Boucle de l'Oussella
Sentier de l'Oussella
Sentier de l'Oussella - Mireille Coulon © Parc national des Ecrins
Réallon

Boucle de l'Oussella

Faune
Flore
Histoire et architecture
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Une agréable randonnée familiale en boucle avec un beau point de vue sur la vallée de Réallon.
La montée commence dans la fraîcheur d'un bois de hêtre puis d'une belle forêt de mélèzes avant d'arriver à d'anciens près de fauche, témoignage des activités passées. Les ruines d'anciens chalets d'alpage rappellent ce qu'était la vie en montagne. Quand le sentier passe en balcon le paysage s'ouvre en un large point de vue sur la vallée de Réallon.

Description

Du parking, traverser le pont, au carrefour du hameau prendre la direction de Chargès, remonter la rue jusqu'à la dernière maison.
  1. Prendre le sentier à droite direction l'Oussella
  2. Après la marmite de Géant et le pont, continuer à gauche direction l'Oussella. Traverser le ruisseau de la cascade et garder le sentier principal dans la hêtraie. Après quelques lacets, à la sortie du mélézin, traverser les anciens prés de fauche et un ruisseau. Franchir le ravin et le torrent de la Pissarotte pour arriver au pied d'une autre zone d'anciens prés qu'il faur remonter (cairns et flèche).
  3. Prendre à droite et cheminer jusqu'au carrefour (poteau) fin de la montée et point de vue. Suivre Les Gourniers par Le Villard. Passer devant les anciens chalets d'alpage et Fouents (point de vue) et descendre vers Le Villard. Longer le bord du ravin jusqu'au poteau (flèche droite). Après la série de lacets, prendre à droite dans le champ avant les abreuvoirs, puis à gauche 50m plus bas (petit poteau flèche). Longer un clapier d'épierrement et poursuivre par des petits lacets (cairns). Traverser la combe et rejoindre le sentier du fort.
  4. Prendre le sentier à droite direction Les Gourniers.
  5. Arrivé à la piste, suivre les Gourniers à droite (balisage GR rouge et blanc).
  6. En haut d'une montée, laisser la piste en continuant tout droit (poteau avec flèche). Rester sur le GR juqu'à rejoindre la route pour revenir au parking.
  • Départ : Parking des Gourniers, Réallon
  • Arrivée : Parking des Gourniers, Réallon
  • Communes traversées : Réallon

Les 9 patrimoines à découvrir

  • Lis martagon
    Lis martagon - Marc Corail © Parc national des Ecrins
    Flore

    Lis martagon

    Dans le sous-bois au début de l’itinéraire, il est remarquable par sa longue hampe florale dressée. Elle est agrémentée de trois à dix fleurs d’un rose violacé ponctué de pourpre qui laissent apparaître de longues étamines orangées. Il faut l'admirer sans le respirer car il est aussi beau que malodorant !
  • Hêtraie
    Hêtraie - Mireille Coulon © Parc national des Ecrins
    Flore

    Hêtraie

    Ces hêtres sont quasiment les derniers en remontant la vallée de la Durance. Cet arbre peut atteindre 40m, il se distingue par son tronc couleur gris acier, lisse et élancé, ses branches à l'horizontale et ses feuilles ovales, entières, à bords ondulés et munis de cils. Les fruits appelés faines, sont enchâssés dans une bogue hérissée de piquants qui s'ouvre au début de l'automne.
  • Pic noir à sa loge
    Pic noir à sa loge - Mireille Coulon © Parc national des Ecrins
    Faune

    Pic noir

    Ce drôle d'oiseau noir avec un casque rouge et un long bec clair est le plus grand pic des Alpes. Il est difficile à observer car il est très solitaire et méfiant. Cependant, grâce aux nombreux indices qui révèlent sa présence, il est possible de repérer son chant et ses cris très typiques et sonores. Il tambourine sans relâche pour défendre son territoire ou pour trouver des scolytes ou des fourmis charpentières.
  • Anciens près de fauche - Clapiers d'épierrement
    Anciens près de fauche - Clapiers d'épierrement - Marc Corail © Parc national des Ecrins
    Histoire

