Tour du Taillefer en 6 jours
Plateau du Taillefer - Lac noir
Plateau du Taillefer - Lac noir - © Parc national des Ecrins - Thibaut Blais
La Morte

Tour du Taillefer en 6 jours

Géologie
Histoire et architecture
Point de vue
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Le Tour du Taillefer en version 6 jours, est une randonnée alpine d'envergure et accessible, qui serpente de vallées rurales en villages de montagne, de cascades en lacs, de cols en hauts plateaux.

Sommet très singulier du massif des Écrins, le Taillefer offre à quiconque vient l'approcher le souvenir d'une ambiance particulière. Pour y accéder, on emprunte des chemins ancestraux, on évolue entre hameaux de caractère et points de vue exceptionnels. Au beau milieu de ses lacs et tourbières, le haut plateau du Taillefer se dévoile et s'impose comme joyau de cette itinérance.


Description

Le tour du Taillefer se déroule en 6 étapes (avec une option possible en 5 étapes).
Le départ s'effectue de l'Alpe du Grand Serre (mais un départ du village de Valbonnais est aussi envisageable).
On commence par suivre la vallée de la Roizonne jusqu’à Lavaldens avant de s'élever dans les alpages pour rejoindre le hameau de Rif Bruyant.
Le deuxième jour permet une découverte de la vallée de la Roizonne et de ses villages, mais également de franchir le premier col de l’itinéraire, le col de Plan Collet (1 356 m) qui ouvre la vue sur le Dévoluy et les Ecrins et permet de rejoindre la vallée de Valbonnais.
Au cours du 3è jour, vous allez remonter les vallées de la Bonne puis de la Malsanne, traverser des villages, des hameaux, des prés et des bois et vous élever doucement jusqu’au col d’Ornon (1 360 m).
A partir de l’étape 4, vous quittez le fond de vallée pour côtoyer la haute montagne, en passant par le col de Corbières (1 926 m), et le petit village de montagne de Villard-Reymond (deuxième plus haut village de France).
Le lendemain, vous descendrez vers le torrent de Lignarre que vous traverserez au niveau du hameau de La Palud, avant de remonter vers le hameau d’Ornon et d’attaquer la montée qui vous mènera au refuge du Taillefer (2 056 m). Vous commencez à découvrir ces paysages magnifiques et ces ambiances si singulières du plateau des lacs que vous appréhenderez plus intensément le lendemain pour votre dernière étape qui vous ramènera à la station de l’Alpe du Grand Serre.

  • Départ : Alpe du Grand Serre
  • Arrivée : Alpe du Grand Serre
  • Communes traversées : La Morte, Lavaldens, Oris-en-Rattier, Valbonnais, Entraigues, Le Périer, Chantelouve, Ornon, Villard-Reymond, Oulles et Livet-et-Gavet

Les 25 patrimoines à découvrir

  • Savoir-faire

    Une aventure hydraulique à Lavaldens

    A la fin du XIX° siècle, l'industrie concurrence les moulins de village, qui disparaissent un à un. Paul Freynet, habitant de Lavaldens, décide d'optimiser son moulin en utilisant la force hydraulique sous toutes ses formes. La conduite forcée alimente plusieurs meules, ainsi qu'un bluttoir et un trieur. Mais également une scie battante qui permet de scier des bois en longs, une scie circulaire pour les bois courts. La grande évolution est la mise en place d'une génératrice qui produit de l'électricité. Paul Freynet alimente tout le village bien avant l'arrivée du réseau électrique dans la vallée, à la veille de la Grande Guerre.

  • Tulipa Sylvestris - Tulipe sauvage
    Tulipa Sylvestris - Tulipe sauvage - © Parc national des Écrins - Mireille Coulon
    Flore

    Tulipa Sylvestris

    Cette magnifique plante a les fleurs très souvent inclinées sur le côté, ce qui contribue à la distinguer de ses cousines horticoles. Ses pétales pointus sont d’une belle couleur d’or.  Les feuilles, d’un vert très clair, sont étroites et allongées. Cette espèce, protégée sur tout le territoire français, ne pousse pas chez les fleuristes mais en plein champs - ou sur leurs abords. Ses bulbes ont souffert de l’essor des tracteurs et du travail du sol plus en profondeur qui en a résulté. Elle a ainsi beaucoup régressé et ne subsiste que dans les parcelles où les pratiques agricoles sont restées douces : ni pesticide ni labour profond. 

