Le col de Vallonpierre
La Chapelle-en-Valgaudemar

Le col de Vallonpierre

Col
Lac et glacier
Point de vue
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Au pied des hauts sommets des Ecrins, cette randonnée traverse des paysages pastoraux et minéraux, jusqu’au col de Vallonpierre.
Depuis le fond de vallée, le sentier parcourt les alpages, les prés et les torrents et atteint le refuge et le lac de Vallonpierre posés dans un écrin de verdure. En approchant le fond du cirque, la dernière ascension jusqu’au col, par les pentes de schistes, offre un final splendide faisant face au Sirac et aux sommets des Ecrins du Champsaur aux limites de L'Oisans.

Description

Du parking, prendre le sentier qui descend vers le Torrent du Gioberney et le traverser par une passerelle. Dès lors, prendre à droite et suivre l'indication « Refuge de Vallonpierre ».
  1. Arrivé au carrefour en X, continuer en face et traverser la passerelle (penser à refermer les portillons pour les moutons).
  2. Au croisement avec l'itinéraire de Chabournéou, prendre à droite par le sentier qui descend jusqu'au torrent, traverser la Séveraisse puis arriver à la cabane de Surette. 
  3. Emprunter le GR (R) 54 et cheminer au milieu des près de Surette. Franchir une dernière passerelle avant d'entamer la montée en lacets. Aboutir sur le plateau enherbé, « Le Pré », où se trouve le refuge et le lac de Vallonpierre à 2271 m.
  4. Continuer sur le même sentier et monter au Col de Vallonpierre à 2607m (prudence sur la fin, partie schisteuse glissante et assez raide).
  5. Faire demi-tour, et retrouver le chemin emprunté à l'aller, redescendre jusqu'au lac et retourner au parking. Le retour demande environ 2h30.
  • Départ : Parking du Crépon, La Chapelle-en-Valgaudemar
  • Arrivée : Parking du Crépon, La Chapelle-en-Valgaudemar
  • Communes traversées : La Chapelle-en-Valgaudemar et Champoléon

Les 18 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Le sentier du ministre

    Drôle de nom pour un sentier... Deux explications nous sont parvenues. La première serait tout simplement qu'un ministre aurait inauguré ou, tout du moins, parcouru ce sentier. La seconde, plus probable, relate que l'on appelait les ânes des ministres. En effet, ces animaux précieux pour les paysans de l'époque étaient choyés et traités comme tels. Ce sentier presque plat leur étant particulièrement bien adapté, il semble logique qu'on lui ai donné ce nom.

  • Flore

    Variété des milieux

    Au cours de cette randonnée, vous évoluerez sur les 4 orientations possibles. Cette particularité offre une variété floristique très étonnante, passant d'une végétation quasi méditerranéenne à des espèces subalpines de versant nord telles que le saule glauque (voir description ci-après). Vous marcherez longuement dans des éboulis pour piétiner ensuite de la prairie rase d'altitude aux plantes en coussinets...

  • Faune

    Les oiseaux d'altitude

    L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.

  • Faune

    La marmotte

    Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.
    Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.

  • Géologie et géographie

    Géologie impressionniste

    De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.

  • Faune

    Bouquetins

    L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite.
    Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.

  • Flore

    La soldanelle des Alpes

    Soldanella alpina
    Contrairement aux apparences, la soldanelle est une cousine des primevères. Elle talonne de près le front de neige qui fuit les assauts du soleil printanier. Ses feuilles coriaces et lisses, toutes situées à la bas, trahissent sa présence lorsque son unique hampe florale succombe aux chaleurs de l’été.
  • Flore

    Le trèfle alpin

    Trifolium alpinum
    Le trèfle alpin se reconnaît grâce à ses folioles longues et étroites ce qui lui vaut l’appellation de « pied de poule » par les bergers ! Ses fleurs sont roses. Il s’agit d’une des meilleures plantes fourragères des alpages. Ses racines sont très développées et mesurent jusqu’à un mètre de long (quand les fleurs ne font que quelques centimètres). De quoi se nourrir efficacement !
  • Flore

    Le lotier des Alpes

    Lotus corniculatus subsp. Alpinus
    Un lotier se reconnaît à ses feuilles à trois folioles (ou segments) et ses feuilles jaunes. Il est de la même famille que le trèfle ou les haricots. Les pétales du bas forment comme un petit nez retroussé, souvent noirâtre à son extrémité.
  • Flore

    Le nard raide

    Nardus stricta
    Peu apprécié des brebis, cette herbe raide forme des peuplements denses sur des sols plutôt acides. Les feuilles sont coriaces et plus ou moins piquantes. Les épis sont unilatéraux et foncés lorsqu’ils sont jeunes. Plus vieux, ils ressemblent à une arête de poisson !
  • Refuge

    Le refuge de Vallonpierre

    Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien. 

