
GR54 : quelle variante choisir ?
Le GR®54, iconique Tour de l’Oisans et des Écrins, (les deux noms désignent le même parcours) se décline en quatre départs possibles, induisant chacun de légères variations d’itinéraire dans cette grande traversée alpine. Chacune des variantes proposées est à consulter sur le site Grand Tour des Écrins, ressource indispensable pour préparer son départ avec itinéraires détaillés jour par jour, tracés GPX et recensement des patrimoines remarquables à découvrir en chemin.
Il est possible de commencer au choix au Bourg d’Oisans, à La Grave, à La-Chapelle-en-Valgaudemar ou à L’Argentière-la Bessée. Choisir sa ville de départ n’implique pas seulement des décisions logistiques quant aux trajets d’arrivée et de retour, cela impacte aussi l’itinéraire proposé pour votre randonnée.
Comment choisir la variante du GR® 54 - Tour de l'Oisans et des Écrins qui vous correspondra le mieux ? Petit tour d’horizon des quatre options.
Visualiser les 4 options sur le site Grand Tour des Écrins

Le GR®54 au départ du Bourg d’Oisans
Le GR®54 au départ du Bourg d’Oisans est le GR54 originel, conçu dans les années 1960 par les pionniers du parcours. Il est proposé en 13 jours, 195km, 12 050 mètres de dénivelé positif et négatif.
Arriver au Bourg d’Oisans en mobilité douce : Bourg d’Oisans est le départ le plus évident pour les habitants de la métropole grenobloise. Chaque jour, les bus Cars Région relient Grenoble et le Bourg d’Oisans à une cadence soutenue, avec une dizaine de trajets par jour dans les deux sens. Il s’agit du bus T75. Les bus Zou de la région Provence Alpes Côte d’Azur reliant Grenoble à Briançon trois fois par jour s’arrêtent également au Bourg d’Oisans, il s’agit du bus 55.
GR54 au départ de Bourg d'Oisans
Le GR®54 partant du Bourg d’Oisans commence de façon très sportive, avec une grosse étape de 21,4 kilomètres, 1454D+, pour remonter les gorges de Sarenne, franchir le col de Sarenne et atteindre la haute vallée du Ferrand. Après une nuit à Clavans-le-Bas, il propose de monter sur le plateau d’Emparis en passant par le très beau village de Besse-en-Oisans, classé à l’inventaire des bâtiments de France et au cachet historique remarquable.
Certains randonneurs choisissent d’ailleurs de ne pas dormir à Clavans, mais à Besse, encore faut-il avoir le courage de rajouter encore 1,5km de marche et 150D+ à la première journée, déjà assez intense ! On peut y visiter la Maison des Alpages de Besse qui est marquée Esprit parc national.
Après la montée (1000D+) sur le plateau d’Emparis depuis Besse, par l’intérieur du massif, et la nuit au refuge des Mouterres, le tracé propose ensuite une très belle troisième journée avec la traversée du plateau d’Emparis, la descente à La Grave face à la reine Meije et la montée sur l’Alpe de Villar d’Arène.
La quatrième journée est une toute petite étape, de l’Alpe de Villar d’Arène au Monêtier-les-Bains (14km, 306D+, 900D-, aucune difficulté technique), qui permet de savourer pleinement la beauté exceptionnelle du Réou d’Arsine et du lac de la Douche.
Cela vous permet, si vous le souhaitez, de faire le détour par les lacs du glacier d’Arsine pour admirer ce décor minéral de bout du monde au pied de la montagne des Agneaux. Les randonneurs arrivant au Monêtier en début d’après-midi pourront même s’offrir une pause relaxante en allant découvrir les célèbres Grands Bains du Monêtier, sources d’eau chaude thermale connues depuis l’Antiquité…

Le tracé propose ensuite de rejoindre la Vallouise en passant par le Col d’Eychauda, itinéraire qui ne passe pas par le lac du même nom. Le Col d’Eychauda est le point de bascule entre la montagne aménagée côté Serre Chevalier et le très sauvage vallon de Chambran. Même si le hameau de Chambran donne envie de rester pour toujours, il ne faudra pas trop s’attarder, car la descente vers Vallouise est longue…
C’est ensuite la journée la plus longue et difficile de cette variante qui attend les randonneurs, avec le franchissement du redoutable col de l’Aup Martin, 24,3km pour 1621D+, pour atteindre le refuge du Pré la Chaumette, grand carrefour du GR54 en pleine montagne et passage obligé pour toutes les variantes.