  • Vautour moine - Aegypius monachus
    Vautour moine - Aegypius monachus - © Parc national des Écrins - Cyril Coursier
    Faune

    Le Vautour moine

    L' Aegypius monachus, cet immense rapace, tout de noir vêtu, se laisse lentement glisser dans le ciel en quête d’un repas froid. Très souvent en compagnie des vautours fauves, il se rapproche du sol d’un vol ramé ample et pesant, tournant de droite et de gauche sa tête grisâtre au bec énorme, son œil n’épargnant aucun détail du paysage. Objet de nombreux mythes et légendes, c’est sa calotte chauve qui lui a valu son nom…Les quatre vautours présents en France n’entrent jamais en compétition. Si le vautour fauve, à l’aide de son gros et faible bec, mange les parties molles de la charogne (viscères et muscles), le vautour moine, lui, préfère les parties dures (peau, tendons et cartilages), qu’il déchire grâce à son bec fort et tranchant. Le bec fin du percnoptère lui permet d’être perfectionniste… il nettoie parfaitement le squelette.

  • Mouflon mâle de Corse à Vallouise
    Mouflon mâle de Corse à Vallouise - © Parc national des Ecrins - Jean-Philippe Telmon
    Faune

    Le Mouflon

    Introduit depuis 1949 dans les Alpes à partir d’animaux de Corse et d’Europe centrale, c'est un ancêtre du mouton avec des cornes d’ammonites. Même si l’Union Européenne recommande une protection stricte du mouflon, il reste tiré suivant un plan de chasse. Mal adapté aux conditions alpines extrêmes, ses populations peuvent fluctuer en fonction des hivers.

  • Le village de Valbonnais
    Le village de Valbonnais - © Parc national des Ecrins - Bernard Nicollet
    Architecture

    Village de Valbonnais

    Depuis le Moyen-Age, Entraigues et Valbonnais sont les deux bourgs majeurs de la vallée. 

    De ces bourgs se dégagent une impression de cohérence malgré une grande diversité des types de constructions. 

    A Valbonnais, on notera notamment la présence de châteaux et maisons fortes aux volumes imposants, aux façades bien ordonnées, aux portes en bois sculpté signes distinctifs des notables de la bourgade.

    Autre témoin fort de l’histoire du bourg, l’ancienne gare : de 1926 à 1950, Valbonnais a été desservi par un chemin de fer à voie métrique et à traction électrique (ligne La Mure – Corps) construit pour desservir les cimenteries situées en aval, au niveau du Pont-du-Prêtre.

  • Le Circaète Jean-Le-Blanc rapporte un serpent au nid
    Le Circaète Jean-Le-Blanc rapporte un serpent au nid - © Parc national des Écrins - Robert Chevalier
    Faune

    Le Circaète Jean Leblanc

    Le printemps est à peine de retour que résonnent à l'aplomb du clocher des cris perçants. Il faut lever la tête pour admirer deux grands oiseaux volant de concert, alternant voltige et surplace dans le ciel comme deux cerfs-volants argentés jouant avec le vent. Leur silhouette claire, trapue et leur tête plus sombre permettent d'identifier le Circaète Jean-le-Blanc.  Il se nourrit principalement de reptiles (lézard et serpent) qu'il capture par la tête, qu'il peut régurgiter ensuite au poussin lors de l'élevage du jeune.

  • © Parc national des Écrins - Thierry Maillet
    Faune

    Le cincle plongeur

    Le cincle plongeur est facile à observer à condition d'être discret. Il vit le long des rivières et des torrents de montagne. Petit oiseau roux et gris, à la queue courte, il a le bec effilé, une tâche blanche du menton à la poitrine. Cet étonnant passereau a la particularité de marcher au fond de l'eau à contre-courant, en quête de nourriture. Il s’aplatit et s’agrippe au fond avec ses doigts, ouvre ses yeux, protégés des flots par une fine membrane et repère alors : vers, larves, petits crustacés et poissons.

