs sur la tige) des céphalaires sont toutes de même diamètre, contrairement à celles des scabieuses et des knauties (espèces dont les fleurs sont mauve-violet).

  • La maison de Felix Neff à Dormillouse
    La maison de Felix Neff à Dormillouse - Meester Manuel - PNE
    Histoire

    Félix Neff, l'apôtre des Hautes-Alpes

    Pasteur protestant genevois, Félix Neff (1797-1829) passe plusieurs années dans les Hautes-Alpes où il œuvre en tant qu'évangéliste, enseignant, agronome et ingénieur. Il s'établit en 1823 à Dormillouse, au fond de cette vallée de Freissinières qui fut un refuge pour les Vaudois. Dans ce hameau, il prêche la Parole protestante. En bon philanthrope, il contribue à l'amélioration des conditions de vie des habitants en introduisant la culture de la pomme de terre, en réalisant des canaux d'irrigation et en assainissant les étables. En 1825, à Dormillouse, il fonde la première « école normale » destinée à former les instituteurs pour tous les villages de la région.

  • La maison Felix Neffe
    La maison Felix Neffe - PNE - Manuel Meester
    Architecture

    Maison Félix Neff

    La maison de Félix Neff domine le village, campée sur le roc. Elle est aujourd'hui en ruines. Un projet de réhabilitation est en attente de concrétisation mené par l'Association des amis de Félix Neff. Cette maison réhabilitée sera un lieu de mémoire, de réflexion et de formation dans la continuité de la pensée neffien.

  • Marmotte des Alpes
    Marmotte des Alpes - PNE - Coulon Mireille
    Faune

    Marmotte des Alpes

    Le nom Dormillouse viendrait, selon une hypothèse parmi d'autres, de « dormilhosa » qui signifie marmotte en provençal. Elles sont en effet nombreuses à siffler et gambader autour et au-dessus du village dès que la neige a fondu. La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ce gros rongeur n’est visible que d’avril à octobre, réfugié pendant la mauvaise saison dans le terrier où il hiberne. Elle vit en famille, respectant une hiérarchie stricte. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.

  • Chevreuil mâle
    Chevreuil mâle - PNE - Combrisson Damien
    Faune

    Chevreuil d'Europe

    Les chevreuils sont nombreux autour du village de Dormillouse. Cachés dans les buissons le jour, au coin des près à l'aube et à l'aurore, ils broutent paisiblement l'herbe tendre. La tache blanche sur le derrière des chevreuils s'appelle le « miroir ». Celui de la chevrette, la femelle, est  en forme de cœur et celui du brocard, le mâle, en forme de haricot. Très visible, ce miroir s'agrandit en cas de danger par hérissement des poils pour avertir les congénères.

  • Chevreuil dans la forêt
    Chevreuil dans la forêt - Robert Chevalier - PNE
    Faune

    Le chevreuil

    Caché dans les bois de mélèzes, le chevreuil montre parfois sa fine tête à l’aube et au crépuscule. Pas toujours aisé de voir cet animal discret mais quelques traces peuvent trahir sa présence : l’empreinte en forme de cœur de ses frêles sabots, les troncs d’arbustes écorcés par le frottement des jeunes bois du brocard pour en ôter les derniers lambeaux de velours, le sol gratté par le brocard qui marque son territoire à la période du rut. Et parfois c’est un aboiement sonore et guttural qui résonne dans le bois.
  • Plateau de Chichin
    Plateau de Chichin - Blandine Delenatte - PNE
    Pastoralisme

    Le plateau de Chichin

    Le plateau de Chichin est le quartier d'août du troupeau de Palluel. Pendant l'été, le berger qui résidait à la cabane Palluel vient s'installer à la cabane de Chichin, construite contre un rocher sur la droite du sentier, au bord d'un petit ruisseau.
  • Cascade dans la vallée de la Byasse
    Cascade dans la vallée de la Byasse - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Eau