Le 7e jour permet d’atteindre l’iconique refuge de Vallonpierre, carte postale de GR®54 avec les reflets du Sirac dans son lac d’altitude, et le 8e jour, la Chapelle-en-Valgaudemar, un autre village d’alpinisme célèbre des Écrins.
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Descente du col de Vallonpierre © Ariane Fornia Parc national des Écrins -
Fin de journée au refuge de Vallonpierre © Ariane Fornia Parc national des Écrins
Au 9e jour, cette variante du GR®54 passe par Villar-Loubière pour rejoindre le refuge des Souffles, une étape relativement courte et facile (10km, 975D+, pas de difficulté technique). C’est une bonne chose, car les quatre derniers jours impliquent chacun le franchissement d’un col spectaculaire.
Au 10e jour, ce sera le col de la Vaurze, entre le Valgaudemar et le Valbonnais, qui permet d’accéder au Désert-en-Valjouffrey. Ces 1330D- sont probablement la descente la plus impressionnante du GR54 !
Au 11e jour, ce sera le très beau col de Côte-Belle avec ses orgues monumentaux, permettant de relier deux villages un peu secrets du Valbonnais, le Désert-en-Valjouffrey et Valsenestre.
Au 12e jour, l’iconique col de la Muzelle permet de basculer vers l’Oisans et les eaux turquoise du lac de la Muzelle après une ascension spectaculaire (1300D+) au milieu des roches taillées.
Enfin, le 13e jour, franchir le beau col du Vallon permet de se tenir à cheval entre deux lacs, celui de la Muzelle derrière soi, celui du Lauvitel devant soi. La descente vers le Lauvitel puis le long retour au Bourg d’Oisans en fond de vallée, en passant par le joli lac de Buclet, concluent cette superbe épopée alpine.
Les autres itinéraires du GR®54 sont conçus comme des variantes divergeant de cet itinéraire originel. Voici donc les variations à partir de ce premier tracé.
Le GR®54 au départ de La Grave avec les variantes alpines
L’itinéraire au départ de La Grave est considéré comme le plus sportif des quatre, en raison de l’ajout des « variantes alpines » : des franchissements de cols d’altitude supplémentaires et l’approche au plus près d’un autre sommet mythique des Écrins, l’Olan. Il est proposé en 14 jours, 186km, 12 454m de dénivelé positif et négatif.
Arriver à La Grave en transports en commun : C’est par Grenoble (Gare SNCF) ou Briançon (GARE SNCF) que cela est le plus facile. Vous prendrez ensuite le bus Zou 55 (Grenoble-Briançon et Briançon-Grenoble) dans le sens choisi pour descendre à La Grave. L’itinéraire est desservi trois fois par jour dans les deux sens en été. Les navettes Altigo desservent aussi La Grave depuis Briançon durant l'été.
GR54 au départ de La Grave - variantes alpines
Depuis La Grave, votre première étape vous mènera à l’Alpe de Villar d’Arène, pour entrer dès le début dans une féerie alpine face à la Meije et au milieu des marmottes. Votre deuxième journée vous conduira au Monêtier-les-Bains par le Col d’Arsine, avec détour possible aux lacs du glacier d’Arsine – jusqu’ici, votre itinéraire est le même que celui des randonneurs partant de Bourg d’Oisans.
C’est le troisième jour qu’il diverge, en vous proposant la variante alpine par le Pas de l’Âne et le Col des Grangettes, qui vous permettra de passer par le superbe lac glaciaire de l’Eychauda. Attention à ne pas confondre le col de l’Eychauda (itinéraire classique du GR®54, mais qui ne permet pas de voir le lac) et le lac de l’Eychauda, auquel vous accéderez, depuis le Monêtier, par le Pas de l’Âne et le Col des Grangettes.