  • Faille de Chantelouve
    Faille de Chantelouve - © Parc national des Écrins - Jean-Pierre Nicollet
    Géologie et géographie

    La faille de Chantelouve

    Située sur les communes de Chantelouve et d'Ornon et se poursuivant vers le nord et vers le sud, la faille du Col d'Ornon est un accident géologique majeur qui a permis, grâce à sa découverte et à son interprétation, de compléter la théorie de la formation de la chaîne alpine. L'interprétation géologique du site remarquable de « La Chalp de Chantelouve » a favorisé la datation et la compréhension de certaines phases de la formation des Alpes. C’est notamment à partir de l’observation de la faille du Col d’Ornon que les géologues ont développé la théorie des « blocs basculés » et compris le rôle et le mode de fonctionnement d’accidents géologiques alpins fondamentaux. Aujourd’hui, de nombreux étudiants en géologie et géologues de France et du monde entier viennent observer ce site clé.

  • Aulnaie blanche du col d'Ornon - Site Natura 2000
    Aulnaie blanche du col d'Ornon - Site Natura 2000 - © Parc national des Ecrins - Justine Coulombier
    Flore

    Aulnaie blanche

    L’aulnaie blanche est composée principalement d’aulnes blancs. Leur nom vient du fait que le dessous de leurs feuillages est recouvert d’un duvet blanchâtre et argenté. Se situant le long des torrents, l’aulnaie pour se développer a besoin de terrains régulièrement remaniés par les crues torrentielles. Du fait de nombreux travaux d’endiguement des torrents et de prélèvement de matériaux dans les lits des cours d’eau, l’Aulnaie blanche devient rare en Europe. L’Aulnaie blanche du col d’Ornon, d'intérêt national et inscrite au réseau Nature 2000, est la plus vaste de France, avec une superficie d’environ 250 ha. Elle s’observe le long de la Malsanne, du Merdaret et de la Lignarre.

  • Prairies de fauche du Col d'Ornon, Natura 2000
    Prairies de fauche du Col d'Ornon, Natura 2000 - © Parc national des Ecrins - Bernard Nicollet
    Flore

    Prairies de fauche du Col d'Ornon

    Les spécialistes agricoles considèrent qu'une prairie est naturelle dans la mesure où elle n'a subi aucun apport de fumure ni de labour durant les dix dernières années écoulées. Ces prairies sont d'une grande richesse floristique quant au nombre d'espèces de plantes et par conséquent elles accueillent une myriade d'insectes pollinisateurs, dont les abeilles domestiques évidemment.

  • Station de ski du col d'Ornon
    Station de ski du col d'Ornon - © Parc national des Ecrins - Emmanuelle Boithiot
    Petit patrimoine

    La station de ski du Col d'Ornon

    La petite station du col d’Ornon compte deux secteurs indépendants.
    Le Plan du Col (en bas) avec sa magnifique piste verte. C’est là qu’a été installé le 1er téléski de la station en 1965, aux balbutiements des sports d’hiver !
    Le téléski de Bois Barbet (en haut), créé en 1973. Ses 450 m de dénivelé et sa pente moyenne de 36% font de ce téléski une prouesse technique. Bien que ne répondant plus vraiment aux exigences de confort actuel, il poursuit sa vie de téléski difficile desservant des pistes rouges et noires exceptionnelles.
    En hiver, la station embauche 4 salariés et fonctionne grâce à un réseau de bénévoles mobilisés pour soutenir la station, véritable lieu d’animation locale et touristique.

  • Vautour fauve
    Vautour fauve - Coulon Mireille - PNE
    Faune

    Vautour fauve

    L'été, le vautour fauve quittent le site de nidification, attiré par les nombreux ovins qui paissent dans les alpages. Il prend les ascendances au-dessus des crêtes. Charognard spécialisé, il tient une place fondamentale dans la chaîne alimentaire en éliminant rapidement les cadavres, limitant ainsi les risques de dispersion dles maladies. Ce rôle de fossoyeur a longtemps provoqué chez les hommes dégoût et peur. En déclin dans les Alpes, il est de nouveau présent dans le massif des Ecrins, suite aux programmes de réintroduction conduits depuis 1980 dans les Causses et plus récemment dans les Préalpes.

