Du refuge de Chabournéou au refuge de Vallonpierre
Tapie fleuri au pieds du Sirac, depuis Vallonpierre
Tapie fleuri au pieds du Sirac, depuis Vallonpierre - © Parc national des Ecrins - Mireille Coulon
La Chapelle-en-Valgaudemar

6. Du refuge de Chabournéou au refuge de Vallonpierre

Faune
Lac et glacier
Pastoralisme
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Cette étape montagnarde est la dernière de l'itinérance à côtoyer le monde minéral et glaciaire.

Le sentier traverse la montagne du Sirac au pied de son imposante face nord. On y sent le monde froid et minéral des hauts sommets alpins, tout en profitant d'une belle vue sur l'étape de la veille.

 

Tommy Bulle


Description

De la terrasse du refuge de Chabournéou, partir plein sud sur le sentier à flanc de montagne.  À quelques pas, un panneau donne  la direction du refuge de Vallonpierre. Ce sentier conduit jusqu'au refuge sans rencontrer d'autre bifurcation. Dans un premier temps, le chemin monte tranquillement dans la végétation et traverse quelques torrents qui descendent des neiges éternelles. Puis  à proximité de l'aplomb du sommet « est » du Sirac le sentier franchit une barre rocheuse. Quelques aménagements sont présents, trois barres de fer aident pour se hisser vers le haut. Bien suivre les lacets afin d'éviter de s’engouffrer dans le petit couloir sous les dites barres de fer. Le sentier longe de façon débonnaire le versant nord s'approchant tantôt de la glace tantôt des rochers. Deux passages sont encore à négocier avec prudence. Le premier est à l'abord d'une dalle qu'il faut passer en prenant bien sur la gauche (marque de peinture). Être vigilant : sur la droite se trouve une sente d'animaux qu'il ne faut pas suivre. Avant d'arriver sur le « plancher des vaches », le sentier passe sur une vire large mais nécessitant tout de même de la prudence. À la fin du versant, le chemin contourne la montagne et commence à redescendre vers les pâturages. De là le sentier chemine entre des chaos de blocs rocheux, traverse du terrain morainique et s’échoue sur une plaine recouverte d'une mirifique pelouse. Le refuge est là, avec son petit lac et l'imposante face ouest du Sirac.

  • Départ : Refuge de Chabournéou
  • Arrivée : Refuge de Vallonpierre
  • Communes traversées : La Chapelle-en-Valgaudemar

Les 21 patrimoines à découvrir

  • Petite astrance
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    La petite astrance

    Astrantia minor
    Cette petite plante se rencontre notamment dans les landes sur sols siliceux. Elle est facilement reconnaissable et particulièrement gracieuse avec ses délicates ombelles blanches et ses feuilles divisées en segments étroits et finement dentés.
  • Valériane triséquée
    Valériane triséquée - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
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    La valériane triséquée

    Valeriana tripteris
    La valériane triséquée tient son nom de la forme particulière de ses feuilles supérieures découpées en trois folioles distinctes. Une grande et deux petites ! Elle pousse à plus de 2500 mètres d'altitude dans les rocailles fraîches et cristallines, solidement ancrée sur un pied très ramifié.
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    Épilobe en épi - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
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    L’épilobe en épi

    Epilobium angustifolium
    Il s’agit d’une plante de grande taille pouvant atteindre plus de 1,5m de hauteur et formant de grandes colonies. Elle se reconnaît grâce à ses fleurs roses et allongées et à ses feuilles longues et étroites. L’épilobe en épi est une plante très mellifère… fort visitée par les abeilles !