    Cascades de la vallée de la Byasse

    La vallée de la Biaysse, de Freissinières au vallon de Chichin compte une trentaine de cascades. D'ailleurs, c'est un haut lieu de l'escalade glaciaire des cascades en hiver. Depuis le sentier qui mène au col de Freissinières, plusieurs d'entre elles sont visibles dont la cascade des Baridons, en rive gauche au-dessus du hameau de Dormillouse. L'absence de vie dans ces cascades verticales n'est qu'une apparence. On peut y trouver ça et là, accroché à la paroi par ses ventouses, la petite larve d'un bibendum : un blépharicéridé !
  • L'ancolie des Alpes (aquilegia alpina de son nom scientifique)
    L'ancolie des Alpes (aquilegia alpina de son nom scientifique) - Blandine Delenatte - PNE
    Flore

    L'ancolie des Alpes

    Dans les sous-bois de mélèze, au bord du sentier qui remonte la Biaysse, de grandes fleurs d'azur attirent le regard. L'ancolie des Alpes est une espèce peu fréquente dont l'éclat n'a d'égal que sa rareté. Sa couleur bleue ciel et ses fleurs peu nombreuses permettent de la différencier de l'ancolie vulgaire aux fleurs plus petites, plus nombreuses, d'un bleu violet. Les fleurs d'ancolie sont les seules à posséder cinq éperons, extrémités de cinq pétales en cornet, gardés par cinq sépales en forme de lance.
  • Bouquetin mâle qui mange des aiguilles de pin
    Bouquetin mâle qui mange des aiguilles de pin - Cyril Coursier - PNE
    Faune

    Le bouquetin des Alpes

    En 1995, quelques bouquetins ont été introduits dans le Champsaur. Depuis, la population s'étoffe lentement et peuple progressivement les vallées du massif. Des femelles viennent régulièrement mettre bas dans les barres qui dominent les Prés Baridons, côté soleil et des mâles viennent leur rendre visite depuis le Champsaur, par le col de Freissinières. Alors leur pelage se confond avec la couleur des falaises ou ils ont coutume de se percher, les rendant difficilement visibles sans jumelles ou longue vue.
  • Lis martagon jouant au grè du vent
    Lis martagon jouant au grè du vent - Ludovic Imberdis - PNE
    Flore

    Le lis martagon

    Plus commun que l'ancolie des Alpes, le lis martagon ouvre ses fleurs roses ponctuées de pourpre dans les mêmes sous-bois. A maturité, ces fleurs sont penchées vers le sol, leurs six pétales recourbés vers le haut, laissant apparaître les six étamines orangées. Elles se redresseront à la formation du fruit, une capsule oblongue s'ouvrant par trois déchirures longitudinales.
  • Gentiane jaune prêtes à éclore
    Gentiane jaune prêtes à éclore - Blandine Delenatte - PNE
    Flore

    La gentiane jaune

    Très connue pour les propriétés toniques, digestives et dépuratives de ses racines, la gentiane jaune se reconnaît à ses feuilles opposées, formant une coupe dans laquelle se lovent les fines fleurs jaunes. A l'inverse, chez le vératre blanc qui lui ressemble, les feuilles sont insérées en spirale le long de la tige, ne formant jamais de coupe. La tradition veut que la hauteur des gentiane jaunes indique la hauteur de neige du prochain hiver...
  • Grenouillle rousse
    Grenouillle rousse - Mireille Coulon - PNE
    Faune

    La grenouille rousse

    C'est la grenouille la plus commune des Alpes. Robuste, museau arrondi et beau masque temporal chocolat qui met en valeur ses yeux d'or, elle seule occupe les zones humides au-delà de 1000 mètres d'altitude. Peu profond, le lac du Lauzeron, abrite adultes et têtards. Leur vitesse de croissance dépend de l'altitude et des conditions climatiques.  Ici, les conditions sont rudes et ils passent une année dans l'eau avant de devenir de jeunes grenouilles alors que 3 à 4 mois suffisent à leur métamorphose en plaine lorsque s'installe la belle saison.
  • Le criquet ensanglanté aux couleurs caractéristiques
    Le criquet ensanglanté aux couleurs caractéristiques - Blandine Delenatte - PNE
    Faune

