La roche du Touret
Ce sentier bien tracé mène jusqu'au hameau de la Salce qui était habité jusqu'en 1958. Ensuite, plus raide il traverse une hêtraie sèche pour enfin accéder aux anciens prés de fauche du col du Touret qui dominent les gorges du Tourot.
Description
Dans le village du Périer, passer devant l'ancien hôtel des Alpinistes et prendre à droite la rue de la Scierie à gauche du lavoir.
- Au dessus de la scierie, franchir le pont du Tourot et s'élèver par quelques lacets sur un versant calcaire. Passer deux ruines, le sentier, en balcon au dessus des gorges du Tourot, aboutit près de la ferme de la Salce.
- A une bifurcation située au sommet des prairies, prendre l'itinéraire de gauche. A proximité du col, d'anciens prés de fauche sont maintenant des pâturages pour les chamois et les chevreuils.
- Sur la crête, prendre un chemin à gauche pénétrant dans un petit bois de sapins pour accéder à la Roche du Touret, magnifique belvédère sur la vallée et sur la chaîne du Grand Armet à l'ouest.
- Revenir par ce même itinéraire.
- Départ : Le Périer
- Communes traversées : Le Périer
Les 14 patrimoines à découvrir
- Faune
Couleuvre d’Esculape
De par sa longueur atteignant deux mètres et sa luisante livrée brune, ponctuée de blanc dessus, peinte uniformément de jaune olivâtre dessous, la couleuvre d’Esculape est l’un des plus beaux reptiles de nos contrées. Agile, elle se fait volubile pour grimper dans les arbres afin de chaparder les couvées. Réfractaire aux basses températures, la couleuvre d’Esculape s’enfonce précocement dans une longue léthargie au milieu de l’automne pour ne se réveiller que tardivement au printemps.
- Géologie et géographie
Adret et ubac
Le contraste est marqué par l'opposition entre les deux versants : l'un frais et humide peuplé de résineux vert sombre : l'ubac orienté ici est-nord; l'autre chaud et sec colonisé par des hêtres aux feuillages d'un vert plus tendre : l'adret ici orienté vers l'est. L'explication première de cette différence est astronomique : la lumière du soleil, (plus rasante) moins importante en ubac qu’en adret, apporte moins d’énergie et de chaleur. Mais il est également vrai, qu’en règle générale, la maturation des forêts a commencé il y a plus longtemps sur les ubacs, négligés par l’agriculture vivrière que sur les adrets. En regardant vers l'amont, se dressent d'imposantes faces rocheuses de près de 2 000 m de dénivelé : le massif de l'Armet.
- Faune
Chamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse.
- Flore
Orchis moucheron
Son nom d’espèce lui fut donné en allusion à la forme de sa corolle. Ses fleurs attirent un grand nombre d’insectes dont certains sont capables d’explorer le contenu de ce long éperon grâce à leur longue trompe. Hélas pour les papillons, aucun nectar ne s’y cache! Néanmoins, au cours de sa visite, l’insecte détache les pollinies qui viennent se coller sur son corps et qui sont ensuite transportées vers d’autres plantes. Sa pollinisation est ainsi assurée sans que le visiteur ailé n’ait reçu la moindre récompense. L’orchis moucheron est une espèce un peu tricheuse.
- Architecture
La Salce
A la faveur de replats ensoleillés, le hameau de la Salce, dont l’origine du nom provient du mot source, a été bâti lors des fortes pressions démographiques, entre le XVIIIe et le XIXe siècles. Il subsiste, actuellement, un très beau corps de ferme et une habitation restaurée (cette maison est une propriété privée, veuillez ne pas pénétrer dans cette propriété). Récemment, le toit de la maison a été recouverte de lauzes. Traditionnellement, le bâti montagnard s’appuyait sur une architecture de cueillette : les matériaux de construction sont ceux trouvés sur place. C'est pourquoi, dans l’optique de conserver l'intégrité du patrimoine bâti, le Parc national des Ecrins recommande l’utilisation de matériaux locaux dans le cas de travaux de restauration.
- Faune
Lézard des murailles
La montée est rythmée par des bruissements dans les feuilles sèches. Dérangé alors qu'il était en train de se chauffer au soleil, un petit lézard s'enfuit à toute vitesse pour se mettre à l’abri. De coloration assez variable oscillant entre les marron et les gris, avec des marbrures plus ou moins prononcées sur les flancs, le lézard des murailles se distingue aisément de ses cousins catalans et vivipares grâce à une tache noire sur ses flancs, juste au-dessus de l’insertion des pattes avant.
- Flore
Orchidées
En empruntant ce sentier de mi-mai à mi-juin, vous découvrirez de nombreuses espèces d'orchidées : céphalanthère blanc, orchis mâle, orchis homme pendu, ophrys mouche, orchis brûlée, orchis pourpre, limodore à feuilles avortées, orchis moucheron, orchis militaire. Les orchidées forment un groupe de plantes qui regroupent 30000 espèces connues dans le monde. Elles doivent leur nom à la ressemblance de leurs doubles tubercules, qui composent leur partie souterraine, à l’anatomie masculine (du grec orkhis, testicule).