Cette variante augmente beaucoup les dénivelés positifs et négatifs (24km, 1350D+ et 1675D- par le col des Grangettes, contre 21,7km, 1000D+ et 1320D- par le col de l’Eychauda), mais surtout la technicité : le passage entre le Pas de l’Âne et le Col des Grangettes demande d’avoir le pied sûr et de bien vérifier les conditions d’enneigement. Une main courante est en place. On est récompensé par la vue majestueuse sur le lac glaciaire de l’Eychauda, petite banquise alpine surplombée par d’imposantes falaises.
Après Vallouise, l’itinéraire reste identique aux autres tracés jusqu’à La Chapelle-en-Valgaudemar : pour les jours 7 et 8, on vous propose de nouveau une variante alpine, par le Pas de l’Olan et le Col de Colombes. Le jour 7 vous fait monter au refuge de l’Olan (1100D+), balcon superbe sur le Valgaudemar, et le jour 8 vous propose une grande traversée sauvage au cœur des Écrins, par des lieux difficilement accessibles en randonnée à la journée, au plus près de l’Olan – une variante superbe et très fidèle à l’esprit pionnier du GR54.
Le Pas de l’Olan, le Col de Colombes, le lac Lautier sont autant de sites somptueux qui méritent bien le dénivelé supplémentaire, mais attention à l’enneigement en début de saison. Vous accéderez au refuge des Souffles par les hauteurs, et non par la vallée depuis Villar-Loubière.

Jusqu’au refuge de la Muzelle (où vous dormez au soir du jour 11), vous rejoignez ensuite les autres randonneurs sur le GR54.
C’est après le lac de la Muzelle que les chemins se séparent : alors certains randonneurs montent au col du Vallon et descendent par le lac du Lauvitel jusqu’à Bourg d’Oisans, vous descendez quant à vous jusqu’à Venosc, pour remonter ensuite par le GR®54C jusqu’à Mizoen par les balcons de la vallée du Vénéon et en passant par Mont-de-Lans.
En termes d’effort, ce passage par le GR®54C vous évite le long et éprouvant passage par le Col de Sarenne (Le Bourg d’Oisans – Clavans-le-Bas, première journée du GR54 classique, 1454D+), mais vous impose en contrepartie une très longue journée de traversée du lac de la Muzelle à Mizoen par Venosc (22,5km, le chemin comportant de nombreux lacets, 1960D-, 1020D+).
Le jour 13 est spectaculaire et très plaisant : c’est peut-être la plus belle montée sur le plateau d’Emparis.
En termes de patrimoines, cette option vous détourne du passage par le lac du Lauvitel et par le village remarquable de Besse-en-Oisans, deux sites emblématiques des Écrins (qui sont toutefois facilement accessibles en randonnée ou virée à la journée et peuvent être découverts lors d’un autre séjour dans les Écrins). En plein été, le lac du Lauvitel est d'ailleurs particulièrement fréquenté, ce qui peut surprendre les randonneurs partis depuis plusieurs jours sur les sentiers loin de la civilisation!
Vous dormirez alors au-dessus du lac du Chambon dans le beau village perché de Mizoën et vous passerez par les balcons du lac du Chambon pour monter sur le plateau d’Emparis. Ce sentier avec vue sur la vallée de la Romanche offre des panoramas exceptionnels, et la découverte de sites charmants et méconnus : les hameaux pastoraux de Mizoën, le petit lac Lovitel, le refuge des Clots avec sa vue sur la Meije, la spectaculaire cascade de tuf de Mizoën, une des plus grandes des Alpes, la tourbière au-dessus de la cascade. Cet itinéraire moins connu, mais saisissant, mérite le détour.
Votre 14e jour sera le retour à La Grave par le plateau d’Emparis – on ne saurait assez recommander le détour par les lacs Noir et Lérié.