    Le criquet ensanglanté

    Dans les zones humides qui bordent le chemin, de petits « clics » trahissent la présence de ce criquet de grande taille. Ensanglanté ? Pas de panique, comme tous les criquets, il est végétarien. Ce terme décrit  simplement les taches pourpres de la robe vert olive et noir de la femelle. Celle-ci pond uniquement dans un sol gorgé d'eau car ses œufs sont très sensibles à la sécheresse. Ainsi, ce criquet dont les populations régressent en Europe, est un bon indicateur de la qualité et de l'intégrité des zones humides.
  • Marmotte des Alpes
    Marmotte des Alpes - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Faune

    La marmotte

    Au détour du sentier, elle pose parfois nonchalamment sur un rocher pour la photo. Sa principale stratégie face aux prédateurs (aigle royal, renard, …) consiste à se réfugier dans son terrier. Elle vit en famille, composée d'un couple d'adultes dominants et de subordonnées issus de portées successives. Toilettage, jeux ou bagarres assurent la cohésion du groupe et le respect de la hiérarchie. Chacun participe à la délimitation du territoire en déposant crotte ou urine aux frontières et en frottant les joues contre les rochers pour y laisser son odeur.
  • Bouquet de joubarbe des montagnes
    Bouquet de joubarbe des montagnes - Blandine Delenatte - PNE
    Flore

    La joubarbe des montagnes

    Les joubarbes sont ces fleurs roses étoilées qui s'ouvrent au-dessus d'un artichaut miniature agrippé à un rocher. Pour les distinguer les unes des autres, il faut regarder leur couleur : rose vif pour la joubarbe à toile d'araignée dont l'artichaut est zébré de fils blancs, rose terne pour la joubarbe des toits aux tiges hautes et épaisses,vieux rose pour la joubarbe des montagnes entièrement recouverte d'un duvet de poils courts et glanduleux à odeur de résine.
  • Niverolle alpine avec son repas dans le bec
    Niverolle alpine avec son repas dans le bec - Damien Combrisson - PNE
    Faune

    La niverolle alpine

    Juste sous le col de Freissinières, un groupe d'oiseaux au vol rapide passe à proximité du sentier en poussant des cris. Plumage clair, ailes blanches à l'extrémité noire, queue blanche barrée d'un trait noir médian : pas de doute, ce sont des niverolles alpines. Toute l'année en haute montagne, le froid ne leur fait pas peur ! En hiver, elles repèrent les crêtes où la neige a été soufflée et les parois verticales dénudées. Si une grosse chute de neige arrive, elles descendent dans la vallée pour trouver quelques baies et graines.
  • Fleur de renoncule des glaciers
    Fleur de renoncule des glaciers - Cédric Dentant- PNE
    Flore

    La renoncule des glaciers

    Cette petite plante rivalise avec les lichens : c'est la plante à fleurs qui détient le record d'altitude en Europe ! Ses adaptations : un port nain, des calices et corolles qui subsistent après la floraison pour protéger les graines, des feuilles charnues et peu nombreuses qui supportent le gel et une capacité à faire l'économie d'une floraison les années où l'enneigement est trop abondant ou trop tardif.
  • Tabouret à feuilles rondes
    Tabouret à feuilles rondes - Blandine Delenatte - PNE
    Flore

    Le tabouret à feuilles rondes

    C'est dans les éboulis instables sous le col de Freissinières que le tabouret à feuilles rondes a choisi de s'installer, utilisant ses nombreux rejets rampants pour survivre dans ce milieu mouvant et peu hospitalier. Ses jolies fleurs regroupées en boules égayent le gris des pierres d'une touche rose lilas. A leurs pieds, de petites feuilles charnues, entières et presque rondes formes des rosettes.
  • Linaigrette de Scheuchzer
    Linaigrette de Scheuchzer - PNE - Albert Christophe
    Flore

