La Cabane de Châtellerat
La cabane de Châtellerat
La cabane de Châtellerat - Xavier_and_Caroline - Parc national des Ecrins
Valjouffrey

La Cabane de Châtellerat

Faune
Flore
Point de vue
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Itinéraire dans la haute vallée de la Bonne à travers la végétation rase de l'étage subalpin : genévriers, bruyères, rhododendrons...

Les paysages de la vallée de la Bonne sont remarquables par la luxuriance de la végétation et les formes de reliefs hérités des grandes époques glaciaires. En ces lieux, les glaciers ont agit tels de puissants rabots, creusant et façonnant les roches les plus vulnérables. Les hautes falaises, les verrous glaciaires et les cascades sont quelques témoins de l'érosion naturelle des vallées du Valbonnais.


Description

Du parking situé à l'entrée du Désert-en-Valjouffrey, traverser le village en prenant la direction de l'est.
  1. Couper le GR 54, en franchissant le ruisseau  de la Laisse : il mène à gauche au col de Côte Belle et à droite au col de la Vaurze. Emprunter le chemin en rive droite de la Bonne qui donne accès au cœur du Parc national des Ecrins. L'entrée de cette espace protégé est matérialisée par trois panneaux d’information.
  2. Après être passé sur une passerelle à proximité de la Cascade de la Pisse, continuer sur le sentier, qui s’élève en suivant toujours le fond du vallon parmi une végétation assez rase.
  3. Lors de l'arrivée à la cabane du Châtellerat, revenir par ce même itinéraire.
  • Départ : Le-Désert-en-Valjouffrey
  • Arrivée : Le-Désert-en-Valjouffrey
  • Communes traversées : Valjouffrey

Les 13 patrimoines à découvrir

  • Le Désert en Valjouffrey (1280 m.) et les Marmes
    Le Désert en Valjouffrey (1280 m.) et les Marmes - PNE - Collection Tron Lucien
    Histoire

    Le Désert-en-Valjouffrey

    Point de sable ni de terres désolées, le nom du Désert vient du mot "essarter" qui signifie déforester, dans le but d'ouvrir une clairière. L’essartage était nécessaire à l’implantation des villages et au développement de l’agriculture de montagne. De nos jours, le Désert est un des seuls hameaux d'altitude habité toute l’année malgré la rudesse du climat montagnard.

  • Savoir-faire

    Prairies de fauche

    Toutes ces prairies où l'herbe est fauchée ont été gagnées au fil des générations, en retirant les pierres qui ont été empilées en pierriers appelés localement clapiers. Ces amoncellements de pierres délimitent les parcelles et protègent les cultures des troupeaux.

  • Pouillot véloce
    Pouillot véloce - PNE - Saulay Pascal
    Faune

    Pouillot véloce

    Oiseau qu'on entend mais qu'on ne voit pas, le Pouillot véloce est surnommé le compteur d'écus. Son chant, très facilement reconnaissable, évoque le bruit des pièces d'or qui tombent dans la caissette lorsque l'on compte les écus un par un. Vert-brun à grisâtre sur le dessus, son plumage est blanc sale dessous, chamoisé sur la poitrine avec un sourcil pâle peu visible.

  • Le vallon de Font Turbat
    Le vallon de Font Turbat - PNE - Nicollet Bernard
    Géologie et géographie

    Vallée glaciaire

    La haute vallée de la Bonne, ou Font Turbat, est une vallée glaciaire typique en forme d'auge avec des cordons morainiques marquant des étapes du retrait du glacier. Des replats ou épaulements glaciaires sont suspendus au-dessus de l'auge, large de 500 à 600 m et dont les flancs raides dominent des nappes d'éboulis et des cônes de déjection (amas de débris transportés par l'eau). Elle se termine à l'amont par un vaste cirque au pied de l'imposante paroi rocheuse de l'Olan (3 564 m), ourlée à son pied par le glacier noir de la Maye. Lors de la dernière glaciation du Würm, il y a plus de 10 000 ans, les deux glaciers de Font Turbat et de la Maye se rejoignaient et alimentaient une puissante langue glaciaire dans la vallée de la Bonne. Elle a modelé la vallée en forme d'auge en raclant et polissant ses parois rocheuses dans le granite.  Les plus basses moraines, amas de débris rocheux transporté par les glaciers, sont situées aux abords de la cabane de Châtellerat.

  • Joubarbe à toile d'araignée
    Joubarbe à toile d'araignée - PNE - Warluzelle Olivier
    Flore

    Joubarbe à toile d'araignée

    Des feuilles épaisses organisées en petites rosettes serrées dardent vers le ciel des entrelacs de poils blancs assez semblables aux pièges tissés par certaines araignées. Non moins conquérante que le rhododendron, la joubarbe à toile d’araignée est adaptée pour résister à la sécheresse. La rosette principale et les rejets plus petits, bien regroupés, constituent une véritable réserve d’eau que les feuilles charnues stockent à merveille. Elle développe également de multiples formes de pilosité qui récupèrent de la rosée.

  • Rhododendron ferrugineux
    Rhododendron ferrugineux - PNE - Vincent Dominique
    Flore

    Rhododendron

    Surnommé la rose du diable, le rhododendron ferrugineux a la capacité de s'installer parmi les blocs et les rochers là où la terre est rare. Il s'obstine à garder tout l'hiver ses feuilles rigides, luisantes et vert foncé dessus et rouille dessous d'où son nom. Tous les ans, entre la fin du mois de juillet et le début d’août, ses rameaux se couronnent d’un bouquet de fleurettes rose pourpre.

