Le Pas de l'Olan
Montée vers le Pas de l'Olan
Montée vers le Pas de l'Olan - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
La Chapelle-en-Valgaudemar

Le Pas de l'Olan

Histoire et architecture
Point de vue
Sommet
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Arpentant l’étage alpin, cet itinéraire conduit au refuge puis au Pas de l'Olan (2695 m) d'où l'on ne peut qu'admirer le paysage de ce vallon haut perché.

Une montée soutenue et régulière mène les randonneurs en direction des cieux. La récompense est un panorama de plus en plus vaste de la vallée du Valgaudemar et des vues imprenables les faces sud-ouest et sud-est de l'Olan (3564 m), avec en satellites la Cime du Vallon (3409 m) et le pic de la Rouye (3085 m).


Description

Le sentier débute par quelques lacets dans les pierriers et se poursuit en traversant une lande de callunes. La vue se dégage petit à petit sur la vallée de Navette et le hameau des Portes qui fait face.
  1. Au croisement, prendre à droite vers le refuge de l'Olan.
  2. Puis, on arrive à l'étage montagnard, au milieu des pelouses alpines, d’où l'on retrouve la vue sur le village de la Chapelle et le refuge de l'Olan. A quelques pas de celui-ci, se trouve une vieille dalle en béton qui témoigne du passage d'une avalanche dans les années 1950.
  3. Un passage au refuge pour une rencontre avec le gardien et/ou une petite collation est toujours agréable. La dernière partie de l'ascension est vraiment admirable par son caractère alpin. Le sentier chemine entre les vieux polis glaciaires avant de finir dans les pierriers juste avant le Pas de l'Olan (2695 m). Le champ de vision s'étend alors sur l'entrée de la vallée, le Pic Turbat (3023 m) et au loin le massif du Dévoluy.
  4. Pour entamer la descente sur l'autre versant, un peu d'attention est demandée, mais sans difficulté technique. La descente s'effectue assez directement par des pentes d'éboulis puis rejoint le Clot de Combe-Froide, ancien lieu d'alpage.
  5. Ici, une intersection permet de rejoindre, plus bas, le croisement de la Bourelle pour reprendre le sentier initial.
  6. Redescendre jusqu'au parking par l'itinéraire de montée.
  • Départ : La Chapelle-en-Valgaudemar
  • Arrivée : La Chapelle-en-Valgaudemar
  • Communes traversées : La Chapelle-en-Valgaudemar

Les 13 patrimoines à découvrir

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    La cascade de Combefroide - Olivier Warluzelle - PNE
    Eau

    Cascade de Combefroide

    Au départ du sentier, se trouve une grande cascade que l'on peut approcher par une sente juste avant de gravir la côte. Située sur le torrent de Combefroide au niveau d’une escarpement rocheux, cette chute d’eau compte plusieurs ressauts et présente une hauteur de chute totale de quelques dizaines de mètres.

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    Callune vulgaire - Daniel Roche - PNE
    Flore

    Champs de callunes

    Sur une centaine de mètres de dénivelé, un recouvrement de callunes apporte du pollen pour les abeilles et des couleurs pourpres à l’automne. Sous-abrisseau persistant aux feuilles minusculeset aux petites fleurs roses, sa ressemblance avec la bruyère lui a valu l'appellation courante de bruyère commune et fausse bruyère.

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    Passerelle franchissant la gorge de la Bourelle - Dominique Vincent - PNE
    Géologie et géographie

    La gorge de la Bourelle

    Depuis la fin de l'âge glaciaire, les eaux ont incisé la roche avec le charriage des matériaux créant une petite gorge polissant la roche mère (gneiss, micaschistes). Le Parc national a relevé le défi de construire une passerelle en bois pour que les marcheurs puissent franchir cette gorge.

  • Petit patrimoine

    Jas du croisement de la Bourelle

    Juste au-dessus du panneau, il se trouve quelques ruines d'un abri d'alpage, communément appelé « jas ». Souvent bâti en pierres sèches, ce type d'abri couvert servait à protéger les troupeaux lors de la saison d'estive.

  • Marguerite des Alpes
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    Flore

    La marguerite des Alpes

    Leucanthemopsis alpina
    La marguerite des Alpes est une plante d'altitude. Vous pourrez l'observer à 3523 m, juste sous le sommet nord de l'Olan, sur l'itinéraire de la voie Escarra. Contrairement à sa cousine la marguerite brûlée, ses feuilles sont petites et rassemblée au ras du sol.
  • Façade du refuge de l'Olan
    Façade du refuge de l'Olan - Claude Dautrey - PNE
    Refuge

    Refuge de l'Olan

    Situé à 2350 m d'altitude, ce gros bâtiment construit en 1957 fut emporté par une avalanche deux ans plus tard. En témoigne une dalle de béton en contre-bas du refuge. Reconstruit en 1966, il est définitivement agrandi en 1978 avec une capacité de 54 places. Étape sur le Tour de l'Oisans (GR 54), il accueille les randonneurs à la belle saison et possède un abri d'hiver, il appartient au Club Alpin Français.