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Le refuge des clots © Ariane Fornia Parc national des Écrins -
Sur le plateau d'Emparis © Ariane Fornia Parc national des Écrins
Le GR®54 au départ de L’Argentière-la-Bessée
Cet itinéraire est le seul qui permette une arrivée en train jusqu’au départ du sentier. Il vous faudra par contre rajouter une journée de marche à l’aller, une autre au retour, pour rejoindre le GR54 depuis l’Argentière par le Col de Pousterle. C’est pourquoi il est le plus long de tous : il est proposé en 15 jours, 223 kilomètres, pour 13 049 mètres de dénivelé positif et négatif.
Arriver à l’Argentière-la Bessée en transports en commun : vous pouvez arriver en TER à l’Argentière-la Bessée, après avoir pris des trains grande ligne jusqu’à Briançon (dont par exemple le train de nuit Paris-Briançon), Marseille, Grenoble…
GR54 au départ de l'Argentière-la-Bessée - départ gare SNCF
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La reine des alpes © Ariane Fornia Parc national des Écrins -
Le vallon du Fournel © Ariane Fornia Parc national des Écrins
Pour rejoindre le tracé du GR®54 depuis la gare, il vous faudra compter une journée de marche supplémentaire à l’aller et au retour, afin de rallier Vallouise ou d’en revenir. Il ne s’agit pas d’une grosse étape, surtout au retour : ces 15,5km sont annoncés en 6h (pour 850D+) pour aller à Vallouise, mais en 4h seulement (650D+) pour revenir de Vallouise, ce qui laisse le temps d’attraper un train.
Vous passerez par le très beau col de la Pousterle, véritable balcon ouvert sur le profond vallon du Fournel, impressionnant par son gigantisme : profond de 20 km et s’achevant sur le Pas de la Cavale, ce vallon borde le torrent de très hautes falaises aux airs canadiens. Si vous avez le temps de faire un détour, entrez sur quelques kilomètres dans le vallon de Fournel pour découvrir la réserve botanique des Deslioures, qui concentre la plus grande population au monde de reines des Alpes, superbe chardon bleu emblématique des Écrins.
Le reste de votre GR®54 sera ensuite identique au tracé décrit au départ du Bourg-d’Oisans.
Le GR®54 au départ de La-Chapelle-en-Valgaudemar
Cet itinéraire proposé en 12 jours, 188,4 km pour 11 698 mètres de dénivelé positif et négatif est le plus original de tous : il s’écarte par trois fois du circuit traditionnel pour proposer des variantes moins fréquentées.
Arriver en transports en commun à La Chapelle-en-Valgaudemar : L’arrivée à La-Chapelle-en-Valgaudemar par les transports en commun est sans doute celle qui demande le plus d’organisation. Il faudra arriver à Grenoble ou Gap en train, puis prendre le bus Grenoble-Gap T90/91 jusqu’à Saint Firmin, puis la navette estivale du Valgaudemar jusqu’à La-Chapelle-en-Valgaudemar (en saison seulement).
GR54 départ de La-Chapelle-en-Valgaudemar
Au départ du beau village d’alpinisme des Écrins qu’est La-Chapelle-en-Valgaudemar, vous monterez au refuge des Souffles par l’itinéraire classique du GR54, via Villar-Loubière. L’itinéraire du GR54 reste commun aux 4 sentiers jusqu’à Valsenestre, où vous prendrez la variante la plus originale du GR®54.
Au lieu de franchir le col de la Muzelle et d’arriver au lac de la Muzelle, vous partirez depuis Valsenestre en direction du col de la Roumeïou sur le GR54B. Vous vous enfoncez au cœur du Valbonnais, la vallée la plus secrète des Écrins, et découvrirez deux lacs méconnus en cœur de parc, le lac Labarre avec ses étonnantes teintes dues aux farines glaciaires qui le colorent, et le lac de Plan Vianney avec son impressionnante population de truites (pêche interdite). Cette étape est longue et réservée aux randonneurs endurants : avec 20,6km pour 1746D+ et 2066D-, elle est annoncée en plus de 10h30.