  • Grand Apollon
    Grand Apollon - PNE - Combrisson Damien
    Faune

    Apollon

    Grand papillon blanc peu craintif aux taches rouges et noires, l’Apollon est facile à voir dès la mi-juin jusqu'à la fin juillet. Il pond sur l’orpin blanc, plante vivace aux fleurs blanches vivant dans les éboulis et les pierriers. L'Apollon mâle naît bien avant la femelle et l'attend patiemment afin de procréer. A noter qu’il bénéficie d'une protection nationale : sa capture, son transport et sa destruction sont donc interdits.

  • Cincle plongeur au printemps dans un torrent
    Cincle plongeur au printemps dans un torrent - PNE - Chevalier Robert
    Faune

    Cincle plongeur

    Plus facile à observer que le pouillot véloce, le cincle plongeur vit le long des rivières et des torrents de montagne. Petit oiseau roux et gris, à la queue courte, il a le bec effilé, une tache blanche du menton à la poitrine. Cet étonnant passereau a la particularité de marcher au fond de l'eau à contre-courant, en quête de nourriture. Il s’aplatit et s’agrippe au fond avec ses doigts, ouvre ses yeux, protégés des flots par une fine membrane et repère alors vers, larves, petits crustacés et poissons.

  • Cascade de la Pisse
    Cascade de la Pisse - PNE - Nicollet Jean-Pierre
    Eau

    Cascade de la Pisse

    Né des hautes terres cristallines, le torrent rebondit de chutes en cascades jusqu'à celle de la Pisse d'une hauteur de 40 m.

  • Trace de blanchon dans la neige
    Trace de blanchon dans la neige - PNE - Corail Marc
    Faune

    Lièvre variable

    Nombreux sont les lièvres variables ou blanchons, qui vous ont observés…l’inverse est rarement vrai. Brun l’été, blanc l’hiver, le blanchon est naturellement présent dans toutes les Alpes. Comme le lièvre d'Europe dont il diffère par une taille plus petite, une queue blanche et des oreilles plus courtes, il laisse dans la neige des traces en Y dues à son mode de déplacement par bonds (il ramène les pattes arrière devant les pattes avant). D’ailleurs, ce sont souvent ses empreintes et ses quelques crottes en billes rondes et sèches qui trahissent son passage. Ses larges pattes poilues sont de véritables raquettes lui permettant de rester à la surface de la neige, même poudreuse.

  • Tarin des aulnes
    Tarin des aulnes - PNE - Combrisson Damien
    Faune

    Tarin des aulnes

    Se nourrissant principalement de graines d’aulnes, de bouleaux et de conifères, le tarin des aulnes niche uniquement dans les forêts de conifères de montagnes du Nord des Alpes au moment de la période de reproduction. Le mâle, plus coloré que la femelle, se reconnait grâce à son plumage vert-jaune vif, à son front noir et sa petite bavette sous le bec. C'est en hiver, qu'on peut l'observer couramment, parfois en bandes importantes, descendues des montagnes à la recherche de nourriture.

  • Jeune merle à plastron
    Jeune merle à plastron - PNE - Saulay Pascal
    Faune

    Merle à plastron

    Le merle à plastron s'identifie aisément : il endosse le plumage du merle noir, mais s'en distingue par une grosse bavette blanche sur la poitrine, des liserés clairs sur les plumes des ailes et du ventre. Insectes, sauterelles, vers et baies font partie de son menu. Ce merle de montagne, farouche, au vol rapide, habite les lisières des forêts de mélèzes, de pins sylvestres, d'épicéas et de pins cembro, de 1 000 à 2 500 m d'altitude. Présent dans les massifs montagneux, il niche dans les branches basses ou le tronc creux d'un arbre, une fissure de la roche ou d'un bâtiment. Essentiellement migrateur, le merle à plastron hiverne en Espagne ou en Afrique du Nord. Il est de retour dans les Alpes dès le mois de mars.

  • Renardeau
    Renardeau - PNE - Chevalier Robert
    Faune

    Renard roux

    Renart est en réalité un goupil. La renommée de son "roman" créé au XIIème siècle, est si grande que son prénom est devenu le nom de l’espèce. "Renart", devenu "Renard", est un chevalier rusé et débrouillard qui ridiculise le clergé et met en cause les gens de pouvoir, incapables de subvenir aux besoins du peuple. Il les berne allégrement, et parfois cruellement. Autre référence littéraire, Jean de la Fontaine fit intervenir « Maître Renard » dans plus de vingt fables.


Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Bouquetin des Alpes

Zone de présence du Bouquetin des Alpes

En période de mise bas et d’élevage des jeunes (juin à septembre) les bouquetins peuvent être très sensibles au dérangement notamment en cas de survol à basse altitude. Dans leur fuite les risques d’accidents sont multipliés. Merci de rester à bonne distance et d’éviter le survol de la zone.

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
juinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Pas de service de transport au départ de cette randonnée.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Maison du Parc du Valbonnais

Place du Docteur Eyraud, 38740 Entraigues

http://www.ecrins-parcnational.fr/valbonnais@ecrins-parcnational.fr04 76 30 20 61

Accueil, information, salle d'exposition temporaire, salle de lecture et vidéo-projection à la demande. Boutique : produits et ouvrages du Parc. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Accès routiers et parkings

De la commune d'Entraigues, prendre la D117 jusqu'au hameau du Désert-en-Valjouffrey.

Stationnement :

Entrée du hameau du Désert-en-Valjoufrey

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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