    Linaigrette de Scheuchzer

    Une fois n'est pas coutume, c'est la plante en fruit qui attire l'attention, plus exactement un groupement. La linaigrette vit principalement autour des lacs et des zones humides d'altitude. L'ensemble de ces plumets blancs, groupés en boules assez fournies sont sujettes à l’agitation de quelque brise d’altitude. Les tiges lisses et rondes s’habillent seulement de quelques feuilles engainantes.

  • Récolte de plancton, suivi des lacs
    Récolte de plancton, suivi des lacs - PNE - Warluzelle Olivier
    Lac

    Suivi des lacs d'altitude

    Le réseau des lacs sentinelles a été mis en place par divers partenaires pour créer un observatoire des lacs d’altitude : suivi des espèces mais aussi de température, profondeur (bathymétrie), turbidité, teneur en oxygène dissous, conductivité, sédiments, etc. Le suivi des lacs a pour vocation de mieux comprendre leur fonctionnement et d’appréhender les effets des changements globaux (climats, pollutions, introduction d’espèce de poissons, etc.) à l’échelle d’un bassin versant.

  • La zone jumide autour du lac des Jumeaux
    La zone jumide autour du lac des Jumeaux - PNE - Corail Marc
    Lac

    Zone humide des lacs

    Cette zone humide est un espace de transition entre les lacs et la terre. Elle abrite une importante biodiversité. Sa fonction hydrologique lui permet de recevoir l’eau, la stocker et la restituer. Les zones humides font parties d’un réseau complexe constitué de nappes souterraines, de lacs, de cours d’eau, de combes….

  • Grand lac des Estaris
    Grand lac des Estaris - PNE - Gonsolin Gabriel
    Lac

    Lacs d'altitude

    Au même titre que les glaciers, les lacs sont emblématiques des paysages de montagne. Patrimoine esthétique et touristique inestimable, ils constituent une ressource en eau qui mérite toute notre attention. Ces écosystèmes d'altitude hébergent des populations de faune et de flore spécifiques à ce milieu. Leur équilibre est toutefois fragile. En effet, les lacs "collectent" les rejets de refuges, les déjections de troupeaux.... et même les pollutions atmosphériques plus lointaines.

  • Le plateau de Charnière depuis le sentier du lac des Pisses
    Le plateau de Charnière depuis le sentier du lac des Pisses - PNE - Albert Christophe
    Point de vue

    Regard sur le balcon de Prapic

    Vue sur le hameau de Prapic, les terrasses et les prairies naturelles.

  • Tichodrome échelette
    Tichodrome échelette - PNE - Combrisson Damien
    Faune

    Tichodrome échelette

    Discrètement accroché à une falaise grâce à ses longs doigts pourvus de griffes, le tichodrome échelette prospecte, à la recherche d’insectes et d’araignées que son long bec fin et recourbé lui permet de déloger. Unique représentant de la famille des tichodromadidés, le « grimpeur de murs » est inféodé aux parois verticales de montagne où il trouve gîte et couvert. Espèce peu farouche, emblématique des   régions de montagne, le tichodrome échelette se rapproche parfois des villages en l’hiver.

  • Le lac des Pisses
    Le lac des Pisses - PNE - Corail Marc
    Lac

    Lac des Pisses

    Les lacs ont différentes origines de formation. Le lac des Pisses s’est formé du fait des grands glaciers de l’ère quaternaire qui en s’écroulant vers le fond des vallées ont surcreusé les zones de roche plus tendres. Il y a 8000 ans lorsque les glaciers ont fondu, ces dépressions sont devenues des lacs appelés « lacs de cuvette ».