- Faune
Orvet fragile
Le long du sentier, un serpent d’environ 40 cm se tortille doucement. La tête non distincte du cou lui donne une allure de fine saucisse. En l’observant de plus près, on note la présence de paupières mobiles caractéristiques des lézards. Inoffensif, l’orvet est souvent confondu avec la vipère, alors qu'il n'a pas de marques noirâtres sur le dos. Il a des écailles brillantes généralement grises ou marron avec des nuances du jaune au rougeâtre. La femelle présente de grandes bandes sombres longitudinales. En montagne, l'orvet fragile peut atteindre exceptionnellement 2 000 m d’altitude.
- Flore
Sapinière subnaturelle
Le versant Nord du Touret abrite une sapinière subnaturelle, inexploitée depuis des générations en raison de la raideur du terrain. Le sapin blanc a besoin de très peu de lumière pour grandir et se complaît dans la pénombre. Fortement concurrencé par ses voisins, il est en mesure d'attendre plusieurs dizaines d'années que l'homme ou la nature se décide à lui offrir une place au soleil. C'est pourquoi il est difficile de déterminer son âge à partir de son aspect.
- Flore
Orchis militaire
Quel drôle de nom pour cette grâce! Toutefois, cet orchis est un peu guerrier. Ses fleurs pendent tels de petits pantins roses dont chacun est coiffé d’un casque couleurlilas. À maturité, les graines s’échappent par milliers d’une capsule. La rencontre avec le champignon symbiote propre à l’espèce est indispensable à la croissance de l’embryon et au développement d’une future plante. Rien d’étonnant à ce que notre orchis soit rarement seul. Dans les prairies, leurs tiges élancées confèrent à cette compagnie une allure martiale.
- Faune
Chevreuil d'Europe
Animal de frontières, c’est à l’orée des bois, à la lisière de l’aube et du crépuscule que le chevreuil se laisse apercevoir, notamment l'hiver quand les animaux se regroupent en petites hardes. Dans la pénombre, leur miroir, cette tache blanche sous la queue en forme de cœur pour la femelle et de haricot pour le mâle les trahit parfois. Fin, agile et rapide, le chevreuil est très discret mais laisse l’empreinte de ses frêles sabots sur la neige ou la boue jusqu’à l’étage alpin. Il est également repérable à sa "voix" forte puisqu'il émet un aboiement puissant lorsqu'il est dérangé. Au début de sa vie, le faon est couvert de taches blanches qui le camouflent. Ce « bambi » reste très souvent couché dans l’herbe. Si vous en découvrez un, ne le touchez pas : il n'est pas abandonné.
- Faune
Circaète Jean-le-Blanc
Le printemps est à peine de retour que résonnent à l'aplomb du clocher des cris perçants. Il faut lever la tête pour admirer deux grands oiseaux volant de concert, alternant voltige et surplace dans le ciel comme deux cerfs-volants argentés jouant avec le vent. Leur silhouette claire, trapue et leur tête plus sombre permettent d'identifier le Circaète Jean-le-Blanc. Il se nourrit principalement de reptiles (lézard et serpent) qu'il capture par la tête, qu'il peut régurgiter ensuite au poussin lors de l'élevage du jeune.
- Géologie et géographie
Verrous glaciaires
Un verrou glaciaire est un resserrement dans la vallée dû au relief qui n'a pas pu être érodé, ni par le glacier, ni par l'eau en fond ou sur les flancs d’une vallée. Ici deux verrous sont visibles : en amont, celui des Daurens, et en aval celui de la Barrière qui se développe sur plus de 500 m de dénivelé.
- Point de vue
Belvédère et sommet du Touret
En contrebas du sommet du Touret (1572 m), le belvédère sera la récompense de cette randonnée avec un point de vue remarquable sur la vallée de la Malsanne et les sommets environnants. En contrebas, s'étend une vaste plaine agricole où sont répartis les 18 hameaux de la commune du Périer. Les hauteurs sont jalonnées pas les sommets du Colombier, du Coiro ou encore de l'Obiou.
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Le sentier menant au col du Touret est escarpé par endroit.
Lieux de renseignement
Maison du Parc du Valbonnais
Place du Docteur Eyraud, 38740 Entraigues
Accueil, information, salle d'exposition temporaire, salle de lecture et vidéo-projection à la demande. Boutique : produits et ouvrages du Parc. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Transport
Arrêt de car : Le Périer
Accès routiers et parkings
De Valbonnais prendre la D526, traverser Entraigues et continuer jusqu'au village du Périer.
Stationnement :
En savoir plus
Source
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