
Tour des refuges en Valgaudemar en 6 jours, en Trail
Partez à l’assaut de quelques uns des plus hauts cols des Écrins grâce à ce circuit en Trail. Les ascensions vers les différents sommets seront largement récompensées par les points de vue majestueux qui s’offriront à vos yeux ainsi que les paysages traversés. Les panoramas qui se dévoilent petit à petit, la beauté des lacs d’altitude, le chant des oiseaux, le vol des vautours… À chaque foulée son émerveillement.
6 étapes
Description
Plongez au plus près de la haute montagne, la vraie, grâce à cette itinérance en trail proposée ici en 6 étapes. Chaque étape est prévue dans une refuge de la FFCAM d'où émanent de délicieuses odeurs de cuisine et un esprit montagne unique.
Un départ en douceur depuis le village de la Chapelle-en-Valgaudemar emmène progressivement vers le Haut Valgaudemar où le végétal laisse petit à petit place au minéral. La fin de la première étape est couronnée par une vue imprenable sur le cirque glaciaire du Gioberney.
Après un repos bien mérité, il est temps de repartir vers Vallonpierre, son col et son lac. La rudesse du climat de haute montagne est ici très observable. Tout comme la vue vertigineuse sur le géant de pierre, le Sirac.
La suite de l’itinérance fait redescendre d’un étage pour mieux remonter. Un court passage au village de La Chapelle-en-Valgaudemar avant de grimper vers les refuges de l’Olan dans un premier temps, puis des Souffles dans un second temps. L’ambiance montagnarde est de retour avec ses torrents, ses panoramas vertigineux et ses chemins escarpés.
Pour la dernière étape, retour en vallée, sur une variante du GR® de Pays du Tour du vieux Chaillol. Un peu plus roulant mais encore très dépaysant.
Un voyage sportif dont vos jambes, mais surtout votre tête, se souviendront pendant très longtemps !
- Départ : La Chapelle-en-Valgaudemar
- Arrivée : La Chapelle-en-Valgaudemar
- Communes traversées : La Chapelle-en-Valgaudemar, Champoléon, Villar-Loubière, Valjouffrey et Saint-Maurice-en-Valgodemard
Les 98 patrimoines à découvrir

Gagée jaune - Cédric Dentant - PNE
FlorePrairies de fauche
Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.

La cascade de Combefroide - Olivier Warluzelle - PNE
Point de vueCascades et points de vue sur la vallée
Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.

Chapelle et maisons du hameau du Clot avant l'incendie de 1934 - Jean-Claude Catelan (collection)
HistoireUn parcours plein d'histoire
Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations.

Itinéraire de Tirière vue sur la vallée de Valgaudemar - Olivier Warluzelle - PNE
HistoireToponymie du Valgaudemar
Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : « réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
Maison aux portes, Valgaudemar - Stephan D'houwte - PNE
ArchitectureHabitat traditionnel
Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.

Aigle royal - Robert Chevalier - PNE
FauneAigle royal
Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin.

Architecture traditionnelle - Yves Baret - PNE
ArchitectureToune
Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
Via Clause du Clot - Dominique Vincent - PNE
Petit patrimoineVia clause
A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.

Refuge du Clot Xavier Blanc - Dominique Vincent - PNE
RefugeRefuge du Clot Xavier Blanc
Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
Randonneur sur le sentier du Ministre - Dominique Vincent - PNE
HistoireLe sentier du ministre
Drôle de nom pour un sentier... Deux explications nous sont parvenues. La première serait tout simplement qu'un ministre aurait inauguré ou, tout du moins, parcouru ce sentier. La seconde, plus probable, relate que l'on appelait les ânes des ministres. En effet, ces animaux précieux pour les paysans de l'époque étaient choyés et traités comme tels. Ce sentier presque plat leur étant particulièrement bien adapté, il semble logique qu'on lui ai donné ce nom.

FauneSérotine de Nilsson
La sérotine de Nilsson est un chauve-souris boréale, relicte glaciaire dans l'arc alpin. Adaptée au froid, elle résiste à des températures proches de -7°C sur de courtes périodes. La sérotine de Nilsson est une espèce discrète qui vit dans les forêts boréales parsemées de zones humides. Elle chasse parfois près des éclairages publiques, un des seuls endroits où il est plus aisé de l'observer. La capture de femelles sur ce site permet de croire à la présence d'une colonie au Gioberney. Il s'agirait de la première colonie de reproduction connue en France.

Le châlet-hôtel du Gioberney - PNE - Bodin Stéphane
RefugeChalet-hôtel de Gioberney
La construction du chalet-hôtel de Gioberney a commencé durant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de chantier de jeunesse. Elle a permis à quelques jeunes de la vallée d'échapper au Service du travail obligatoire (STO). Les pierres du bâtiment ont été prises sur place, taillées et appareillées au mortier de ciment. A l'époque, la route du Gioberney n'existait pas encore, elle ne verra le jour qu'en 1963. Il fallait donc monter à pied ou se faire aider par une mule afin d'accéder au refuge. La fréquentation n'a guère été importante jusqu'à la réalisation de la route.

Le sommet des Rouies vu de Gioberney - Dominique Vincent - PNE
FloreLes milieux
De 1600 m à 2450 m d'altitude, cet itinéraire est une invitation à voyager à travers différents milieux. Des myrtillers et rhododendrons au minéral des éboulis, des vertes pâtures au mélézin, ce voyage sera rythmé par la traversée de différents milieux à la faune et à la flore spécifiques.

Géologie et géographiePoli glaciaire
Le poli glaciaire une surface rocheuse qui a subit l'érosion d'un glacier. Sur ce site, il est composé de gneiss, roche dure et massive résultant d'une cristallisation de quartz, feldspath et de micas partiellement fondus. Des stries permettent de visualiser le sens de déplacement des débris de roches enchâssés dans la glace. Dans les parties fracturées, des fragments de roche ont été arrachés par la glace. Ce phénomène se nomme "débitage sous-glaciaire".