  • Lys martagon
    Lys martagon - Marc Corail - Parc national des Ecrins
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    Le lis martagon

    Lilium martagon
    Avec une dizaine de grandes fleurs rose-violacé ponctuées de pourpre, portées par une longue hampe qui émerge de la strate herbacée, le lis martagon est assurément la star photogénique des pelouses et sous-bois de l'étage montagnard. La cueillette de cette espèce est réglementée dans les Hautes-Alpes. L'arrachage des parties souterraines est interdit de même que le colportage, la mise en vente et l'achat.
  • Rhubarbe des moines
    Rhubarbe des moines - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
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    La rhubarbe des moines

    Rumex alpinus
    Elle se reconnaît à ses grandes feuilles en cœur à leur base qui ressemblent un peu à celle de la rhubarbe cultivée des jardins. Elles sont d'ailleurs de la même famille botanique. Les pétioles (queues) des feuilles sont comestibles et peuvent être utilisés pour la réalisation de compote ou de tartes. Mmmm ! Cette plante est nitrophile, c'est-à-dire qu'elle apprécie les milieux riches en azote comme les reposoirs à bestiaux.
  • Rhododendron ferrugineux
    Rhododendron ferrugineux - Marion Digier - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le rhododendron ferrugineux

    Rhododendron ferrugineum
    Pendant la période de floraison, il est facile d'identifier cet arbrisseau grâce à ses bouquets roses très parfumés. On le reconnaît également grâce à la face inférieure de ses feuilles : de couleur rouille ! D'où son nom "ferrugineux"...
  • Bouleau verruqueux
    Bouleau verruqueux - Delenatte Blandine - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le bouleau verruqueux

    Betula pendula
    Cet arbre se reconnaît grâce à son écorce blanche, à ses branches dressées puis retombantes et à ses feuilles nettement triangulaires et doublement dentées. Au printemps, sa sève peut être récoltée pour en faire une boisson riche en oligo-éléments à utiliser en cure naturelle à la sortie de l'hiver.
  • Jeune chamois
    Jeune chamois - Robert Chevalier - PNE
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    Le chamois

    Animal emblématique des Alpes, le chamois est en montagne partout chez lui, en forêt comme dans les rochers. Porteur de cornes noires et crochues, ce proche cousin des antilopes est doté d'un odorat et d'une ouïe particulièrement développés, qui rendent son approche difficile. Cependant, à proximité du refuge de Chabournéou et dans la traversée vers celui de Vallonpierre, il vous sera assez aisé de vous régaler des cabrioles des cabris sur les névés encore présents. Le saviez-vous ? Alors qu'un marcheur s'élève de 400 m en 1 heure, le chamois est capable de remonter 1000 m en 10 minutes. Cette capacité physique lui est très utile pour fuir le danger.

  • Le Sirac depuis Vallonpierre
    Le Sirac depuis Vallonpierre - Mireille Coulon - PNE
    Sommet

    Le Sirac

    Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il est là-bas, tout au fond, dressé fièrement au bout de cette vallée de la Séveraisse pour vous offrir son plus beau profil : sa face nord haute de 1500 mètres. Régulièrement, au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombéspar ses glaciers suspendus. Magique !

  • Chatons femelles du saule glauque et soyeux
    Chatons femelles du saule glauque et soyeux - Bernard Nicollet - PNE
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    Le saule glauque et soyeux

    A l'étage subalpin, passé la limite supérieure des forêts, on ne rencontre plus que des arbustes comme le saule glauque et soyeux. Il est observable sur le versant nord du Sirac, dans la traversée entre Chabournéou et Vallonpierre. Son vert laiteux se repère de loin. En vous approchant, vous découvrirez sa caractéristique : une pilosité soyeuse qu'il affiche sur les deux faces de ses feuilles. L'un des objectifs de cette spécificité pourrait être d'emmagasiner un maximum d'humidité et d'éviter la dessiccation. Localement très dense, il ne faut pas oublier que cette espèce n'est pas si courante...

  • Soldanelle des Alpes
    Soldanelle des Alpes - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
    Flore

    La soldanelle des Alpes

    Soldanella alpina
    Contrairement aux apparences, la soldanelle est une cousine des primevères. Elle talonne de près le front de neige qui fuit les assauts du soleil printanier. Ses feuilles coriaces et lisses, toutes situées à la bas, trahissent sa présence lorsque son unique hampe florale succombe aux chaleurs de l’été.
  • Nard raide
    Nard raide - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le nard raide

    Nardus stricta
    Peu apprécié des brebis, cette herbe raide forme des peuplements denses sur des sols plutôt acides. Les feuilles sont coriaces et plus ou moins piquantes. Les épis sont unilatéraux et foncés lorsqu’ils sont jeunes. Plus vieux, ils ressemblent à une arête de poisson !
  • Trèfle alpin
    Trèfle alpin - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le trèfle alpin