  • Géologie et géographie

    Ancienne gravière

    Il y a tout juste une quarantaine d'années, le fond du vallon n'était qu'une gravière stérile, complètement nue, où le torrent régnait en maître. Peu à peu, elle a été colonisée et aujourd'hui les cailloux ont fait place à la forêt. De temps à autre, une avalanche de neige veille tout de même à ce que l'espace reste ouvert ...

  • Le Blaisil en automne
    Le Blaisil en automne - Michel Francou - PNE
    Eau

    Torrent du Blaisil

    Le torrent du Blaisil est l'addition des deux torrents qui s'échappent l'un du lac des Pisses et l'autre de celui des Estaris. Ces deux lacs situés à 2500 m d'altitude sont accessibles aux marcheurs qui partent tôt. Mais l'effort en vaut la peine : ils présentent tous une histoire et un cadre remarquables ! 

  • Chenille de Petite tortue
    Chenille de Petite tortue - Joël Blanchemain - PNE
    Faune

    Petite tortue

    Précoce, la Petite tortue ou Vanesse de l'ortie, est le premier papillon à fréquenter les fleurs à peine sorties de neige. Ses chenilles se nourrissent uniquement d'orties sur lesquelles on peut les voir amassées en paquets, avec leurs deux bandes jaunes sur le dos. Le papillon a, quant à lui, le dessus des ailes orange vif, incrustées d'ébène et ourlées de lunules bleues cernées de noir.

  • Mouches à merde
    Mouches à merde - Blandine Delenatte - PNE
    Faune

    Mouche à merde

    La mouche à merde a un nom bien difficile à porter pour un si joli insecte à toison d'or ! On la rencontre le plus souvent sur une bouse fraîche ou un tas de fumier, occupée à chasser ou à se reproduire dans la matière chaude. Avec ses 240 millions d'années d'évolution, elle est passée maître "ès voltige". Elle voit à 360° et repère l'odeur de la nourriture à des kilomètres...

  • Chocard à bec jaune
    Chocard à bec jaune - PNE - Fiat Denis
    Faune

    Chocard à bec jaune

    Un tourbillon d’oiseaux noirs se déplace bruyamment le long des parois avant de s’abattre sur une lande semée de genévriers communs. Par dizaines dans un joyeux chahut, les chocards à bec jaune se nourrissent de baies que l’hiver a laissées. Véritables acrobates, ils sont capables d’époustouflantes démonstrations aériennes. Cette aisance en vol leur permet des déplacements quotidiens depuis les secteurs d’altitude pour y passer la nuit dans des trous de rocher, jusqu’aux fonds de vallées où ils se retrouvent pour se nourrir, souvent tout près des villages. Ce petit corvidé protégé est inscrit sur la liste rouge régionale car son habitat naturel est très localisé.

  • Arbres têtards
    Arbres têtards - Marc Corail - PNE
    Histoire

    Arbres "têtards"

    Le fourrage que l'on distribue au bétail durant l'hiver est une denrée précieuse. Pour augmenter leurs réserves, les montagnards utilisent tout ce dont ils disposent. En automne, avant la chute des feuilles, les éleveurs coupent les branches des arbres (frênes et érables) et en font des fagots. Ce seront des friandises pour les moutons et les chèvres ! Cela explique pourquoi ici les arbres ont de grosses têtes...  On parle alors d'arbres "têtards".

  • Prapic pendant l'hiver
    Prapic pendant l'hiver - PNE - Collection Tron Lucien
    Architecture

    Prapic

    Prapic, au pied du plateau de Charnière, est le plus célèbre des 23 hameaux de la commune d’Orcières. Il suffit de lever la tête pour apercevoir la richesse et la qualité de l’architecture des habitations. Les grandes maisons champsaurines ont gardé ici tout leur caractère quand la tôle ondulée n’a pas déjà remplacé l’ardoise de Prapic.