La cascade du voile de la mariée - Olivier Warluzelle - PNE
EauCascade du « Voile de la Mariée »
Le torrent du Lauzon franchit l'épaulement glaciaire et tombe en cascades successives dans l'auge glaciaire du Gioberney à travers les parois plus raides des Bancs de la Pisse. La cascade inférieure s'étale en voile de mariée. Le torrent du Lauzon conflue quelques centaines de mètres plus loin avec le torrent du Gioberney. Cette célébrité acceptera docilement de se faire photographier. Elle vous offrira son plus beau panache, ses plus belles volutes pour un souvenir mémorable.

Bouquetin mâle - PNE - Chevalier Robert
FauneBouquetin des Alpes
Le bouquetin a été réintroduit dans la vallée de Champoléon dans le Champsaur entre 1994 et 1995. Depuis 1999, les bouquetins sont venus coloniser les pentes du Gioberney et sont en train de progresser lentement vers le bas de la vallée. Certains ont été observés au dessus du rif du Sap, à l'Olan et également au niveau du lac du Lauzon. Des 30 individus initialement relâchés, il existe maintenant une population d'environ 300 individus.

Lac du Lauzon - PNE - Meeus Guido
LacLac du lauzon
Le lac du Lauzon est un lac de surcreusement glaciaire. Pendant le maximum glaciaire du Würm, il y a 10 000 ans, l'ancien glacier a creusé une cuvette dans les gneiss migmatisés fracturés par une faille nord-sud. Il est nommé lac "de pelouse" car il est soumis à des conditions climatiques clémentes avec 4 à 5 mois de dégel. Dans ces eaux, une végétation aquatique, très présente, traduit une grande productivité biologique.

Le lac du Lauzon et le Sirac - PNE - Saulay Pascal
Point de vueRegard sur le Lauzon
Le site du Lauzon, proche et accessible, offre une occasion facile de vivre la montagne. Au lever ou au coucher du soleil, profitez de la vue sur le cirque du Gioberney et du reflet du Sirac dans le lac. C'est à l'aurore ou au crépuscule que le site prend toute sa force avec d'heureuses rencontres-surprises avec la faune (à condition de savoir être patient et surtout discret).

Violette des marais - PNE - Nicollet Bernard
FloreViolette des marais
La violette des marais pousse, comme son nom l'indique, dans les milieux humides et plus particulièrement dans les tourbières. Au printemps, cette petite violette de 5 à 15 cm de haut fleurit en cinq pétales violet-gris. Comme tous les végétaux des milieux humides, sa principale menace est celle qui pèse sur la réduction ou la disparition de ce type de milieux.

Laiche en ampoules - PNE - Dentant Cédric
FloreLaîche en ampoules
La laîche en ampoules, de son nom latin carex rostrata est une plante vivace, c'est-à-dire que sa période de végétation dure plusieurs années. Espèce typique des tourbières, elle vit également aux bords des étangs. L'épi (20 à 80 cm de haut) est composé de plusieurs épillets, mâles (en bas) et femelle (en haut). Sa floraison se situe entre les mois de mai et juillet.

Linaigrette de Scheuchzer vers le lac Lauzon - PNE - Warluzelle Olivier
Géologie et géographieTourbière de transition
La tourbière est un milieu très particulier qui, par définition produit de la tourbe. Celle sur ce site est dite de "transition", c'est-à-dire qu'elle est au stade intermédiaire dans le processus de la tourbière. Cette zone humide acide se présente sous l'aspect d'un tapis spongieux de sphaignes, végétaux gorgés d'eau proches des mousses. En raison des conditions locales difficiles, peu d'insectes les colonisent, et seules les espèces très spécialisées s'y adaptent : tout petits moustiques et autres diptères.

Grenouilles rousses - Jean-Philippe Telmon - PNE
FauneGrenouille rousse
Tantôt dans l'eau, tantôt en dehors, c'est l'amphibien des cimes. Avec le triton alpestre, elle occupe la moindre flaque d'eau jusqu'à des altitudes impressionnantes (2800 m). En léthargie pendant plus de 8 mois à cause des rudesses de l'hiver, elle reste un symbole de l'adaptation à l'altitude. L'hiver, elle s'envase ou bien se glisse hors de l'eau sous des feuilles, une souche, un rocher... à l'abri du gel. Elle pond jusqu'à 4000 œufs en moyenne car, confrontée à ces conditions climatiques et à la prédation (tritons, poissons...), seuls quelques individus deviendront adultes pour assurer la pérennité de la population. Un véritable exemple d'adaptation à l'altitude !

Saxifrage musquée - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
FloreLa saxifrage musquée
Saxifraga moschata
Du latin saxum (le rocher) et frangere (briser), les saxifrages poussent dans les fissures et donnent l’impression de casser le rocher pour y faire leur place. Présente sur les parois et sommets des Écrins, la saxifrage musquée est parsemée de petites glandes la rendant très collante au toucher. Elle possède de discrètes fleurs d’un ton vert jaunâtre et des feuilles légèrement découpées et disposées en rosettes basales, la distinguant de la saxifrage fausse-mousse (S. bryoides) dont les feuilles font penser… à de la mousse !
Saxifrage à feuilles opposées - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
FloreLa saxifrage à feuilles opposées
Saxifraga oppositifolia
Cette saxifrage dispose de fleurs d’un rose somptueux qui tranche avec le terne des rochers. Ses petites feuilles triangulaires d’un vert sombre poussent de façon opposée le long de la tige, d’où son nom. Cette espèce a été observée jusqu’à 4070 m dans la face sud de la Barre des Écrins et jusqu’à 4504 m au Dom des Mischabel (Suisse) : elle détient le record d’altitude dans les Alpes !
Benoîte rampante - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
FloreLa benoîte rampante
Geum reptans
Cette plante à grandes fleurs jaunes se reconnaît aisément par ses longs stolons rougeâtres porteurs de bourgeons capables de s’enraciner en lui permettant ainsi de se propager. Ses fruits, regroupés en une sorte de chignon, s’individualisent à maturité pour être transportés par le vent et continuer la colonisation du milieu. Fixant les éboulis instables en y accumulant de l’humus, cette benoîte est ainsi une pionnière qui prépare le terrain pour l’implantation d’autres végétaux.
Glacier de la Condamine - Olivier Warluzelle - PNE
GlacierLes glaciers
Le cirque glaciaire du Gioberney propose un panorama à 180° sur les magnifiques glaciers des Rouies, de la Condamine au pied des Bans... Aujourd'hui en recul, il nous reste les polis glaciaires (dalles lissées par l'action érosive des monstres de glace) comme témoignage de leur présence passée.