  • Pensée des Alpes
    Pensée des Alpes - Mireille Coulon - PNE
    Flore

    Pensées

    En tapis de fleurs violettes, parfois jaunes, blanches ou panachée, la pensée des Alpes égaye les pelouses fraîches de ses couleurs. On la nomme aussi violette à éperon. En effet son éperon, visible au dos de la fleur, est long et seuls les insectes à longue trompe tels les papillons peuvent venir y butiner. Violettes et pensées font partie de la même famille. Pour les différencier, il suffit d'observer les deux pétales latéraux : orientés vers le bas chez les violettes, vers le haut chez les pensées. La pensée est une violette optimiste !  
  • Mélèzin d'automne
    Mélèzin d'automne - Thierry Maillet - PNE
    Flore

    Mélèze d'Europe

    Dotées d'une riche palette de couleurs en fonction des saisons, les fines et douces aiguilles du mélèze passent du vert tendre au printemps au vert émeraude en été et à l'or en automne. L'hiver venu, elles tombent et le majestueux mélèze semble desséché. Seuls persistent ses petits cônes arrondis que les oiseaux décortiquent pour picorer les graines. Les fleurs éclosent en même temps que les premières aiguilles souples du printemps : fleurs femelles en petits cônes couleur framboise et fleurs mâles en chaton jaune pâle.
  • Campanule thyrsoide dans une pelouse à grande fétuque
    Campanule thyrsoide dans une pelouse à grande fétuque - Bernard Nicolet - PNE
    Flore

    Campanule en thyrse

    Reconnaissable entre toutes, cette campanule porte des fleurs jaunes en épi très compact aussi appelé thyrse. C'est une des rares plantes alpines bisannuelle. Les graines dispersées à l'automne donnent naissance au cours de la première année à de grandes feuilles allongées, poussant en rosette. La floraison ne se produit que la seconde année, au cours de laquelle elle assure sa descendance et meurt. Cette plante se trouve sur les pelouses alpines (de 1 000 à 2 600 m d'altitude) et les rocailles, sur des sols plutôt calcaires. Dressée sur une tige épaisse, creuse et très feuillée, elle mesure de 10 à 40 cm.

  • Pipistrelle commune
    Pipistrelle commune - Jean-Pierre Nicolet - PNE
    Faune

    Pipistrelle commune

    Brune aux oreilles relativement courtes, la pipistrelle commune et la pipistrelle pygmée se disputent le titre de la plus petite chauve-souris d’Europe. La pipistrelle commune se rencontre dans des milieux écologiques très divers,même au-delà de 2 000 m d’altitude. Dès l’époque de Jules Ferry, les livres scolaires vantaient les mérites des chauves-souris. En effet, insectivores, elles consomment chaque jour le quart ou le tiers de leur poids en moustiques et autres insectes. Elles émettent des ultrasons inaudibles pour l'oreille humaine. Cette technique leur permettent de se repérer lors de déplacements nocturnes et de capturer leurs proies. On peut souvent les apercevoir autour des réverbères, chassant des insectes en vol et attirés par la lumière.

  • Villard-Reymond, le village
    Villard-Reymond, le village - © Parc national des Ecrins - Pascal Saulay
    Architecture

    Villard-Reymond

    Perché à 1640 m d'altitude, c'est le plus haut village de l'Isère, et le second plus haut de France. 40 personnes y vivent aujourd'hui (il n'y a que 6 habitants permanents), tandis qu'elles étaient presque 300 il y a 150 ans. Les pentes assez douces et l'exposition ont permis une activité agro-pastorale malgré l'altitude. Les paysans pouvaient être employés aux ardoisières d'Ornon, les femmes pouvaient travailler à domicile pour les gantiers de Grenoble. L'accès aux vallées à toujours été difficile, et en 1960 un téléphérique permet de descendre le bétail dans la plaine du Bourg d'Oisans. Aujourd'hui, on vit et on vient à Villard-Reymond pour la qualité de son environnement.