  • Flore

    La drave douteuse

    Draba dubia
    Cette plante est une des plus petites représentantes, en altitude, de la famille des brassicacées. C’est à cette dernière qu’appartiennent choux, radis, moutarde et autre colza. Ses membres se caractérisent tous par des fleurs à quatre pétales, disposés en croix. Ceux de la drave douteuse sont blancs. Ses feuilles sont constellées de petits poils étoilés.
  • Flore

    La primevère hirsute

    Primula hirsuta
    Le rose éclatant de ses corolles à gorge blanche éclaire au printemps les parois cristallines des Écrins. Les feuilles sont recouvertes sur les deux faces de poils glanduleux, stratégie qui lui permet de réduire les pertes d’eau. La primevère oreille-d’ours est jaune et préfère quant à elle, les parois calcaires. La plupart des primevères ont des origines asiatiques. Au gré des glaciations, elles se sont déplacées d’est en ouest pour peupler les Alpes d’aujourd’hui !
  • Flore

    La fétuque de Haller

    Festuca halleri
    C’est une petite herbe de pelouses d’altitude. On la rencontre aussi sur les escarpements rocheux de haute montagne. Elle est attachée au substrat siliceux. De ses épillets épais et étalés dépassent de petites pointes filiformes nommées arêtes qui distinguent les fétuques des pâturins.
  • Flore

    La véronique des Alpes

    Veronica alpina
    Les fleurs bleues de la véronique des Alpes sont réunies en une grappe dense au sommet d'une tige qui porte généralement quatre paires de petites feuilles ovales. C'est une plante caractéristique des pelouses alpines, moraines et éboulis longuement enneigés.
  • Flore

    La renoncule des Pyrénées

    Ranunculus kuepferi
    À peine la neige disparue, les pelouses voisines du refuge se parent de blancheur. C'est la floraison des renoncules des Pyrénées ! Il s'agit de profiter sans attendre de cet instant car le printemps passé, ne subsisteront que les feuilles allongées dont le vert cendré se fondra dans les herbes environnantes.
  • Flore

    La sagine glabre

    Sagina glabra
    Plante se rencontrant dans les pelouses d'altitude, elle passe souvent inaperçue à cause de sa petite taille et de son port tapissant. Cependant, lors de sa période de floraison en juillet-août, il suffit de regarder le bout de ses chaussures pour voir l'effusion de ces petites fleurs blanches.
  • Flore

    Le vulpin de Gérard

    Alopecurus alpinus
    Cette plante fait partie des herbes de l'alpage. Elle est reconnaissable à son épi ovale et à sa couleur vert cendré. La feuille la plus haute sur sa tige possède une gaine très renflée particulièrement bien visible. Le vulpin de Gérard est fréquent dans les lieux où le manteau neigeux est présent longtemps.

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

En été, les alpages traversés par l'itinéraire sont paturés par les moutons. Veiller à bien refermer les portillons.

Les pentes de schiste que traverse le sentier pour monter au col de Vallonpierre peuvent s’avérer extrêmement glissantes, surtout en cas de pluie.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Maison du Parc du Valgaudemar

Ancien Asile Saint-Paul, 05800 La Chapelle-en-Valgaudemar

http://www.ecrins-parcnational.fr/valgaudemar@ecrins-parcnational.fr04 92 55 25 19

Information, documentation et un espace d'accueil avec des expositions permanente et temporaires. La maison du Parc est labellisée «Tourisme et handicap». Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Transport/navette local(e) : https://zou.maregionsud.fr/
Pensez au covoiturage : https://www.blablacar.fr/


Accès routiers et parkings

A 26 km de Saint Firmin, prendre la D58 et la D958a jusqu'à La Chapelle en Valgaudemar. Suivre ensuite la D480 jusqu'au parking du Crépon, 800 mètres avant le refuge du Gioberney.

Stationnement :

Parking du Crépon, La Chapelle-en-Valgaudemar

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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