Les Bans et le pic des Aupillous - Dominique Vincent - PNE
SommetLes sommets
Au fond du Valgaudemar, cette boucle permet de prendre la pleine mesure de cet « Himalaya des Alpes ». Ce cirque du Gioberney est coiffé de superbes sommets dépassant allègrement les 3000 m d'altitude. D'ouest en est, Les Rouies et ses 3589 m, le Pic du Says (3420 m), le Mont Gioberney (3352 m),la Pointe Richardson (3312 m), les célèbres Bans (3505 m) et les Aupillous à 3458 m. Avec trois cirques glaciaires qui ne faisaient qu'un et ces hauts sommets, on touche ici le domaine de l'alpinisme.

Edelweiss - Thierry Maillet - Parc national des Ecrins
FloreL’edelweiss
Leontopodium nivale
Est-il vraiment nécessaire de présenter cette star des Alpes ? La légende raconte qu'après avoir guidé les Rois mages auprès de l’Enfant Dieu et afin de ne pas faire espérer la venue d’un nouveau Messie, l’étoile préféra quitter la voûte du ciel et se divisa en une pluie d’étoiles filantes au-dessus des Alpes. Ainsi naquirent les “étoiles des glaciers”, véritables petits astres de velours blanc.
Aeshne des joncs - Olivier Warluzelle - PNE
FauneAeschne des joncs
Aux abords de la petite mare du refuge du Pigeonnier, vous pourrez avoir la surprise de voir chasser cette grande libellule, l'Aeschne des joncs. L'une des seules à s'exercer à de telles altitudes. L'essentiel de sa vie se fait au stade larvaire subaquatique. Plusieurs années sous l'eau seront nécessaires à ce grand prédateur pour finir sa croissance et atteindre sa maturité sexuelle. Dès lors, la sortie du milieu aquatique s'impose pour sa transformation en imago volant (adulte). Ce stade adulte ne dure que quelque semaines avec pour seul objectif, la reproduction. Accouplements en vol et pontes à la surface de l'eau s'enchaînent pour boucler son cycle par... la mort.

Bouquetin des Alpes - PNE
FauneBouquetin des Alpes
Le bouquetin des Alpes a failli disparaître au 19ème siècle. Il n'a dû sa survie qu'à la protection mise en œuvre en Italie et dans le Parc national de La Vanoise qui hébergeaient la dernière population. Depuis le début du programme de réintroduction de l'espèce initié avec succès en 1989, le seigneur des cimes a retrouvé sa place dans le massif des Ecrins. Le cirque du Gioberney est un lieu de prédilection pour la mise-bas, en début d'été, et propice au calme nécessaire à cette espèce. Peut-être surprendrez-vous la silhouette massive et majestueuse d'un mâle ou un tout jeune cabri faisant une démonstration de ses qualités innées d'alpinistes.

Brebis sur l'alpage - Jean-Philippe Telmon - PNE
PastoralismeVivre au rythme des brebis
Malgré ce relief austère, la vallée du Valgaudemar accueille depuis des siècles une activité pastorale intense qui rythme la vie des habitants du printemps aux premières neiges. Ca et là, vous découvrirez donc une cabane de berger sous le regard toujours étonné de ces brebis provenant d'élevages de la vallée. Les troupeaux sont constituées des races « Métisses », « Thônes et Marthod », « Lacaune » et « Mérinos », particulièrement bien adaptées aux exigences de ce relief.

HistoireLa mine de Chauvetane
Au XIXe siècle, le Valgaudemar connut une ruée minière. De nombreuses prospections permirent de découvrir quelques filons qui donnèrent naissance à des exploitations dans le vallon de Navette, au Roux ou encore à la Chauvetane pour le plomb sulfuré et la galène argentifère. Une société minière fut créée en 1861 par des anglais associés à un notaire de Saint-Firmin, la « Valgaudemar Mining Compagny Limited ». Le travail des paysans-mineurs de la vallée sur la paroi abrupte de la Chauvetane consistait d'abord à tailler dans la roche un itinéraire jusqu'au filon d'où était extrait le minerais envoyé en bas dans la Condamine. Là, des femmes le recueillaient pour charger des mules et le descendre à l'actuel refuge du Xavier Blanc, lieu de traitement des roches. L'exploitation n'étant pas rentable, l'aventure prendra définitivement fin en 1923.

Les Rouies - Olivier Warluzelle - PNE
Point de vuePaysages et sommets
Le panorama évolue tout au long de la traversée du plateau de Tirière. Au début, une vue sur le cirque de Gioberney et les sommets environnants, notamment les Rouies et son glacier, s'offrent aux randonneurs. En progressant, le Sirac s'impose et le regard domine la vallée de Surette avec une vue sur la vallée du Valgaudemar. En face, de l'autre coté du vallon de Surette, le pic de Morge semble être posé au carrefour des vallées telle une vigie.