  • Savoir-faire

    Les ardoisières d'Ornon

    Dans le secteur d’Ornon, l’itinéraire permet de voir régulièrement des affleurements d’ardoise. Ces feuilles de roches noires sont ici communes. L’ardoise a longtemps été exploitée et a apporté une certaine prospérité au village. Il y a un siècle, 9 carrières employaient 250 personnes. Les ardoises étaient utilisées pour la couverture des toits, mais leur qualité était recherchée et elles étaient parfois exportées à l'étranger. Les carrières fonctionnaient l'hiver, les ouvriers étant paysans le reste de l'année. Puis les matériaux industriels ont concurrencé l'ardoise naturelle, et son exploitation s'est arrêtée vers 1950.

  • Tétra-Lyre en parade
    Tétra-Lyre en parade - © Parc national des Ecrins - Rodolphe Papet
    Faune

    Le Tétras-lyre

    Pour observer le tétras-lyre en été, il faut se lever de très bonne heure. En France, le tétras-lyre ou coq des bruyères ne se rencontre que dans les Alpes. Au printemps, le mâle au plumage noir, la queue en lyre avec les sous-caudales blanches parade pour attirer les poules. En hiver, il passe le plus clair de son temps réfugié dans des igloos creusés dans la neige pour se protéger du froid. Période où il est particulièrement sensible car il ne peut compenser l'énergie dépensée lorsqu'il quitte précipitamment son igloo au passage d'un skieur hors piste ou d'un randonneur en raquettes.

  • Chamois mâle en hiver
    Chamois mâle en hiver - Christophe Albert - PNE
    Faune

    Chamois et lagopède alpin

    Si les abords du plateau sont pâturés par des centaines de moutons, plus haut, sur les crêtes et les sommets environnants, on peut rencontrer chamois et lagopèdes alpins. Animaux emblématiques des zones d'altitude, le premier est aussi appelé " chèvre des rochers ",  tandis que le lagopède est parfois qualifié de " perdrix des neiges ". Une bonne observation de l'un ou de l'autre doit respecter leur quiétude : jumelles ou longue vue indispensables.

  • Vue sur la Jasse
    Vue sur la Jasse - Parc national des Ecrins - Fanny Giraud
    Géologie et géographie

    Périmètre temporaire de mise en défens des tourbières

    Les tourbières situées sous le Pas de l'Envious abritent des espèces protégées et/ou patrimoniales. Elles font donc désormais l'objet d'une mise en défens assurant le maintien des habitats fragiles. En restant bien sur les sentiers jalonnés, vous contribuez à la préservation d'espèces telles que le Triton alpestre, la Rossolis à feuille ronde ou encore le Tarier des prés!
  • Tourbières du plateau du Taillefer
    Tourbières du plateau du Taillefer - © Parc national des Ecrins - Justine Coulombier
    Eau

    Les tourbières du Plateau du Taillefer

    Les conditions extrêmes d’humidité, d’acidité et de froid régnant sur le plateau des lacs ne permettent pas une bonne dégradation de la matière organique qui s’accumule alors dans les dépressions et forme de la tourbe. Les tourbières sont d'une grande utilité. Ce sont des milieux remarquables, rares, fragiles et extrêmement précieux qui se caractérisent par une biodiversité exceptionnelle. On y trouve des espèces rares adaptées à ces conditions de vie difficiles (forte humidité, températures basses, sols pauvres). L’espèce végétale la plus représentée est la mousse des tourbières (sphaigne) : véritable éponge, elle peut stocker jusqu’à 30 fois son poids en eau ! Les tourbières jouent également un rôle de filtre en purifiant l’air et l’eau. Elles réduisent l’érosion, contribuent au renouvellement des nappes phréatiques, stockent naturellement le carbone, protègent des crues et des sécheresses…Menacé par les activités humaines et les changements climatiques, ce patrimoine naturel fait l’objet d’une attention toute particulière.

