Cascade de la Pisse en Champsaur
Des rives du Drac blanc à la cascade de la Pisse, l'eau est le fil bleu de cette randonnée entrecoupée d'une végétation arborescente et de verts pâturages qui contrastent entre l'adret et l'ubac de la vallée.
Description
- Après le troisième virage bifurquer à gauche sur le sentier qui longe une chapelle et monte progressivement en direction du refuge du Tourond. Le sentier surplombe le torrent puis s’en rapproche jusqu’à un croisement avec l’itinéraire qui monte au Col de Venasque.
- Prendre alors à droite le sentier qui rejoint par des lacets le refuge que l’on aperçoit rapidement au dessus. Sous le refuge prendre à gauche le sentier qui s’enfonce progressivement, à flanc de versant, et qui donne l’impression d’aller buter sur les falaises du fond de la vallée.
- Approcher de la cascade sans aller complètement au bout du sentier - pour votre sécurité - puis rebrousser chemin pour revenir au refuge du Tourond et au départ de la randonnée.
- Départ : Les Fermons, Champoléon
- Arrivée : Les Fermons, Champoléon
- Communes traversées : Champoléon
Les 18 patrimoines à découvrir
- Flore
Erable champêtre
« Champêtre » suggère parcelles cultivées et champs fleuris, pistes et chemins ombragés, travail pour les uns et promenade pour les autresC’est un petit arbre touffu avec des feuilles à cinq lobes arrondis et des samares dont les ailes indiquent des directions opposées. L’érable champêtre n’est pas exigeant sur l’humidité du sol, il supporte le froid et la sécheresse. En conditions difficiles, ce n’est qu’un petit arbre qui développe fréquemment des arêtes liégeuses sur ses rameaux mais, dans un sol riche, il peut atteindre une vingtaine de mètres. C’est également une excellente plante mellifère qui peut être valorisée par la proximité d’un rucher.
- Flore
Peuplier tremble
La feuille du tremble, arrondie, à la frange sinueuse, est arrimée à un long pétiole fortement aplati qui la rend sensible au moindre souffle : un cliquetis de feuilles est bien audible par temps calme. Le tronc, élancé, a la peau lisse d’un beau gris-vert. Avec l’âge, l’écorce au pied s’épaissit, se crevasse et s’assombrit. Les trembles sont filles ou garçons. Les chatons pendants, bruns pour les mâles, verts pour les femelles, précèdent la pousse des feuilles. Le tremble gagne tous les espaces non travaillés, pâturés ou fauchés, laissés à l’abandon. Sa propagation est rapide par sa capacité à se multiplier par voie souterraine en drageons nombreux et intrépides.
- Flore
Noisetier
Cet arbuste buissonnant, de 3 à 5 m de haut, aussi appelé coudrier, prospère dans les taillis, haies et friches de plaines et de basses montagnes. Représentant la fécondité, la noisette, enfermée dans sa coque parée d’une enveloppe campanulée et herbacée, est également le symbole de la patience. En effet, neuf mois s’écouleront de la fleur très précoce au fruit automnal. Les minuscules fleurs mâles, regroupées en chatons pendants très visibles en fin d’hiver, et les fleurs femelles, serrées en un petit bourgeon brun coiffé d’une élégante houppette rouge, se retrouvent sur la même branche.
- Flore
Pommier sauvage
Présent à la fois un peu partout et un peu nulle part, le pommier sauvage n’est ni exigeant ni conquérant. Haut de 8 à 10 m, l’arbre à l’écorce gris clair et à la cime arrondie est parfois épineux. À la différence du pommier domestique, ses feuilles, plus petites et plus rondes, deviennent parfaitement glabres dessus et dessous en fin de saison. Ses fleurs roses éclosent au printemps et donnent à l’automne des petits fruits vert-jaune, plus rarement rouges, d’une saveur très acidulée.
- Flore
Frêne commun
Le frêne commun apprécie les endroits frais et ombragés. Il pousse fréquemment le long des cours d’eau. Mais en montagne, il est par excellence l’arbre des bocages. Pour certains, son nom viendrait du grec phraxis, qui signifie haie. Ici, dans le vallon du Tourond il colonise les pentes les moins entretenues. Ses rameaux opposés se terminent par de gros bourgeons très noirs. Ses fleurs apparaissent avant ses feuilles et donneront des samares, tourbillonnantes à l’automne.