Merle de roche - Pascal Saulay - PNE
FauneOiseaux d'altitude
Le plateau de Tirière est un endroit propice pour observer l'avifaune des milieux ouverts d'altitude. Les chants de l'alouette, du pipit spioncelle ou du rouge queue noir accompagnent cette randonnée. Au détour d'un lacet, vous pourrez observer le timide mais magnifique merle de roche ou un crécerelle en train de faire le "saint esprit", vol stationnaire qui aide à sa reconnaissance. Tirière est également un site de référence pour le suivi de la population de chamois du Parc national des Ecrins.

Petite astrance - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
FloreLa petite astrance
Astrantia minor
Cette petite plante se rencontre notamment dans les landes sur sols siliceux. Elle est facilement reconnaissable et particulièrement gracieuse avec ses délicates ombelles blanches et ses feuilles divisées en segments étroits et finement dentés.
Valériane triséquée - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
FloreLa valériane triséquée
Valeriana tripteris
La valériane triséquée tient son nom de la forme particulière de ses feuilles supérieures découpées en trois folioles distinctes. Une grande et deux petites ! Elle pousse à plus de 2500 mètres d'altitude dans les rocailles fraîches et cristallines, solidement ancrée sur un pied très ramifié.
Épilobe en épi - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
FloreL’épilobe en épi
Epilobium angustifolium
Il s’agit d’une plante de grande taille pouvant atteindre plus de 1,5m de hauteur et formant de grandes colonies. Elle se reconnaît grâce à ses fleurs roses et allongées et à ses feuilles longues et étroites. L’épilobe en épi est une plante très mellifère… fort visitée par les abeilles !
Lys martagon - Marc Corail - Parc national des Ecrins
FloreLe lis martagon
Lilium martagon
Avec une dizaine de grandes fleurs rose-violacé ponctuées de pourpre, portées par une longue hampe qui émerge de la strate herbacée, le lis martagon est assurément la star photogénique des pelouses et sous-bois de l'étage montagnard. La cueillette de cette espèce est réglementée dans les Hautes-Alpes. L'arrachage des parties souterraines est interdit de même que le colportage, la mise en vente et l'achat.
Rhubarbe des moines - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
FloreLa rhubarbe des moines
Rumex alpinus
Elle se reconnaît à ses grandes feuilles en cœur à leur base qui ressemblent un peu à celle de la rhubarbe cultivée des jardins. Elles sont d'ailleurs de la même famille botanique. Les pétioles (queues) des feuilles sont comestibles et peuvent être utilisés pour la réalisation de compote ou de tartes. Mmmm ! Cette plante est nitrophile, c'est-à-dire qu'elle apprécie les milieux riches en azote comme les reposoirs à bestiaux.
Rhododendron ferrugineux - Marion Digier - Parc national des Ecrins
FloreLe rhododendron ferrugineux
Rhododendron ferrugineum
Pendant la période de floraison, il est facile d'identifier cet arbrisseau grâce à ses bouquets roses très parfumés. On le reconnaît également grâce à la face inférieure de ses feuilles : de couleur rouille ! D'où son nom "ferrugineux"...
Bouleau verruqueux - Delenatte Blandine - Parc national des Ecrins
FloreLe bouleau verruqueux
Betula pendula
Cet arbre se reconnaît grâce à son écorce blanche, à ses branches dressées puis retombantes et à ses feuilles nettement triangulaires et doublement dentées. Au printemps, sa sève peut être récoltée pour en faire une boisson riche en oligo-éléments à utiliser en cure naturelle à la sortie de l'hiver.
Jeune chamois - Robert Chevalier - PNE
FauneLe chamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois est en montagne partout chez lui, en forêt comme dans les rochers. Porteur de cornes noires et crochues, ce proche cousin des antilopes est doté d'un odorat et d'une ouïe particulièrement développés, qui rendent son approche difficile. Cependant, à proximité du refuge de Chabournéou et dans la traversée vers celui de Vallonpierre, il vous sera assez aisé de vous régaler des cabrioles des cabris sur les névés encore présents. Le saviez-vous ? Alors qu'un marcheur s'élève de 400 m en 1 heure, le chamois est capable de remonter 1000 m en 10 minutes. Cette capacité physique lui est très utile pour fuir le danger.

Le Sirac depuis Vallonpierre - Mireille Coulon - PNE
SommetLe Sirac
Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il est là-bas, tout au fond, dressé fièrement au bout de cette vallée de la Séveraisse pour vous offrir son plus beau profil : sa face nord haute de 1500 mètres. Régulièrement, au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombéspar ses glaciers suspendus. Magique !

Chatons femelles du saule glauque et soyeux - Bernard Nicollet - PNE
FloreLe saule glauque et soyeux
A l'étage subalpin, passé la limite supérieure des forêts, on ne rencontre plus que des arbustes comme le saule glauque et soyeux. Il est observable sur le versant nord du Sirac, dans la traversée entre Chabournéou et Vallonpierre. Son vert laiteux se repère de loin. En vous approchant, vous découvrirez sa caractéristique : une pilosité soyeuse qu'il affiche sur les deux faces de ses feuilles. L'un des objectifs de cette spécificité pourrait être d'emmagasiner un maximum d'humidité et d'éviter la dessiccation. Localement très dense, il ne faut pas oublier que cette espèce n'est pas si courante...