Vous déboucherez à La Danchère, après être passé par le Lauvitel. Cette étape promet la découverte rare d’un secteur très sauvage et préservé que peu de marcheurs arpentent. Toutefois, elle prive du passage par plusieurs sites iconiques du GR®54 : le col de la Muzelle et son mur de schiste taillé, le lac turquoise de la Muzelle, le col du Vallon à cheval entre les deux lacs de la Muzelle et du Lauvitel…
Après La Danchère, une nouvelle variante vous est proposée : le GR®54C, qui passe par Venosc, Mont-de-Lans, Mizoen et le refuge des Clots pour monter sur le plateau d’Emparis. Les journées 5 et 6 de cet itinéraire sont identiques aux journées 12 et 13 du GR54 au départ de La Grave – se référer à ce paragraphe pour une description détaillée des mérites comparés de cette variante.
En dehors de ces trois journées de variations (vos jours 4, 5 et 6 de ce GR®54 au départ de La Chapelle-en-Valgaudemar), les autres étapes sont les mêmes que sur l’itinéraire décrit au départ du Bourg-d’Oisans.

Que faire quand le col de l’Aup Martin est infranchissable ?
Les 4 variantes du GR54 décrites ci-dessus passent toutes par le Col de l’Aup Martin, point culminant du GR®54 à 2761 mètres. Mais ce col très spectaculaire, escarpé et vertigineux est parfois infranchissable en début de saison en raison de névés tardifs, qui rendent le passage trop dangereux.
Dans ce cas, on vous recommandera la variante GR54A par le Vallon du Fournel. Au départ de Vallouise, vous rejoignez le col de la Pousterle, avant de descendre dans le vallon et de le remonter sur toute sa longueur : 20 kilomètres de marche facile entre mélèzes et torrents, jusqu’au Pas de la Cavale.
À 2735 mètres, le Pas de la Cavale est situé juste en-dessous du col de l’Aup Martin (à peine trente mètres plus bas), mais son franchissement est plus aisé, même lorsqu’il reste enneigé : les pentes sont moins raides et le cheminement plus facile. Il faudra ensuite descendre jusqu’au refuge de Pré la Chaumette par un chemin bien marqué et balisé.
Il s’agit d’une très longue étape depuis Vallouise (32km, 2200D+, 1350D-), que les randonneurs choisissent parfois de raccourcir en prenant une navette jusqu’au Col de Pousterle (26km, 1600D+, 1300D-). Cette étape est bien décrite dans le topo du GR®54 édité par la Fédération Française de Randonnée Pédestre.
Regrouper des étapes ?
Pour les randonneurs pressés par le temps, il est éventuellement possible de regrouper certaines étapes pour descendre à douze ou treize jours de marche. On peut notamment envisager, en fonction de l’ampleur des étapes antérieures :
- de ne pas dormir à l’Alpe de Villar d’Arène, et de continuer jusqu’au Monêtier-les-Bains
- de ne pas dormir à La Chapelle-en-Valgaudemar, et d’enchaîner directement avec la montée au refuge des Souffles ou au refuge de l’Olan
Certains randonneurs choisissent de ne pas descendre à Valsenestre, et d’enchaîner directement du Désert-en-Valjouffrey au lac de la Muzelle, afin d’éviter les 300D+ et – de la descente au village de Valsenestre. Toutefois, il convient de ne pas sous-estimer l’ampleur de cette longue journée où le dénivelé dépassera les 2000D+, avec le franchissement tard dans la journée du col de la Muzelle qui demande énergie et concentration. On ne recommandera un tel regroupement d’étapes qu’aux randonneurs les mieux entraînés et endurants.
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Eté 2024 : Ariane et Adrien arrivent à La Grave par le bus Zou 55 Grenoble-Briançon. Leur objectif : faire le tour des Écrins, en refuge, par ses variantes alpines et vous le faire partager à travers un récit authentique et détaillé.
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L'équipe d'Itinera Magica © Ariane Fornia Parc national des Écrins
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