  • Linaigrette de Scheuchzer
    Linaigrette de Scheuchzer - © Parc national des Ecrins - Cédric Dentant
    Flore

    La Linaigrette

    Surnommées "coton sauvage", les Linaigrettes poussent sur des terres humides et acides notamment dans les tourbières du Taillefer. La Linaigrette à gaine, tout comme le Lagopède alpin ou le lièvre variable, sont des espèces fragiles, relictuelles du climat glaciaire et présentes sur ce massif. C'est une plante cotonneuse dont les plumets sont blancs et ses fruits sont regroupés en une seule boule assez fournie. Sa tige lisse est ronde contrairement aux autres espèces de linaigrettes qui sont triangulaires.

  • Le Lac Fourchu sur le Plateau du Taillefer
    Le Lac Fourchu sur le Plateau du Taillefer - © Parc national des Ecrins - Justine Coulombier
    Géologie et géographie

    Le plateau du Taillefer - site Natura 2000

    Reconnu par l'Union européenne pour son très fort intérêt écologique, le massif du Taillefer a été inscrit au réseau Natura 2000. Ce réseau est composé d'un ensemble de sites naturels européens identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats.

    Il y a 12 000 ans, le retrait du glacier du massif du Taillefer a façonné le paysage que l'on observe aujourd'hui : un plateau d'altitude situé entre 2 000 et 2 500 mètres, constellé de lacs résultant pour la plupart d’anciens surcreusements glaciaires, plateau qui s’appuie au sud sur les pentes abruptes et austères du sommet du Taillefer.

    On recense aujourd’hui sur les plateaux plus d'un millier de zones humides et de tourbières, une concentration remarquable, rare dans les Alpes françaises.

  • Somatochlora arctica
    Somatochlora arctica - © Parc national des Ecrins - Christophe Albert
    Faune

    La Cordulie Arctique

    La cordulie arctique est une libellule sombre, au corps vert métallique ou noir brillant contrastant avec ses yeux plus clairs. Elle est difficile à distinguer des autres espèces de ce genre. Dans les Ecrins, cette espèce n’est connue que dans les tourbières du plateau du Taillefer jusqu’à plus de 2000m d’altitude, qu'elle occupe notamment avec sa proche cousine Somatochlora alpestris.


Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 1720m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol soit 1750m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Attention le survol motorisé dans la zone cœur Parc National des Écrins est interdit en-dessous de 1000m sol et une réglementation spécifique s’applique au survol non-motorisé.

Voir la réglementation pour les survols non-motorisés : https://www.ecrins-parcnational.fr/les-survols-non-motorises
Voir la réglementation pour les survol motorisés : https://www.ecrins-parcnational.fr/les-survols-non-motorises
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous survolez la zone soit 1700m d'altitude !
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Sont interdits sur le plateau du Taillefer, le camping, les feux et les activités nautiques (baignade incluse). Les chiens devront être tenus en laisse. Le bivouac entre 19 h et 9 h reste autorisé, mais dans des zones dédiées. 

Certaines portions du parcours, notamment le plateau du taillefer peuvent être enneigées en début de saison, se renseigner avant de partir.

Quelques parties du parcours se situent sur des portions de route, soyez prudents.

Se reporter aux recommandations spécifiques de chaque étape.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Maison du Parc du Valbonnais

Place du Docteur Eyraud, 38740 Entraigues

http://www.ecrins-parcnational.fr/valbonnais@ecrins-parcnational.fr04 76 30 20 61

Accueil, information, salle d'exposition temporaire, salle de lecture et vidéo-projection à la demande. Boutique : produits et ouvrages du Parc. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

En train, gare SNCF de Grenoble à 40 kilomètres
www.voyages-sncf.com

En bus :

Accès routiers et parkings

Depuis Grenoble, suivre la direction Gap-Sisteron par l'autoroute A480. Prendre la sortie n°8 "Stations de l'Oisans" et suivre la D1091 direction Bourg d'Oisans. Prendre la sortie Alpe du Grand Serre et suivre la D114.

Depuis Bourg d'Oisans, suivre la D1091 direction Grenoble. A Séchilienne, emprunter la D113 puis la D114 jusqu'à la station.

 

Stationnement :

Parking du plan d'eau

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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