Soldanelle des Alpes - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
FloreLa soldanelle des Alpes
Soldanella alpina
Contrairement aux apparences, la soldanelle est une cousine des primevères. Elle talonne de près le front de neige qui fuit les assauts du soleil printanier. Ses feuilles coriaces et lisses, toutes situées à la bas, trahissent sa présence lorsque son unique hampe florale succombe aux chaleurs de l’été.
Nard raide - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
FloreLe nard raide
Nardus stricta
Peu apprécié des brebis, cette herbe raide forme des peuplements denses sur des sols plutôt acides. Les feuilles sont coriaces et plus ou moins piquantes. Les épis sont unilatéraux et foncés lorsqu’ils sont jeunes. Plus vieux, ils ressemblent à une arête de poisson !
Lotier des Alpes - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
FloreLe lotier des Alpes
Lotus corniculatus subsp. Alpinus
Un lotier se reconnaît à ses feuilles à trois folioles (ou segments) et ses feuilles jaunes. Il est de la même famille que le trèfle ou les haricots. Les pétales du bas forment comme un petit nez retroussé, souvent noirâtre à son extrémité.
Trèfle alpin - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
FloreLe trèfle alpin
Trifolium alpinum
Le trèfle alpin se reconnaît grâce à ses folioles longues et étroites ce qui lui vaut l’appellation de « pied de poule » par les bergers ! Ses fleurs sont roses. Il s’agit d’une des meilleures plantes fourragères des alpages. Ses racines sont très développées et mesurent jusqu’à un mètre de long (quand les fleurs ne font que quelques centimètres). De quoi se nourrir efficacement !
Le refuge de Vallonpierre - Dominique vincent - PNE
RefugeLe refuge de Vallonpierre
Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien.

Drave douteuse - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
FloreLa drave douteuse
Draba dubia
Cette plante est une des plus petites représentantes, en altitude, de la famille des brassicacées. C’est à cette dernière qu’appartiennent choux, radis, moutarde et autre colza. Ses membres se caractérisent tous par des fleurs à quatre pétales, disposés en croix. Ceux de la drave douteuse sont blancs. Ses feuilles sont constellées de petits poils étoilés.
Primevère hirsute - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
FloreLa primevère hirsute
Primula hirsuta
Le rose éclatant de ses corolles à gorge blanche éclaire au printemps les parois cristallines des Écrins. Les feuilles sont recouvertes sur les deux faces de poils glanduleux, stratégie qui lui permet de réduire les pertes d’eau. La primevère oreille-d’ours est jaune et préfère quant à elle, les parois calcaires. La plupart des primevères ont des origines asiatiques. Au gré des glaciations, elles se sont déplacées d’est en ouest pour peupler les Alpes d’aujourd’hui !
Renoncule des Pyrénées - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
FloreLa renoncule des Pyrénées
Ranunculus kuepferi
À peine la neige disparue, les pelouses voisines du refuge se parent de blancheur. C'est la floraison des renoncules des Pyrénées ! Il s'agit de profiter sans attendre de cet instant car le printemps passé, ne subsisteront que les feuilles allongées dont le vert cendré se fondra dans les herbes environnantes.
Fétuque de Haller - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
FloreLa fétuque de Haller
Festuca halleri
C’est une petite herbe de pelouses d’altitude. On la rencontre aussi sur les escarpements rocheux de haute montagne. Elle est attachée au substrat siliceux. De ses épillets épais et étalés dépassent de petites pointes filiformes nommées arêtes qui distinguent les fétuques des pâturins.
Sagine glabre - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
FloreLa sagine glabre
Sagina glabra
Plante se rencontrant dans les pelouses d'altitude, elle passe souvent inaperçue à cause de sa petite taille et de son port tapissant. Cependant, lors de sa période de floraison en juillet-août, il suffit de regarder le bout de ses chaussures pour voir l'effusion de ces petites fleurs blanches.
Véronique des Alpes - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
FloreLa véronique des Alpes
Veronica alpina
Les fleurs bleues de la véronique des Alpes sont réunies en une grappe dense au sommet d'une tige qui porte généralement quatre paires de petites feuilles ovales. C'est une plante caractéristique des pelouses alpines, moraines et éboulis longuement enneigés.
Vulpin de Gérard - Marc Corail - Parc national des Ecrins
FloreLe vulpin de Gérard
Alopecurus alpinus
Cette plante fait partie des herbes de l'alpage. Elle est reconnaissable à son épi ovale et à sa couleur vert cendré. La feuille la plus haute sur sa tige possède une gaine très renflée particulièrement bien visible. Le vulpin de Gérard est fréquent dans les lieux où le manteau neigeux est présent longtemps.
Bouquetin des Alpes - mâle - Jean-Philippe Telmon - PNE
FauneBouquetins
L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite.
Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.
Vallon Plat, Col de Vallonpierre, Aiguille de Morges - Bernard Guidoni - PNE
Géologie et géographieGéologie impressionniste
De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.

Marmottes à leur terrier - Mireille Coulon - PNE
FauneLa marmotte
Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.
Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.
Traquet motteux - Damien Combrisson - PNE
FauneLes oiseaux d'altitude
L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.

La cascade de Combefroide - Olivier Warluzelle - PNE
EauCascade de Combefroide
Au départ du sentier, se trouve une grande cascade que l'on peut approcher par une sente juste avant de gravir la côte. Située sur le torrent de Combefroide au niveau d’un escarpement rocheux, cette chute d’eau compte plusieurs ressauts et présente une hauteur de chute totale de quelques dizaines de mètres.

Callune vulgaire - Daniel Roche - PNE
FloreChamps de callunes
Sur une centaine de mètres de dénivelé, un recouvrement de callunes apporte du pollen pour les abeilles et des couleurs pourpres à l’automne. Sous-abrisseau persistant aux feuilles minusculeset aux petites fleurs roses, sa ressemblance avec la bruyère lui a valu l'appellation courante de bruyère commune et fausse bruyère.

Passerelle franchissant la gorge de la Bourelle - Dominique Vincent - PNE
Géologie et géographieLa gorge de la Bourelle
Depuis la fin de l'âge glaciaire, les eaux ont incisé la roche avec le charriage des matériaux créant une petite gorge polissant la roche mère (gneiss, micaschistes). Le Parc national a relevé le défi de construire une passerelle en bois pour que les marcheurs puissent franchir cette gorge.

Petit patrimoineJas du croisement de la Bourelle
Juste au-dessus du panneau, il se trouve quelques ruines d'un abri d'alpage, communément appelé « jas ». Souvent bâti en pierres sèches, ce type d'abri couvert servait à protéger les troupeaux lors de la saison d'estive.