  • Maison prapicoise
    Maison prapicoise - Michel Francou - PNE
    Architecture

    Pignon de grange

    En pays pauvre, l'ingéniosité est décuplée. Comment fermer le pignon des granges tout en laissant passer l'air pour que le foin termine de sécher et que ça ne coûte pas grand chose ? Voilà plusieurs exemples des techniques mises en oeuvre ici...

  • Histoire

    Fête votive

    De mémoire d'habitants, le fête votive de Sainte-Anne est célébrée depuis des générations à la chapelle de Prapic. Autrefois, elle avait lieu dans l'ancienne chapelle située en haut du hameau. Cependant, en 1870, celle-ci a brûlé. Chaque dimanche suivant le 26 juillet, les fidèles rendent hommage à Sainte Anne, mère de la Vierge Marie. Toutefois, les fêtes votives sont traditionnellement organisées afin de faire exaucer un vœu ou de remercier un saint pour un miracle.

  • Ours
    Ours - PNE - Dequest Pierre-Emmanuel
    Histoire

    Dernier ours

    Dans le vallon du Blaisil, à proximité de Prapic, le dernier ours de la région a été abattu en 1895. Cette espèce a disparu progressivement entre le XIXe et le milieu du XXme siècle. Dans les Alpes françaises, sa disparition est dûe en partie à sa classification en tant qu’animal nuisible par le législateur en 1844. Cependant, la réduction de son territoire du fait de l’activité humaine a également contribué à sa disparition. Sa réintroduction dans les Pyrénées est sujet à controverse.


Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Bouquetin des Alpes

Zone de présence du Bouquetin des Alpes

En période de mise bas et d’élevage des jeunes (juin à septembre) les bouquetins peuvent être très sensibles au dérangement notamment en cas de survol à basse altitude. Dans leur fuite les risques d’accidents sont multipliés. Merci de rester à bonne distance et d’éviter le survol de la zone à moins de 300m sol (3250m d'altitude).

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
juinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2400m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :

Tétras lyre - hiver

Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Parc national des Ecrins - 0492402010

Recommandations

Boucle longue et difficile (beaucoup de dénivelé) : réservée aux randonneurs habitués à ce type d'itinérance.
Assurez-vous de l’adéquation entre le niveau de l’itinéraire et votre forme physique.
Repérez votre itinéraire et assurez-vous des conditions d’accès aux sentiers du secteur.
Renseignez-vous sur les conditions météo avant votre départ.
Emportez une carte suffisamment précise et informez un proche de votre parcours.
Réservez votre nuitée dans les refuges ou gîtes d'étape.
Prendre un équipement adapté à la fois pour la chaleur (plusieurs portions de l'itinérance en plein soleil) et pour le froid, le mauvais temps (vêtements chauds et imperméables).
Emporter une quantité d'eau suffisante et de quoi vous restaurer : les deux étapes de cette itinérance sont longues !
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Centre d'information de Prapic (ouverture estivale)

, 05170 Prapic

http://www.ecrins-parcnational.fr/champsaur@ecrins-parcnational.fr04 92 55 61 92

Accueil du Parc national et de l'office du tourisme d'Orcières. Information, documentation. Vente des produits et ouvrages du Parc. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Maison de la vallée du Champsaur

, 05260 Pont-du-Fossé

http://www.ecrins-parcnational.fr/champsaur@ecrins-parcnational.fr04 92 55 95 44

Information et documentation, présentation d'expositions temporaires. Vente des produits et ouvrages du Parc. Dans le même espace, accueil de l'office du Tourisme du Haut-Champsaur. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Une ligne dessert Prapic, il s'agit de la ligne Zou 524 Gap-Orcières : https://zou.maregionsud.fr/
Navette estivale entre Orcières et Prapic : https://www.orcieres.com/fr/pratique/transports/fiche-detail/navette-orcieres-merlette-1850-prapic/
La réservation de la navette estivale est obligatoire. 

Accès routiers et parkings

Depuis Orcières village, rouler 4,5 km sur la D 474 en direction de Prapic.

Stationnement :

Parking à l'entrée du hameau de Prapic

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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