  • Ortie dioïque
    Ortie dioïque - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’ortie dioïque

    Urtica dioica
    L'ortie fait partie des plantes qui ont besoin de beaucoup d'azote pour se développer. On dit qu'elle est nitrophile, une manière charmante d'exprimer ses besoins : vos "besoins" ou ceux de n'importe quel autre animal ! Fort heureusement, les feuilles d'ortie ne gardent pas l'odeur de notre passage, et servent depuis la nuit des temps à confectionner des soupes et potées d'une très grande valeur nutritionnelle : protéines, vitamines A-B-D-E, fer…
  • Achillée millefeuille
    Achillée millefeuille - Delenatte Blandine - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’achillée millefeuille

    Achillea millefolium
    L'altitude n'est pas le domaine de prédilection de l’achillée millefeuille. Des graines de cette dernière auront sans doute profité de la toison d'une brebis ou de la semelle d'un randonneur pour se rapprocher du refuge. L'achillée tire son nom du héros grec Achille, qui grâce aux enseignements du centaure Chiron, fameux herboriste, a pu guérir sa plaie et celles de ses soldats. On l'appelle aussi "herbe à la coupure" ou "herbe au soldat", du fait de ses propriétés hémostatiques. Mais ce n'est là qu'une des innombrables propriétés médicinales de cette plante, bonne comestible par ailleurs !
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    Mer de nuages sur la vallée de La Séveraisse avec au fond l'Obiou au soleil pris du refuge de l'Olan - Jean-Philippe Telmon - PNE
    Point de vue

    Vue sur La Chapelle et les montagnes environnantes

    Le toit du refuge de l'Olan offre un remarquable belvédère sur le village de La Chapelle et les montagnes environnantes que sont l'imposant Olan, la Cime du Vallon et la Rouye. Un peu plus haut, le Pas de l'Olan propose un point de vue sur l'entrée de la vallée du Valgaudemar et sur l'autre face de l'Olan.

  • Chamois femelle
    Chamois femelle - Christophe Albert - PNE
    Faune

    Chamois, bouquetins, ...

    Tout au long du parcours, la faune est présente. Soyez attentif à l'aigle et aux vautours qui viennent prendre les vents ascendants, ainsi qu'aux chamois qui épient le monde d'en-bas. Quelques bouquetins sont parfois observés par les alpinistes sur les flancs de l'Olan, sans oublier la marmotte qui ponctuera la montée de son cri strident.

  • Histoire

    Ancien refuge du Pas de l'Olan

    En arrivant au Pas de l'Olan, on devine quelques traces du premier refuge qui se trouvait sous la paroi rocheuse. Ressemblant plutôt à une grosse cabane en bois, il fut malencontreusement écrasé par un rocher. En raison de l'éloignement avec le bas de la vallée, les hommes ont choisi de le reconstruire sur le lieu actuel.

  • L'Olan et l'entrée de la vallée du Valgaudemar
    L'Olan et l'entrée de la vallée du Valgaudemar - PNE
    Sommet

    Les « sommets » de l'Olan

    L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.

  • Gentiane jaune
    Gentiane jaune - Dominique Vincent - PNE
    Flore

    Flore d'altitude

    Avec l'amplitude altitudinale, la variété des milieux etla forte exposition sud, le cortège floristique est extrêmement riche et varié. On trouve notamment des lys orangés, qui se démarquent de leur environnement par l'éclat et l'originalité de leur couleur et des gentianes jaunesdont les racines permettent de faire une eau-de-vie amère et pleine de vertus.


Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Préférer un départ matinal car la randonnée est exposée au sud et présente un fort dénivelé. Possibilité de couper avec une nuit au refuge. Passage du Pas de l'Olan à éviter sous la pluie ou en risque d'orage.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Lieux de renseignement

Maison du Parc du Valgaudemar

Ancien Asile Saint-Paul, 05800 La Chapelle-en-Valgaudemar

http://www.ecrins-parcnational.fr/valgaudemar@ecrins-parcnational.fr04 92 55 25 19

Information, documentation et un espace d'accueil avec des expositions permanente et temporaires. La maison du Parc est labellisée «Tourisme et handicap». Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Possibilité de navette (Corps-La Chapelle-Gap). Renseignements sur https://zou.maregionsud.fr/


Accès routiers et parkings

De la N85, bifurquer sur la D985 à hauteur de St-Firmin. Poursuivre jusqu'à la Chapelle-en-Valgaudemar.

 

Stationnement :

Parking de l'Olan (1090 m)

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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