Marguerite des Alpes - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
FloreLa marguerite des Alpes
Leucanthemopsis alpina
La marguerite des Alpes est une plante d'altitude. Vous pourrez l'observer à 3523 m, juste sous le sommet nord de l'Olan, sur l'itinéraire de la voie Escarra. Contrairement à sa cousine la marguerite brûlée, ses feuilles sont petites et rassemblée au ras du sol.
Façade du refuge de l'Olan - Claude Dautrey - PNE
RefugeRefuge de l'Olan
Situé à 2350 m d'altitude, ce gros bâtiment construit en 1957 fut emporté par une avalanche deux ans plus tard. En témoigne une dalle de béton en contre-bas du refuge. Reconstruit en 1966, il est définitivement agrandi en 1978 avec une capacité de 54 places. Étape sur le Tour de l'Oisans (GR 54), il accueille les randonneurs à la belle saison et possède un abri d'hiver, il appartient au Club Alpin Français.

Ortie dioïque - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
FloreL’ortie dioïque
Urtica dioica
L'ortie fait partie des plantes qui ont besoin de beaucoup d'azote pour se développer. On dit qu'elle est nitrophile, une manière charmante d'exprimer ses besoins : vos "besoins" ou ceux de n'importe quel autre animal ! Fort heureusement, les feuilles d'ortie ne gardent pas l'odeur de notre passage, et servent depuis la nuit des temps à confectionner des soupes et potées d'une très grande valeur nutritionnelle : protéines, vitamines A-B-D-E, fer…
Achillée millefeuille - Delenatte Blandine - Parc national des Ecrins
FloreL’achillée millefeuille
Achillea millefolium
L'altitude n'est pas le domaine de prédilection de l’achillée millefeuille. Des graines de cette dernière auront sans doute profité de la toison d'une brebis ou de la semelle d'un randonneur pour se rapprocher du refuge. L'achillée tire son nom du héros grec Achille, qui grâce aux enseignements du centaure Chiron, fameux herboriste, a pu guérir sa plaie et celles de ses soldats. On l'appelle aussi "herbe à la coupure" ou "herbe au soldat", du fait de ses propriétés hémostatiques. Mais ce n'est là qu'une des innombrables propriétés médicinales de cette plante, bonne comestible par ailleurs !
Mer de nuages sur la vallée de La Séveraisse avec au fond l'Obiou au soleil pris du refuge de l'Olan - Jean-Philippe Telmon - PNE
Point de vueVue sur La Chapelle et les montagnes environnantes
Le toit du refuge de l'Olan offre un remarquable belvédère sur le village de La Chapelle et les montagnes environnantes que sont l'imposant Olan, la Cime du Vallon et la Rouye. Un peu plus haut, le Pas de l'Olan propose un point de vue sur l'entrée de la vallée du Valgaudemar et sur l'autre face de l'Olan.

Chamois femelle - Christophe Albert - PNE
FauneChamois, bouquetins, ...
Tout au long du parcours, la faune est présente. Soyez attentif à l'aigle et aux vautours qui viennent prendre les vents ascendants, ainsi qu'aux chamois qui épient le monde d'en-bas. Quelques bouquetins sont parfois observés par les alpinistes sur les flancs de l'Olan, sans oublier la marmotte qui ponctuera la montée de son cri strident.

HistoireAncien refuge du Pas de l'Olan
En arrivant au Pas de l'Olan, on devine quelques traces du premier refuge qui se trouvait sous la paroi rocheuse. Ressemblant plutôt à une grosse cabane en bois, il fut malencontreusement écrasé par un rocher. En raison de l'éloignement avec le bas de la vallée, les hommes ont choisi de le reconstruire sur le lieu actuel.

L'Olan et l'entrée de la vallée du Valgaudemar - PNE
SommetLes « sommets » de l'Olan
L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.

Gentiane jaune - Dominique Vincent - PNE
FloreFlore d'altitude
Avec l'amplitude altitudinale, la variété des milieux etla forte exposition sud, le cortège floristique est extrêmement riche et varié. On trouve notamment des lys orangés, qui se démarquent de leur environnement par l'éclat et l'originalité de leur couleur et des gentianes jaunesdont les racines permettent de faire une eau-de-vie amère et pleine de vertus.

Perdrix bartavelle - Mireille Coulon - PNE
FaunePerdrix bartavelle
La perdrix bartavelle affectionne les rochers et les landes ouvertes où les jeunes peuvent se nourrir d’insectes indispensables à leur croissance. Il n’est pas rare d'apercevoir une compagnie vers le lac Lautier ou au col de Colombe.

Triton alpestre - Michel Breuil - PNE
FauneTriton alpestre et mares
En altitude on rencontre deux espèces d'amphibien ; la Grenouille rousse et le Triton alpestre. Ce dernier est plus rare. C'est une espèce fragile et a ce titre protégée. Son stade adulte ressemble a un petit lézard. En phase aquatique le mâle présente une coloration orangée sur le ventre et la gorge. Le plus souvent lorsqu'on l'observe dans un lac il est immobile, comme en apesanteur, les pattes écartées. Si il est inquiété, un mouvement brusque de sa queue lui permet de trouver refuge sous un caillou.
Le lac est aleviné, ce qui n’est pas très propice pour les tritons qui servent de nourriture aux poissons. Par contre les mares qui se situent en dessous du lac sont indemne de poisson et accueillent des tritons alpestres qui s’y reproduisent.

Le lac du Lautier - Dominique Vincent - PNE
LacLac du Lautier
Le lac du Lautier est un site remarquable. Il est aleviné avec des truites fario et peut faire le bonheur des pécheurs.

Vue sur la vallée depuis les abords du refuge des Souffles - Olivier Warluzelle - PNE
Point de vueVues remarquables
Le point du vue sur le bas de la vallée depuis le refuge des Souffles vaut le déplacement. Le long de la traversée du col des clochettes au col de Colombe les points de vues se succèdent en donnant de multiples variations sur un même thème : une vallée de haute montagne.

Le refuge des Souffles - Olivier Warluzelle - PNE
RefugeRefuge des Souffles
Le refuge des Souffles est géré par le CAF. Un gardien vous accueille de juin à septembre. C’est l’occasion de vous restaurer en échangeant avec un professionnel de la montagne ou, si vous le souhaitez, passer une nuit en altitude, une bonne façon de scinder l'itinéraire en deux jours.

Gentiane - Olivier Warluzelle - PNE
FloreVariété floristique
L’exposition, la nature des terrains, l’altitude … occasionnent une grande variété floristique le long de l’itinéraire et surtout dans les pentes en dessous du refuge. Marjolaine, lis, laser, joubarbe, sedum, gentiane, ancolie, aconit …et bien d’autres sont au rendez vous.

Montée au refuge des Souffles par la forêt de mélèze du Lautier - Bernard Guidoni - PNE
FloreVariété des milieux
Cette randonnée est un résumé de l’adret du Valgaudemar. Elle commence dans des éboulis chauds plus ou moins végétalisés. Permet ensuite de cheminer entre pelouses, landes à genévrier myrtille, raisins d’ours…. Puis les sorbiers, alisiers et amélanchiers annoncent la reconquête prochaine de la forêt. Plus haut la hêtraie fait de l’ombre aux randonneurs, puis un joli mélézin annonce la limite supérieure du milieu forestier pour laisser place à des landes et pelouses d’altitudes. Le lac Lautier et les mares associées sont un refuge aux espèces aquatiques. Au dessus c’est le domaine du rocher et des chamois.

Tétra lyre mâle - Robert Chevalier - PNE
FauneTétras lyre
La limite supérieure de la forêt est propice à rencontrer le tétras lyre. Faisant confiance à son plumage terne la poule reste camouflée dans la végétation, il est très difficile de l’observer. Par contre les coqs noir et blanc avec des « sourcils » rouges sont moins discrets surtout pendant la période de reproduction où leur roucoulements et chuintements résonnent dans la montagne tôt le matin.

Brebis dans un mélézin - Jean-Philippe Telmon - PNE
PastoralismeBrebis en estives
Vous pourrez rencontrer au cours de votre balade des brebis en estives dans les alpages. Ce pastoralisme est ancien, pour preuve les enclos en pierres sèches appelés jas que vous pourrez remarquer ainsi qu’un abris sous roche vers le Clot. Les brebis actuellement en alpage sont issues d'élevage de la vallée ou du Bas-Champsaur.

Les arraches - Olivier Warluzelle - PNE
Géologie et géographieArraches
Depuis le refuge ou lors de la montée, une formation géologique particulière, sur la rive opposé au dessus de l’ancien hameau des Peines peut attirer votre attention. Se sont des roches d’origine sédimentaire coincées au milieu de formations cristallines qui présentent une forme d’érosion en draperie donnant l’impression qu’un tigre géant a donné des coups de griffes dans la roche. Cette morphologie particulière lui a valu le nom d’Arraches.

Le moulin de Villar-Loubière - Florence Chalandon ©
HistoireLe moulin de Villar-Loubière
En entamant votre montée soutenue vers le col de la Vaurze, ne rater pas le curieux moulin du Villar, recouvert par la végétation. Construit en 1838, ce patrimoine d'antan a été parfaitement conservé avec sa curieuse roue horizontale. Il fonctionnait d'ailleurs encore commercialement il y a une cinquantaine d'années. On y traitait le blé, mais aussi les noix et le colza. Restauré en 1979, c’est le dernier moulin en état de marche du Valgaudemar.

L'Olan et l'entrée de la vallée du Valgaudemar - PNE
Point de vueLes "sommets" de l'Olan
L'Olan est un sommet majeur du massif des Écrins. Il culmine à 3564 m et se compose de trois sommets dont le plus haut est le sommet nord. L'Olan a été gravi la première fois jusqu'au sommet central le 8 juillet 1875, puis le sommet nord, le 29 juin 1877 par le célèbre W.B.A Coolidge et son guide Almer. Une voie normale au départ du refuge de l'Olan peut, avec un guide ou de bonnes connaissances alpines, être un but d’ascension dans le Valgaudemar.

Suivi scientifique - PNE - Warluzelle Olivier
LacSuivi scientifique des lacs de Pétarel
Un protocole scientifique a été mis en place sur le lac de Pétarel afin de suivre l'évolution des poissons, du zooplancton et du phytoplancton. Ce lac constitue une singularité dans les parcs de montagnes, ils témoignent des évolutions climatiques et historiques. Ce protocole se réalise en lien avec d'autres services : l'Institut Méditérranéen de Biologie continentale et marine (IMBE), l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA) et la fédération départementale de pêche des Hautes-Alpes.

Un des lacs de Pétarel - PNE - Roche Daniel
LacLacs de Pétarel
Les lacs de Pétarel sont le reliquat d'une longue histoire géologique et glaciaire. Ils sont issus d'un surcreusement des glaciers dans le granit hercynien, roche souche du massif des Ecrins.

Géologie et géographieEnsemble minéral de l'Olan et de Turbat
Cet ensemble minéral (situé en face sur le versant opposé) constituant l'Olan et le Turbat offre une lecture intéressante des diverses couches géologiques. Ce site est caractéristique du territoire alpin. Ces dernières hautes montagnes du cœur du massif dépassent de 3 500 m le socle cristallin.

Géologie et géographieGranit du pic Turbat
Ce granit très compact (en face sur le versant opposé), constitué de grains fins, et de couleur clair est spécifique au pic Turbat. Il s'est formé à partir de gouttes granitiques qui ont remonté à travers le magma, puis ont été découvertes avec l'érosion.

Point de vuePic Turbat
Un joli 3 000 m réalisable en randonnée sportive en été, contemplative depuis le refuge des Souffles de l’ Olan. C'est aussi un joli belvédère sur la première partie de la vallée et sur la grande face nord-ouest de l'Olan. Au retour, la pause s'imposera au petit lac Lautier.

Point de vuePic de l'Olan
Le pic de l'Olan est le sommet phare de la vallée. Son versant nord-ouest est une des faces les plus hautes et sauvages des Alpes, au même titre que l'éperon Walker ou les Drus (dans le massif du Mont-Blanc). Son nom est une déformation de l'Auran qui signifiait « mont venteux ». La première ascension du sommet nord date du 29 juin 1877. Pour les alpinistes, sa course représente un bon rocher accessible à tous niveaux, accompagnée toutefois d'un guide de haute-montagne.

Point de vuePic des Souffles
Premier sommet de la vallée dépassant les 3 000 m d'altitude, il n'est guère visité par les alpinistes. Au début de l'histoire de l'alpinisme, le pic était très fréquenté par des guides locaux qui y ont ouvert les premières voies. Actuellement, une voie côtée AD (assez difficile) a été équipé. L'approche est longue mais elle vaut le détour pour son ambiance suspendue. Le passage au refuge du même nom ne laisse pas indifférent.

Point de vueCime du Vallon
La cime du Vallon est une course de neige peu difficile mais également en hiver et au printemps, une course en ski de randonné. Réalisé depuis La Chapelle-en-Valgaudemar, elle offre un dénivelé important avec 2 350 m de descente.

Le nid en dôme de fourmis rousses - PNE - Nicollet Bernard
FauneFourmis rousses
De nombreuses fourmilières sont présentes dans ce massif forestier. Les fourmilières sont composées d'accumulation de débris végétaux. Le rôle principale du dôme est la thermorégulation de la fourmilière, en particulier pour le couvain. En effet, la température des oeufs de fourmis ne doit pas dépasser 25°-30°C. Le poids de cette habitat peut être impressionnant : jusqu'à 20 kilos pour un nid de 3 mètres cubes. Les fourmilières sont, paraît-il, un signe de bonne santé de l'environnement. Veuillez respecter ces petits êtres !

Traces de chamois - Pierre-Emmanuel Dequest - PNE
FauneChamois
Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Au printemps, il est plus facilement observable avec des jumelles autour des lacs de Pétarel et parfois en solitaire dans la forêt. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse.

Myrtilles en fleurs - Christophe Albert - PNE
FloreMyrtilles
La myrtille est un sous-arbrisseau touffu dont les ramilles vertes et anguleuses portent de petites feuilles tendres, ovales et finement dentées. Ses fleurs, lie-de-vin, sont solitaires en forme de grelot. Elles donneront dès le mois d’août des baies comestibles à la pulpe violette, d’où son appellation populaire de « gueule noire ». Elle accompagne l’embrune en altitude, où des versants entiers se parent d’un rouge vif bien visible dans le paysage, l’automne venu. La myrtille constitue un complément de nourriture pour la faune baccivore (qui se nourrit de baies), frugivore ou herbivore, ce qui lui aurait valu son nom scientifique vaccinium, du latin vacca (vache).

Une batte - PNE - D'Houwt Stéphane
Savoir-faireMaison en toit de chaume
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le chaume été utilisé régulièrement pour recouvrir les maisons principalement dans les zones rurales. Par la suite, il a été délaissé au profit de l'ardoise et de la tuile. Traditionnellement, les maisons étaient construite avec les matériaux récoltés localement : les pierres étaient utilisées pour la maçonnerie et le seigle en montagne servait à couvrir la toiture. La construction d'un toit en chaume nécessite un savoir-faire local et traditionnel transmis depuis des générations de chaumier. La paille est battue, triée, peignée et liée en botte (appelé cleu dans le Valgaudemar) avant d'être posée sur une structure en bois. La technique de pose permet d'évacuer l'eau de pluie et éviter ainsi que la toiture ne se dégrade. Une batte en bois permet de battre la paille afin de donner la forme voulue à la toiture. L'épaisseur de cette couverture varie de 25 à 40 cm, et apporte une isolation thermique importante. Cette maison, située au hameau des Portes, a été restaurée avec du roseau de Camargue.

Le torrent de Navette à l'entrée des Oules du Diable - Collection PNE
ArchitecturePont des Oules
Situées en amont du village de La Chapelle, les Oules du Diable forment une gorge très étroite et particulièrement encaissée par laquelle le torrent de Navette rejoint la Séveraisse en une succession de cascades sur un dénivelé de 300 m. La puissance érosive du torrent a creusé depuis des millénaires dans ces roches très dures ces oules, du latin “olla”, qui signifie “marmite”. Le pont de pierre, qui serait d'époque romaine, surplombe ces Oules carractéristiques. A la suite d'acidents mortels, des barrières ont été installées.
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Aigle royal
Nidification de l'Aigle royal
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !
Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Gypaète barbu
Le Gypaète barbu est une espèce très sensible au dérangement tout au long du cycle de reproduction. Dans les Alpes, la population est en installation suite aux réintroductions débutées en 1987. Le nombre de couples présent est encore faible.
Les Zones de Sensibilité Majeure (ZSM) Gypaète barbu sont désignées avec les acteurs locaux.
Vous visualisez les Zones cœur, toutes les activités sont à proscrire pendant la période sensible (du 1/11 au 31/08).
Attention aux réglementations (Parcs nationaux, Réserves naturelles…) qui s’imposent aux zones Gypaètes.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
- Contact :
- Parc National des Ecrins - Yoann Bunz- 06 99 77 37 65 yoann.bunz@ecrins-parcnational.fr
Aigle royal
Nidification de l'Aigle royal
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone ! Et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 1920m.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Recommandations

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).
Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.
Lieux de renseignement
Maison du Parc du Valgaudemar
Ancien Asile Saint-Paul, 05800 La Chapelle-en-Valgaudemar
Information, documentation et un espace d'accueil avec des expositions permanente et temporaires. La maison du Parc est labellisée «Tourisme et handicap». Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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