- Flore
Alisier blanc
L’alouchier (autre nom de l’alisier blanc) peut atteindre une vingtaine de mètres. Bien adapté au climat montagnard, il supporte la sécheresse et les grands écarts de température. Dans toutes les montagnes françaises, vous le trouverez jusqu’aux abords de l’étage subalpin, aussi bien dans les pierriers que dans les clairières. Ses feuilles présentent un fort contraste de texture et de couleur entre les deux faces : tandis que le dessus est vert foncé, lisse et luisant, le dessous est couvert d’une pilosité très dense et très courte, couleur de neige, d’où son nom d’alisier blanc. Ses feuilles sont souvent découpées vers leur extrémité.
- Flore
Merisier
Nous voici entre ombre et lumière face au merisier, un bel arbre, très commun chez nous, dont le fût bien droit peut atteindre 20 à 25 m de hauteur. Il est aussi appelé cerisier des oiseaux à cause du succès qu’ont ses petits fruits rouges et sucrés auprès de la gent ailée. Il se plaît partout où il peut enfoncer ses racines dans des sols profonds à bonne rétention d’eau, surtout en lisière de forêt et dans les haies. Ses grandes feuilles ovales et dentées arborent des couleurs éclatantes au printemps, passant du bronze au vert foncé, et se teintent à l’automne de jaune puis de rouge. Son écorce à l’aspect satiné est à observer de près : on y découvre de fines bandes rouges horizontales qui laissent deviner un bois précieux, encore très utilisé par les luthiers, les ébénistes et les tourneurs lorsqu’il pousse dans des conditions favorables.
- Flore
Mélèze d'Europe
Doté d’une très riche palette de couleurs, changeante au cours des saisons, le mélèze a été désigné comme l’arbre de lumière. Dès le printemps, teinté de vert tendre, il se laisse caresser tant ses aiguilles sont douces. Ses rameaux se parent de chatons femelles couleur groseille et de chatons mâles d’un jaune discret. Nuancier de l’automne, il émerveille par la richesse de ses ors, mais l’hiver venu, privé de ses aiguilles, il prend un aspect mort et desséché. Le mélèze, au bois rouge-brun et à la résine ambrée abondante, unique conifère au feuillage caduc, grimpe à l’assaut des cimes.
- Faune
Le bouquetin en été
Les mâles forment des groupes et explorent le massif en quête de nouveaux territoires. Au début de l’été, les étagnes (femelles) mettent bas un cabri dans les vires herbeuses et rocheuses du massif. Par la suite, elles se regroupent en nurseries dans les hauts versants.
- Faune
Le bouquetin en automne
Les premières neiges d'automne ramènent lentement les bouquetins, surnommés "les boucs des pierres", vers les zones d'hivernage, généralement les grands versants rocheux exposés au Sud. Le pelage varie de beige à chocolat en fonction des saisons et du sexe. Mâle et femelle portent tous deux des cornes ornées d’anneaux qui poussent durant toute leur vie.
- Faune
Le bouquetin en hiver
En hiver, la femelle et le mâle se retrouvent pour le rut annuel qui assure la pérennité de l'espèce. Les barres et les vires escarpées accueillent alors les hardes. L’herbe sèche étant moins nourrissante qu’au printemps, le bouquetin passe donc plus de temps à se nourrir. Il peut perdre un tiers de son poids en hiver et ne survit que grâce aux réserves accumulées pendant l’été. Il passe autant de temps à se déplacer qu'en été mais en consacre plus pour son alimentation, au détriment du repos.
- Faune
Le bouquetin au printemps
Au printemps, l'herbe nouvelle ramène les bouquetins sur les alpages les plus bas et les prairies en fond de vallées, proche des zones d'hivernage. Les hardes de mâles se recomposent et joutent pour s'assurer un rang social. C'est à cette saison, qu'il est le plus facile de l'apercevoir. Afin de ne pas les déranger, éloignez-vous des bouquetins dès que ces derniers lèvent la tête pour vous observer. Ce comportement nous permet de comprendre que l'animal est dérangé par notre présence.