    Trifolium alpinum
    Le trèfle alpin se reconnaît grâce à ses folioles longues et étroites ce qui lui vaut l’appellation de « pied de poule » par les bergers ! Ses fleurs sont roses. Il s’agit d’une des meilleures plantes fourragères des alpages. Ses racines sont très développées et mesurent jusqu’à un mètre de long (quand les fleurs ne font que quelques centimètres). De quoi se nourrir efficacement !
  • Lotier des Alpes
    Lotier des Alpes - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le lotier des Alpes

    Lotus corniculatus subsp. Alpinus
    Un lotier se reconnaît à ses feuilles à trois folioles (ou segments) et ses feuilles jaunes. Il est de la même famille que le trèfle ou les haricots. Les pétales du bas forment comme un petit nez retroussé, souvent noirâtre à son extrémité.
  • Le refuge de Vallonpierre
    Le refuge de Vallonpierre - Dominique vincent - PNE
    Refuge

    Le refuge de Vallonpierre

    Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien. 

  • Primevère hirsute
    Primevère hirsute - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
    Flore

    La primevère hirsute

    Primula hirsuta
    Le rose éclatant de ses corolles à gorge blanche éclaire au printemps les parois cristallines des Écrins. Les feuilles sont recouvertes sur les deux faces de poils glanduleux, stratégie qui lui permet de réduire les pertes d’eau. La primevère oreille-d’ours est jaune et préfère quant à elle, les parois calcaires. La plupart des primevères ont des origines asiatiques. Au gré des glaciations, elles se sont déplacées d’est en ouest pour peupler les Alpes d’aujourd’hui !
  • Drave douteuse
    Drave douteuse - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
    Flore

    La drave douteuse

    Draba dubia
    Cette plante est une des plus petites représentantes, en altitude, de la famille des brassicacées. C’est à cette dernière qu’appartiennent choux, radis, moutarde et autre colza. Ses membres se caractérisent tous par des fleurs à quatre pétales, disposés en croix. Ceux de la drave douteuse sont blancs. Ses feuilles sont constellées de petits poils étoilés.
  • Fétuque de Haller
    Fétuque de Haller - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
    Flore

    La fétuque de Haller

    Festuca halleri
    C’est une petite herbe de pelouses d’altitude. On la rencontre aussi sur les escarpements rocheux de haute montagne. Elle est attachée au substrat siliceux. De ses épillets épais et étalés dépassent de petites pointes filiformes nommées arêtes qui distinguent les fétuques des pâturins.
  • Véronique des Alpes
    Véronique des Alpes - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
    Flore

    La véronique des Alpes

    Veronica alpina
    Les fleurs bleues de la véronique des Alpes sont réunies en une grappe dense au sommet d'une tige qui porte généralement quatre paires de petites feuilles ovales. C'est une plante caractéristique des pelouses alpines, moraines et éboulis longuement enneigés.
  • Renoncule des Pyrénées
    Renoncule des Pyrénées - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
    Flore

    La renoncule des Pyrénées

    Ranunculus kuepferi
    À peine la neige disparue, les pelouses voisines du refuge se parent de blancheur. C'est la floraison des renoncules des Pyrénées ! Il s'agit de profiter sans attendre de cet instant car le printemps passé, ne subsisteront que les feuilles allongées dont le vert cendré se fondra dans les herbes environnantes.
  • Sagine glabre
    Sagine glabre - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
    Flore

    La sagine glabre

    Sagina glabra
    Plante se rencontrant dans les pelouses d'altitude, elle passe souvent inaperçue à cause de sa petite taille et de son port tapissant. Cependant, lors de sa période de floraison en juillet-août, il suffit de regarder le bout de ses chaussures pour voir l'effusion de ces petites fleurs blanches.

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Lieux de renseignement

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Ancien Asile Saint-Paul, 05800 La Chapelle-en-Valgaudemar

http://www.ecrins-parcnational.fr/valgaudemar@ecrins-parcnational.fr04 92 55 25 19

Information, documentation et un espace d'accueil avec des expositions permanente et temporaires. La maison du Parc est labellisée «Tourisme et handicap». Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

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Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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