    Anciens près de fauche et clapiers d’épierrement

    Dans les anciens près de fauche traversés, les murets et clapiers d’épierrement témoignent de plusieurs siècles du travail des montagnards. Les pierres enlevées des champs étaient entassées à la périphérie. Le foin coupé était descendu au village dans des trousses de tissus, chargées sur des mulets ou des traîneaux quand ce n’était pas à dos d’homme.
  • Mélèze
    Mélèze - Damien Combrisson © Parc national des Ecrins
    Flore

    Mélèze

    Arbre pionnier d'altitude, ses aiguilles caduques sont assez fines pour laisser passer la lumière. A l'automne, elles se parent de magnifiques couleurs jaune-orangé. Ses cônes, au printemps, sont d'un violet sombre caractéristique.
  • Parade de tétras lyre
    Parade de tétras lyre - Rodolphe Papet © Parc national des Ecrins
    Faune

    Tétras lyre

    Le tétras lyre, aussi appelé « petit coq de Bruyère » fait partie de la famille des galliformes. D'une taille équivalente à une poule, le mâle possède un plumage noir à reflets bleus. La queue se termine en forme de lyre. La femelle plus discrète s'habille de brun et roux. En hiver, il s'enfonce dans la neige pour éviter le froid nocturne. Il peut passer de longues périodes dans cet igloo s'il fait mauvais temps.
  • Perdrix bartavelle
    Perdrix bartavelle - Damien Combrisson © Parc national des Ecrins
    Faune

    Perdrix bartavelle

    La bartavelle est un galliforme, comme le tétras lyre. Posée sur un promontoire pour chanter de façon saccadée. Elle est reconnaissable à son dos gris, ses flancs rayés, sa gorge blanche et son bec rouge. Elle vit en montagne sur les versants bien exposés au soleil et affectionne les rochers et les landes ouvertes où les jeunes peuvent se nourrir d’insectes indispensables à leur croissance.
  • Lézard vert
    Lézard vert - Damien Combrisson © Parc national des Ecrins
    Faune

    Lézard vert

    Ce grand lézard vert vif ponctué de noir peut atteindre 40 cm. En période nuptiale, le mâle se distingue à sa gorge bleue. Dans les Écrins, il peut atteindre 2 000 m d'altitude, dans les adrets les mieux exposés. Son activité s'étend de mi-mars à mi-octobre avec de notables exceptions lors de redoux hivernaux.
  • Circaète Jean le Blanc en vol
    Circaète Jean le Blanc en vol - Mireille Coulon © Parc national des Ecrins
    Faune

    Circaète Jean le Blanc

    Le circaète Jean-le-Blanc est un gros rapace très reconnaissable à sa face ventrale blanche et sa grosse tête souvent marron chocolat. La confusion est toutefois possible avec certaines buses variables très claires. Ce migrateur transsaharien se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques, les garrigues, les friches, les milieux rocheux mais aussi en montagne jusque dans les pelouses alpines. Le nid assez petit est souvent bâti dans les pins.

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2400m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Afin d'éviter les conflits d'usage, les chiens de compagnie sont interdits sur l'alpage traversé du 15 juin au 15 septembre par arrêté municipal.
De juin à octobre, possible présence d'un troupeau accompagné de chiens de protection.
Mieux comprendre le rôle des chiens de protection et connaitre les bons comportements à adopter en cas de rencontre : en vidéo!
Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Centre d'information des Gourniers (ouverture estivale)

Les Gourniers, 05160 Réallon

http://www.ecrins-parcnational.fr/embrunais@ecrins-parcnational.fr04 92 44 30 36

Les Gourniers
 Réallon
Tél : 04 92 44 30 36
embrunais@ecrins-parcnational.fr

En savoir plus

Maison du Parc de l'Embrunais

Place de l’Église, 05380 Châteauroux-les-Alpes

http://www.ecrins-parcnational.fr/embrunais@ecrins-parcnational.fr04 92 43 23 31

Information, documentation, exposition, projections, produits et ouvrages du Parc. Accessible aux personnes à mobilité réduite. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

Ouvert à l'année : mardi, jeudi, vendredi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.
Estival (juillet-août) : lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 15h à 18h.

En savoir plus

Transport

Pensez au covoiturage : https://www.blablacar.fr/

Accès routiers et parkings

Depuis Savines-Le-Lac (17km), prendre la D41 jusqu'à Réallon. Suivre ensuite la D241 jusqu'au hameau des Gourniers au fond de la vallée.

Stationnement :

Parking des Gourniers, Réallon

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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