- Faune
Le bouquetin, une espèce rescapée
Face à un danger, le bouquetin ne s'enfuit pas : il se réfugie dans une paroi rocheuse où il se croit à l'abri. Cette stratégie lui a permis pendant des millénaires d'échapper aux prédateurs terrestres. Mais elle s'est révélée inefficace face à l'homme après l'invention de l'arbalète et du fusil. Résultat, le bouquetin a failli disparaître au XIXe siècle. L'espèce ne doit sa survie qu'à la protection mise en œuvre par l'Italie en créant une réserve royale dans ce qui allait devenir plus tard le Parc national du Grand Paradis, qui hébergeait la dernière population de bouquetins des Alpes.
- Flore
Sorbier des oiseleurs
Les feuilles pennées à folioles dentelées du sorbier des oiseleurs ondulent doucement dans la brise et jouent avec les rayons de soleil dans ce bois clair aux essences mélangées. Les corymbes de baies rouge vif ajoutent une touche de couleur à cette ambiance automnale fraîche et reposante. Cet arbre qui peut atteindre 20 m de haut est assez commun dans toute l’Europe, de la Sicile au cercle polaire. Dans les Ecrins, le sorbier des oiseleurs s’épanouit particulièrement bien dans les ubacs. Dans les Alpes du Sud, cette espèce peut être confondue avec le sorbier domestique, plus thermophile, aux bourgeons glabres et visqueux et aux fruits brunâtres, massifs et en formes de poires.
- Pastoralisme
Un espace de stockage
Jusqu'au début du siècle dernier, gens et bêtes de la vallée venaient s’amontagner au village du Tourond pour l’été. Les ovins broutaient l'herbe fraîche des pâturages jusqu'aux névés. Autour du refuge, les anciens clapiers reflètent la mémoire d’un passé agricole intense. Certains amoncellements de pierre délimitaient les parcelles de fauches afin de les protéger des brebis. Le chalet était réservé au stockage du foin récolté aux abords des chalets.
- Faune
Réintroduction du bouquetin
A la fin du XIXe siècle, le bouquetin a été sauvé in extremis de la disparition. Dans le massif des Écrins, quatre réintroductions ont eu lieu ; la première en 1959 dans le Combeynot. En 1977, une réintroduction dans l’Embrunais, mal préparée, a échoué, a contrario de celle de 1989-1990 dans le Valbonnais. En 1994 et 1995, une trentaine d’individus prélevés dans le Parc national de la Vanoise a été réintroduite dans la vallée de Champoléon. Depuis, les trois foyers de populations se sont installés et investissent progressivement les vallées du massif.
- Flore
Erable sycomore
Espèce montagnarde à l’enracinement profond, l’érable sycomore accompagne volontiers hêtres et sapins à l’assaut des sommets. En versant nord, il forme, avec l’orme de montagne et le tilleul à grandes feuilles, l’érablaie sur éboulis. Ce grand arbre, qui peut atteindre 30 m de haut, ressemble un peu au platane par son écorce et la découpe de ses feuilles aux cinq lobes pointus. Mais il s’en reconnait aisément par sa ramification opposée et par la forme singulière de ses fruits, les samares. Au printemps, son feuillage précoce le distingue des autres arbres encore dans la torpeur de l’hiver.
- Faune
Suivi du bouquetin
En 2013, une importante opération de capture pour marquer et équiper des bouquetins de collier GPS est mise en place dans le Champsaur, le Valbonnais et l’Oisans. D’une durée de vie d’environ 3 ans, ces colliers GPS permettent plusieurs enregistrements de localisation par jour et une transmission quotidienne des données par système satellite.
La collecte de ces données va permettre de mieux connaître les déplacements des animaux et de réaliser un point sanitaire sur les populations réintroduites dans le parc national.
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).
Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.
Lieux de renseignement
Maison du berger
Les Borels, 05260 Champoléon
Situé dans la vallée de Champoléon, ce centre d'interprétation des cultures pastorales alpines présente la vie autour du métier de berger. Une exposition, des animations pédagogiques, des formations, des actions pour la profession de berger et bien d'autres choses à découvrir. Durée de la visite 1h30 environ.
Transport
Arrêt de car : Les Fermons.
Accès routiers et parkings
À 3 km de la plaine de Chabottes sur la D944, traverser Pont du Fossé, puis à un croisement après le pont des Corbières prendre à gauche la D944A dans la vallée de Champoléon. Enfin prendre à gauche en direction "Les Fermons" et se garer sur le parking situé juste après le pont au dessus du Drac blanc.
Stationnement :
En savoir plus
Source
Signaler un problème ou une erreur
Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :