
Tour du Pays des Ecrins en 7 jours
7 étapes
Description
La première étape conduit au hameau d’alpages de Bouchier. Après avoir suivi le torrent de la Gyronde et traversé les Vigneaux, le sentier s’élève en offrant de superbes vues sur le Queyras et le briançonnais.
Le jour suivant rallie Vallouise en longeant le massif de Montbrison. Après les Vigneaux, la vue s’ouvre sur les vallées glaciaires d’Ailefroide et du Glacier Blanc. Profitez de votre étape pour visiter la Maison du parc.
En rejoignant Ailefroide depuis Vallouise, le randonneur partira à la rencontre d’un environnement minéral et glaciaire, surplombé par des sommets mythiques dont l’omniprésent Pelvoux.
Le quatrième jour du périple permettra de découvrir des hameaux qui ont, chacun à leur manière, développé une activité touristique en accord avec une situation géographique singulière !
Le lendemain, en franchissant le col de la Pousterle, on découvre le sauvage vallon du Fournel, puis, le passage du col des Lauzes vous conduit à Freissinières et à ses paysages typiques et préservés.
Lors de la sixième étape, on découvre le village de Champcella, caché, et ses hameaux perchés riches en patrimoine, pour, après quelques détours découvrir l'impressionnant gouffre de Gourfouran.
Le dernier jour, permet après une courte ascension vers le col de l'Aiguille, de retrouver la vie trépidante de la vallée de la Durance.
- Départ : L'Argentière-La Bessée
- Arrivée : L'Argentière-La Bessée
- Communes traversées : L'Argentière-la-Bessée, Les Vigneaux, Saint-Martin-de-Queyrières, Vallouise-Pelvoux, Puy-Saint-Vincent, Freissinières et Champcella
Les 91 patrimoines à découvrir

Le compresseur mobile - Jan Novak Photography
HistoireLe compresseur mobile
Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.

La turbine Francis - Jan Novak Photography
HistoireLa turbine Francis
L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue.

hibou petit duc - Combrisson Damien
FauneLe hibou petit duc
Dès fin avril, on peut entendre la nuit et même le jour ses tiou très doux. Il revient d'Afrique où il a passé l'hiver, car il est essentiellement insectivore : pour ce petit hibou, de gros insectes (grande sauterelle verte …) font de bons repas. Pour nicher, il s'installe dans un arbre creux ou même dans une cavité en bâtiment. Il affectionne les lieux chauds … et riches en insectes bien sûr !
Orpin blanc jaunâtre - Nicolas Marie-Geneviève
FloreLes orpins
Sur les zones rocailleuses s'étalent de petites plantes « grasses » aux fleurs étoilées, blanches pour certaines espèces, jaunes pour d'autres. Leurs feuilles sont souvent cylindriques, pointues à l’extrémité ou non selon les espèces, et pleines d'eau : vivant sur des lieux secs, elles font ainsi des réserves pour les jours difficiles ! A leur hauteur, si près de la roche, ça chauffe en été !
La bergeronnette des ruisseaux - Saulay Pascal
FauneLes bergeronnettes
Avec leurs longues queues qu'elles hochent constamment, les bergeronnettes se reconnaissent facilement. L'une est en noir et blanc, c'est la bergeronnette grise, l'autre au dos gris cendré et au ventre jaune, c'est la bergeronnette des ruisseaux, plus strictement liée à l'eau que sa cousine, comme son nom l'indique. Elles sont insectivores. On peut les observer couramment au bord de l’eau.

Bulime zébré - Vincent Dominique
FauneLe bulime zébré
S'il n'est pas aussi rapide qu'un zèbre, le bulime zebré, escargot dont la coquille est de forme conique, est bien rayé ! On trouve des coquilles en pagaille dans les pelouses sèches environnantes. Et oui, certains escargots vivent dans des milieux secs et le bulime zébré est l'un des plus commun. Il hiberne en s’enterrant dans le sol.
Géologie et géographieLes strates
La via s'élève sur la roche où l'on observe facilement des strates (des couches). Certaines résistent mieux à l'érosion et sont en relief. Ces states correspondent à différentes phases de dépôts marins où alternent des couches de natures diverses.
FauneLes larves de phryganes
Les phryganes sont des insectes ressemblant un peu à de petits papillons de nuit. Leurs larves vivent dans l'eau. Sortes de chenilles avec 6 pattes et des crochets à l'arrière, elles tissent grâce à leur « salive » un fourreau de soie qu'elles recouvrent avec leurs pattes de devant et leur bouche d'éléments récoltés autour d'elles, ici de petits grains de sable. On peut les observer au bord de l'eau dans les endroits calmes. Attention, barrage en amont.

La truite fario - PNE
FauneTruite
Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).

Eglise des Vigneaux - Blandine Reynaud - PDE
HistoireLe village des Vigneaux
Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.

Damien Combrisson - Parc national des Écrins
FauneLe lézard vert occidental
Très farouche, ce grand lézard se réfugie vite sous un buisson, une pierre ou dans l’enchevêtrement d’une haie lorsqu’il se sent en danger. Il mesure 30 cm en moyenne et est vert vif légèrement moucheté de noir. En période de reproduction, le mâle présente une coloration bleu vif à la gorge et sur les côtés de la tête. Il vit sur les adrets bien exposés au soleil, dans les friches et les lisières, où il se nourrit essentiellement d'insectes.

Le circaète Jean-le-Blanc - Marc Corail - Parc national des Écrins
FauneLe circaète Jean-le-Blanc
C’est en mars que ce grand rapace brun sur le dessus et blanc moucheté de noir en dessous, avec la tête sombre, revient d’Afrique subsaharienne où il a passé l’hiver. Il se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques ou dénudées, les friches ou les pierrailles. Il construit son nid dans un pin où grandira un seul poussin. On peut facilement l’observer faisant du surplace dans les airs, à une trentaine de mètres du sol, puis fondre sur sa proie.

La chapelle Saint-Hippolyte de Bouchier - Office de tourisme Pays des Écrins
HistoireLe hameau de Bouchier
Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession.

La chapelle Saint-Hippolyte de Bouchier - Office de tourisme Pays des Écrins
HistoireLe hameau de Bouchier
Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession.

Le chêne pubescent - Baïsset Christian
FloreLe chêne pubescent
Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines.

Grive draine - Combrisson Damien
FauneLa grive draine
Elle est présente toute l'année, profitant en hiver des nombreuses baies du gui poussant sur les pins. En été, ce sera plutôt insectes, escargots ou vers pour le repas. En hiver, elle se déplace souvent en petites troupes pleines de cris d'alarme : trrrrrrrrr, trrrrrrrr. Dès le mois de mars cependant, les mâles lancent leur chant flûté ressemblant un peu à celui du merle.
L'ascalaphe soufré - Jean Raillot - GRENHA
FauneL'ascalaphe soufré
Un drôle d’insecte mi-papillon mi-libellule, aux grandes antennes noires, aux ailes transparentes teintées de jaune ou de blanc et aux nervures bien marquées, vole sur la prairie aux heures chaudes de la journée. C’est l’ascalaphe soufré. Les ascalaphes font partie de la famille des névroptères et sont cousins des fourmilions et des chrysopes. Ce sont des prédateurs de petits insectes, surtout des mouches.
Aigle royal - Pascal Saulay - Parc national des Écrins
FauneLes aigles de la Tête d'Aval
On peut observer des aigles planant autour de la Tête d’Aval, qui bénéficient, aux heures chaudes de la journée, de l’air s’élevant au-dessus des falaises calcaires. Ayant ainsi pris de l’altitude, ils peuvent aller rejoindre leur territoire de chasse sans donner un coup d’aile.

Le chévrefeuille d'Étrurie - Bernard Nicollet - Parc national des Écrins
FloreLe chévrefeuille d'Étrurie
L'Étrurie était le territoire des Étrusques et correspond à l’actuelle Toscane. Si ce chèvrefeuille ne vit pas uniquement en Toscane, il est néanmoins méditerranéen et, à l’état naturel, pousse uniquement dans la moitié sud de la France. Ayant besoin de chaleur, il ne vit pas en altitude sauf ici, où l’adret est particulièrement sec et chaud. ses grandes fleurs roses et jaunes sont particulièrement odorantes.
Aiguilles de pin sylvestre - Parc national des Écrins
FloreÁ l'adret, la pinède
La piste traverse une forêt de pin sylvestre auquel se mêle le chêne pubescent. C’est une forêt typique des adrets (versants exposés au soleil), en bas de versant, dans les vallées intra-alpines.
Héron Cendré - Saulay Pascal
FauneLe héron cendré
Si on ne s'y attend pas forcément, on peut cependant observer régulièrement des hérons cendrés le long de la Gyronde. S'il pêche poissons ou amphibiens, il peut aussi se nourrir,de petits rongeurs dans les prairies avoisinant la rivière. Sa technique est toujours la même, une chasse à l'affût avec, une fois la proie repérée, une détente foudroyante du cou et le harponnage avec son bec en poignard. Redoutable !

Le torcol - Damien Combrisson - Parc national des Écrins
FauneLe torcol
Au printemps se fait entendre dans les vieux arbres du verger un drôle de chant, puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. C’est celui du torcol fourmilier, ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis. Difficile à observer car de couleur se confondant avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.
Aiguilles de pin sylvestre - Christian Baïsset - Parc national des Écrins
FloreLe pin sylvestre
Un long tronc brun rougeâtre dans sa partie supérieure, une ramure peu fournie, des aiguilles gris vert groupées par deux… Nul doute c’est le pin sylvestre. Ce résineux se contentant d’un sol pauvre résiste au gel comme à la sécheresse estivale aussi est-il très commun dans les vallées intra-alpines telles que la Vallouise, au climat continental.

La limodore à feuilles avortées (limodorum abortivum) - Mireille Coulon - Parc national des Écrins
FloreLa limodore à feuilles avortées
Dans le sous-bois de la pinède se dresse une grande orchidée entièrement violacée. Elle n'a pas de feuille comme son nom l'indique, juste quelques écailles blanchâtres sur la tige. Sans chlorophylle (le pigment vert de la plante intervenant dans la photosynthèse, processus permettant de fabriquer de la matière organique), elle vit en parasite sur des racines d'arbres.

Pic nir et ses petits au nid - Robert Chevalier - Parc national des Écrins
FauneLe pic noir
Le pic noir, coiffé d’une calotte rouge, est le plus grand des pics. Méfiant et solitaire, il est difficilement observable mais ses cris sonores révèlent sa présence. Il se nourrit principalement de fourmis et d'insectes vivant dans les arbres morts, qu'il prélève en martelant le bois. Il creuse dans les arbres sa loge qui, une fois les jeunes partis, pourra être récupérée par des chouettes ou des chauves-souris forestières.

Torrent de Paulin - Office de tourisme Pays des Écrins
EauLes ouvrages RTM
Des barrages de correction torrentielle ont été construits par le RTM (Restauration des Terrains en Montagne), un service de l’ONF (Office National des Forêts). Ces ouvrages visent à limiter l’érosion et les crues des torrents. Le RTM est un service déjà ancien, né à la fin du XIXème siècle. À cette époque, les versants étaient beaucoup moins boisés qu’actuellement et l’érosion très grande.

Le lis martagon - Jean-Philippe Telmon - Parc national des Écrins
FloreLe lis martagon
Dans la forêt, on peut souvent admirer le lys martagon. Cette superbe plante a de grandes fleurs pendantes aux pétales recourbés, roses mouchetés de pourpre, laissant apparaître les étamines orangées. Ses feuilles sont allongées et verticillées. Elle pousse dans les prairies et bois frais et, bien que commune ici, est rare dans bien des régions françaises. Sa cueillette est d’ailleurs interdite ou réglementée.

le cirse de Montpellier - Mireille Coulon - Parc national des Écrins
FloreLe cirse de Montpellier
Le long du canal pousse une grande plante, une sorte de chardon qui ne pique pas, le cirse de Montpellier. Ses feuilles ovales et pointues sont bordées de grands cils raides mais non piquants. Ses fleurs sont roses. En France, elle n’est présente que dans les Alpes et les Pyrénées ainsi que dans quelques départements du sud. Liée aux zones humides, cette espèce s’est raréfiée dans de nombreuses régions en raison des atteintes portées à son milieu.

La carline à feuilles d'acanthe - Bernard Nicollet - Parc national des Écrins
FloreLa carline à feuilles d'acanthe
Ce versant exposé à l’ouest est chaud. Le sol y est rocailleux. La végétation traduit bien cette situation : ici poussent la lavande à feuilles étroites et la Carline à feuilles d’acanthe. Cette dernière ressemble à un gros soleil avec son capitule très grand et devenant vite doré et ses feuilles rayonnant tout autour. Elle était souvent accrochée sur les portes des maisons… mieux vaut la laisser illuminer les prairies rocailleuses !
Canal du Béal Neuf - Office de tourisme Pays des Écrins
EauLe rôle des canaux
Irrigation des prairies et des jardins individuels, conservation des traditions, maintien du lien social grâce aux corvées des canaux entre habitants, aménagement des canaux pour offrir des balades aux touristes et locaux… Les canaux ont une pluralité de rôles d’où l’intérêt de les conserver et de les entretenir.

L'Adret - Office de tourisme du Pays des Écrins
Géologie et géographieL'Adret
Le lieu-dit se nomme l'Adret. L’adret, nommé dans certaines régions l'endroit, est le versant exposé au soleil, versant sud ou ouest. On l'oppose à l'ubac, également nommé envers. À l'adret, les cultures démarrent plus tôt, mûrissent plus vite, et les maisons se réchauffent plus vite aussi ! Aussi a-t-il été largement défriché. À l'envers, la forêt était maintenue pour l'utilisation du bois comme combustible ou matériaux.
Les Choulières - Office de tourisme du Pays des Écrins
HistoireLes Choulières
Savez-vous planter les choux, comme dit la chanson… En tout cas, le nom Choulières indiquerait un lieu planté de choux et par extension un lieu où on cultivait des légumes. L’abandon de l’agriculture en montagne a modifié le paysage : les champs et les prairies de fauche servent maintenant de prés pour les ovins, dont les troupeaux sont de plus en plus gros.
Ailefroide - Jan Novak Photography
SommetAilefroide
Entre mélèzes et parois de granite, au pied du Mont Pelvoux se trouve Ailefroide, autrefois un hameau d’alpages. Il s’agit du dernier hameau de la vallée situé à la confluence des vallons de Saint-Pierre et de Celse Nière. “Ailefroide” signifierait “Alpe froide”, le soleil étant peu présent l’hiver. C’est le départ de nombreux sentiers et le paradis des grimpeurs. Ailefroide est un lieu mythique pour les alpinistes, une stèle rappelle la conquête du Pelvoux en 1828.

Chamois femelle - Christophe Albert - Parc national des Écrins
FauneLe chamois
Animal emblématique de la montagne, le chamois est en fait plutôt un animal de forêt. À l’aise dans les pentes et les rochers, il est doté d’adaptations remarquables telles qu’un cœur très volumineux et un sang très riche en globules rouges, lui permettant de gravir plusieurs centaines de mètres de dénivelé en quelques minutes (400 m à l’heure pour un randonneur moyen !). En hiver, leur pelage est plus sombre, faisant office de « capteur solaire ».

Hameau d'Ailefroide - Parc national des Écrins - Thierry Maillet
ArchitectureAilefroide
Hameau isolé en hiver du fait de la fermeture de la route à cause de la neige, Ailefroide reprend vie au printemps et peut accueillir plus de 1000 résidents en été. Ancien hameau d’alpage, Ailefroide est devenu, au XXème siècle, un camp de base majeur pour les alpinistes partant à l’assaut des sommets
mythiques environnants. Depuis les années 1980, la notoriété internationale du hameau s’est accrue avec le développement de la pratique de l’escalade en grandes voies sur les parois granitiques alentours.
L'aigle royal - Pascal Saulay - Parc national des Écrins
FauneL'aigle royal
Un couple d’aigles vit dans la vallée d’Ailefroide. Chaque couple a un territoire de chasse très grand, aussi ne pourrait-il y en avoir plus dans un vallon comme celui-ci. Ce couple a construit plusieurs aires dans les parois autour d’Ailefroide : une seule est occupée par année, après quelques réaménagements. Les aires sont situées dans le bas des territoires de chasse afin que les aigles puissent ramener sans trop de problème à l’aiglon des proies lourdes.

Cincle plongeur - Coulon Mireille
FauneLe cincle plongeur
Avec un peu chance, on peut observer au bord de l'eau cet oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche. Il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Il chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.
Érosion - Maillet Thierry
Géologie et géographieÉrosion
Si les glaciers sont de puissants agents d'érosion, les torrents ne laissent pas leur part. Ils sont assez puissants pour transporter de gros galets (voire de gros blocs), lesquels, projetés contre le fond et les parois rocheuses, finissent par les polir. C'est ce qu'on observe facilement vers la première passerelle, mais aussi plus loin.
Echinops à tête ronde - Nicolas Marie-Geneviève
FloreL’échinops à tête ronde
Au bord du sentier, pousse une grande plante aux feuilles assez larges et peu épineuses, aux inflorescences toute rondes, blanchâtres ou bleu très pâle : c’est l’échinops à tête ronde, plante peu commune. C’est la cousine de l’échinops ritro, que l’on voit partout dans les lieux secs. Celle-ci a des inflorescences bleutées, des feuilles piquantes et est plus petite.

Le torrent d'ailefroide - Maillet Thierry
EauLe torrent d'ailefroide
La via va s'enfoncer dans les gorges creusées par le torrent d'Ailefroide, aux eaux parfois d'un blanc laiteux. Cette couleur est due à la présence de « farine glaciaire » transportées par le torrent. Les glaciers tels que le glacier blanc, le glacier noir ou le glacier du Sélé ne sont pas loin. Leur frottement sur la roche joue comme du papier de verre et donne une poudre blanche, la farine glaciaire, constituée de résidus de certains minéraux.
Erable champêtre - Nicolas Marie-Geneviève
FloreL'érable champêtre
Le sentier du retour est bordé de nombreux feuillus où on peut distinguer frênes, chênes et différents érables. L’érable champêtre se distingue par ses petites feuilles à lobes arrondis. Les ailes de ses fruits nommés samares, qui aideront à la dispersion en faisant « l'hélicoptère », sont opposées. C'est un arbre rustique s'adaptant à bien des types de sols.
barbe de bouc - Warluzelle Olivier
FloreLa barbe de bouc
Point de bouc à l'horizon mais une grande plante formant un grand massif et profitant de la fraîcheur du talweg. Son inflorescence plumeuse, constituée de minuscules fleurs blanches est très esthétique. Elle est parfois confondue avec la reine des prés qui ne porte pas une si grande barbe pointue et dressée vers le ciel !
Tilleul commun - Nicollet Bernard
FloreLe tilleul
La première partie de la via se termine à l'ombre d'un tilleul, le tilleul à grandes feuilles. Il est présent également le long du cheminement de la via ferrata mais avec des spécimens plus petits. Cette espèce, voisine du tilleul commun qui est cultivé, est une espèce dite des « forêts de ravin » qui occupent des pentes fortes et souvent fraîches. Le torrent amène la fraîcheur et la pente est là !
L'usine des Claux - Office de tourisme Pays des Écrins
Petit patrimoineLa conduite forcée
Cette conduite forcée achemine l’eau jusqu’à l’usine hydroélectrique des Claux, située juste en contrebas, qui exploite l’eau du massif des Écrins. La centrale a été inaugurée en 1932. L’électricité produite servait surtout à l’époque à produire de l’électricité pour l’usine d’aluminium située à l’Argentière-La Bessée.

Usine hydroélectrique des Claux - Parc national des Écrins - Marie-Geneviève Nicolas
EauL’alimentation en eau de la centrale des Claux
L’usine hydroélectrique des Claux est alimentée par plusieurs torrents : le Saint-Pierre (glacier blanc et glacier noir), le Celse Niere (Sélé) et l’Eychauda (Chambran). La prise d’eau située Ailefroide (1600 m3 de retenue) permet de collecter les eaux glaciaires des Torrent de Saint-Pierre et de Celse Niere. A l’origine la centrale produisait une partie de l’électricité nécessaire au fonctionnement de l’usine d’aluminium de l’Argentière et du sanatorium du Bois de l’Ours à Briançon. Aujourd’hui la centrale est toujours en activité.

Bistorte - Parc national des Écrins
FloreLa prairie fraîche
La piste passe dans une zone de prairie, que l'on qualifie de fraîche en raison de la teneur en eau de son sol. Le botaniste reconnaît vite ce type de prairie grâce à son cortège végétal et notamment la présence de la bistorte, une plante « en écouvillon » portant au sommet de sa tige un épi dense de minuscule fleurs rose. Elle est aussi nommée langue de bœuf en raison de la forme de ses feuilles.
L'aulne blanc - Nicollet Bernard - Parc national des Ecrins
FloreL'aulne blanc
Dans les vallées des Alpes et du Jura, l'aulne blanc remplace souvent l'aulne glutineux, présent dans une bonne partie de la France. Comme son cousin, il pousse en bordure des rivières et est d'une grande utilité pour fixer les berges. Qu'on le coupe, son bois se teinte d'orange vif. Mais pourquoi le couper ?
Le Gyr - Office de tourisme du Pays des Écrins
EauLe Gyr
L'homme est décidément un animal bizarre : il construit, déconstruit et ainsi de suite. Pour protéger les nouvelles infrastructures de Pelvoux, le Gyr a été endigué. Mais ne pouvant plus prendre ses aises comme auparavant, il a creusé son lit, mettant en péril les fondations. Aussi ont lieu des travaux d'élargissements de son lit, permettant de concilier son écoulement plus naturel, ce qui est plus favorable à la biodiversité, et une bonne protection des zones urbanisées.
Vue sur la station de Pelvoux-Vallouise - Pelvoux Office de tourisme du Pays des Écrins
Petit patrimoineLa station de ski de Pelvoux-Vallouise
L'itinéraire traverse d'abord la petite station de ski de Pelvoux-Vallouise, construite en 1982. Très familiale, c'est en hiver l'endroit idéal pour les jeunes enfants apprenant à skier avec de petits téléskis dans la partie basse tandis que les grands frères ou les grandes sœurs iront skier plus haut.
Torrent du Gyr - Chevalier Robert
HistoireTravaux de restauration
Du fait de divers travaux effectués au 20ème siècle, l'ancien lit en tresses du Gyr avait disparu au profit d'un lit très étroit et contraint. Cela a eu pour résultat un creusement important déstabilisant les berges, menaçant les réseaux et les infrastructures touristiques ainsi qu''un un appauvrissement important des milieux écologiques associés.. En 2018, certains travaux d'élargissement ont été menés pour permettre de limiter les dégâts de crues et d’érosion et restaurer les milieux aquatiques

Le cincle plongeur - Coulon Mireille
FauneLe cincle plongeur
On peut souvent observer le cincle plongeur, qui comme son nom l'indique plonge ! Puis il marche à contre-courant au fond de l'eau pour chasser des larves aquatiques d’insectes ou des petits crustacés, soulevant les galets avec son bec pour les déloger. C'est un indicateur de la présence de ces petits animaux et donc de la bonne qualité des eaux.
Le calamagrostide argentée - Nicolas Marie-Geneviève - Parc national des Écrins
FloreLa calamagrostide argentée
Sur le talus pousse une graminée formant de grosses touffes : la calamagrostide argentée. Elle est adaptée aux terrains caillouteux, secs et ensoleillés. Ses inflorescences aux reflets dorés argentés sont du plus bel effet mais c'est surtout à la fin de l'été qu'on la remarque lorsque, dans la lumière du soir, elle forme de gros bouquets chatoyants.
Polygale petit buis - Jean-Pierre Nicollet - Parc national des Écrins
FloreLe polygale faux-buis
Dans le sous-bois, pousse le polygale faux-buis. Ce sous arbrisseau rampant a des feuilles ovales et vernissées, rappelant celles du buis. Les fleurs sont blanches et jaune orangé. Commun dans les Alpes, il vit dans les bois clairs et les forêts sèches.

Le moineau soulcie - Damien Combrisson - Parc national des Écrins
FauneLe moineau soulcie
On peut souvent observer aux alentours de Puy Aillaud une petite troupe de moineaux soulcies. Ce gros moineau ainsi nommé car il a un grand sourcil (soulcie) blanc, a le dessus de la tête sombre, le dos brun rayé de clair, la poitrine et le ventre blancs striés de brun clair. Il a une petite tache jaune à la gorge, souvent non visible. C’est une espèce sédentaire.

Hameau de Puy Aillaud - Jean-Philippe Telmon - Parc national des Écrins
HistoireLe hameau de Puy Aillaud
Puy Aillaud est le hameau habité en permanence le plus élevé de Vallouise (1580 m). Ce hameau a conservé quelques belles maisons traditionnelles.

La chapelle Saint-Jean - Office de tourisme Pays des Écrins
HistoireLa chapelle Saint-Jean
Cette jolie petite chapelle du XVIIème siècle, entourée du cimetière offre avec le banc situé devant sa façade, une aire de repos sympathique. Pour regarder courir les traileurs ?
Chêne pubescent - Parc national des Écrins
FloreLe chêne pubescent
La descente s’effectue sur une pente chaude où le maître des lieux est le chêne pubescent. C’est un petit chêne au port tordu et aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles sont pubescents, c'est-à-dire recouverts d’un fin duvet. C’est un arbre poussant sur les pentes chaudes et sèches.

Village de Vallouise - Parc national des Écrins - Thibaut Blais
HistoireVallouise
L’histoire de Vallouise est à l’histoire des Vaudois. Cette congrégation religieuse née à Lyon militait pour le dépouillement, la simplicité. Considérée comme un mouvement de contestation, elle a fait l’objet, à partir du XIIIème siècle, de nombreuses persécutions. Les vaudois ont alors dû fuir. De nombreuses familles se sont réfugiées en Vallouise où les massacres et persécutions se poursuivirent. Le roi Louis XI mit temporairement fin à ces exactions. En 1486, en son honneur, la commune de Vallis Puta fût renommée Vallis Loysia.

Place de l'Église - Thibaut Blais
HistoireL'église de Vallouise
L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.

Petit rhinolophe enveloppé dans ses ailes - Mireille Coulon - Parc national des Écrins
FauneLe petit rhinolophe
Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.

Rue de Champ de Ville - Pierre Nossereau
ArchitectureVallouise
Dans la vieille rue du village, se situent des maisons caractéristiques de l'architecture de la vallée datant des XVIIème et XVIIIème siècles, à plusieurs niveaux. Le rez-de-chaussée est réservé aux bêtes, le premier niveau pour l’habitation et les niveaux supérieurs pour la grange. On passait d’un niveau à l’autre par les balcons reliés entre eux par un escalier. Beaucoup de ces balcons sont à arcades avec des colonnes en pierres. Ce type de balcon à arcades se retrouve dans toute la vallée.

Torcol fourmilier - Damien Combrisson - Parc national des Écrins
FauneLe torcol
Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis. Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.

Petite verge d'or - Cédric Dentan - Parc national des Écrins
FloreLe solidage géant
Au bord du chemin, dans les endroits humides, pousse par plaques une plante élevée formant de grands panaches de toutes petites fleurs jaunes. Le solidage géant, encore nommé tête d’or, est une plante originaire d’Amérique du nord et introduite en Europe au XVIIIème siècle à des fins ornementales. Depuis, elle a colonisé une grande partie de l’Europe et peut dans certains lieux entrer en compétition avec la flore locale.

Le cincle plongeur - Mireille Coulon - Parc national des Écrins
FauneLe cincle plongeur
Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.
Le semi-apollon - Mireille Coulon - Parc national des Écrins
FauneLe Semi-Apollon
Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.

Vue sur Puy Saint Vincent - Christophe Albert - Parc national des Écrins
HistoireLe sentier du Facteur
Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise.

Col de la Pousterle - Bertrand Bodin - Parc national des Écrins
ColLe col de la Pousterle
La pousterle, en occitan haut-alpin, c’est une petite porte (une poterne). Il vient du latin posterula qui signifie la porte de derrière. Ce toponyme désigne parfois un col, qui est une porte entre deux vallées en quelque sorte ! Les glaciers ont creusé cette porte où passait un bras entre le glacier qui occupait le vallon du Fournel et celui qui s’écoulait dans celle de Vallouise.
Jeune chouette chevêchette - Damien Combrisson - Parc national des Écrins
FauneLa chevêchette d'Europe
C’est au printemps qu’on peut entendre ce petit rapace nocturne ; ou en automne, période à laquelle il peut lancer de drôles de cris. D'activité diurne et crépusculaire, la chouette chevêchette est une prédatrice de passereaux et de petits rongeurs forestiers. Mais lorsqu'ils la repèrent, les passereaux n'hésitent à venir la houspiller en grand nombre afin de rendre vaine toute tentative d'attaque surprise. Elle est inféodée aux forêts de montagne où elle recherche les arbres à cavité de pic pour établir son nid.

La libellule à quatre taches - Damien Combrisson - Parc national des Écrins
FauneLa libellule à quatre taches
Autour du lac circulent des libellules. L'une d'entre elles est assez facilement identifiable : la libellule à quatre taches. Elle se nomme ainsi car une tache est présente sur chacune de ses quatre ailes. La femelle pond ses oeufs sur la végétation flottante et les larves sont aquatiques. Elle se nourrit principalement de moustiques et de moucherons qu’elle capture dans les airs. C’est également dans les airs que le mâle et la femme s'accouplent… Une véritable acrobate !

La maison de Felix Neff - Manuel Meester - Parc national des Écrins
HistoireFélix Neff
Félix Neff est un pasteur protestant suisse. Il est à l'origine du Réveil protestant de la vallée de Freissinières au XVIIème siècle. Il a créé également la première “École normale” d’Instituteurs de France en 1826, à Dormillouse. Il est aussi à l’initiative de nouveaux procédés d’irrigation et de construction des habitats, des aménagements qui améliorent la vie quotidienne des Freissinièrois.

L'église Sainte Marie-Madeleine - Office de tourisme Pays des Écrins
Petit patrimoineL’église Sainte Marie-Madeleine
L’église Sainte Marie-Madeleine a été construite au XVIIème siècle. Il s’agirait d’un ancien temple protestant qui n’aurait pas été détruit en 1684 alors que Louis XIV menait une politique anti-protestante. Le temple aurait alors subi des transformations pour être réaménagé en église.

Freissinières - Office de tourisme Pays des Écrins
HistoireFreissinières
Freissinières vient de freisse nière qui signifiait : frêne noir. Cette commune s’étalant jusqu’au col des Terres blanches ainsi que celui de Freissinières, donnant tous les deux sur le Champsaur, est constituée de treize hameaux, mais aucun ne se nomme Freissinières ! Des fouilles archéologiques menées depuis 20 ans démontrent que des sites d’altitude (Faravel…) ont été occupés de manière saisonnière dès le retrait des glaciers il y a 12 000 ans (Paléolithique supérieur) et que cette occupation s’est poursuivie plus tard.

Épine-vinette en fleurs - Mireille Coulon - Parc national des Écrins
FloreL’épine vinette
L’épine vinette est un buisson aux longues épines groupées par trois et aux feuilles ovales et dentées. Il donne au printemps des grappes de petites fleurs jaunes, lesquelles deviendront plus tard des baies rouges, ovales et allongées. Ces fruits aigrelets sont comestibles et peuvent être transformés en gelées… si on a la patience de les ramasser ! Cet arbuste pousse un peu partout.

La plaine de Freissinières - Jean-Philippe Telmon
Géologie et géographieLa plaine de Freissinières
Elle correspond à une zone de surcreusement lors des glaciations : le glacier freiné par le verrou de roche dure de Pallon, a creusé une dépression. Au retrait des glaciers, un lac est resté coincé derrière ce verrou, peu à peu comblé par des alluvions. C'est maintenant un espace agricole facilement mécanisable.
La vallée de Freissinières - Office de tourisme Pays des Écrins
HistoireLa vallée de Freissinières
La vallée correspond à une zone de surcreusement lors des glaciations : le glacier freiné par le verrou de roche dure de Pallon, a creusé une dépression. Au retrait des glaciers, un lac est resté coincé derrière ce verrou, peu à peu comblé par des alluvions. Du point de vue historique, le pasteur protestant Félix Neff a “réveillé” la vallée en 1826 en faisant construire une “École normale” d’Instituteurs”, en développant des procédés d’irrigation, en enseignant de nouveaux modes de cultures…

Cincles plongeurs - Damien Combrisson - Parc national des Écrins
FauneLe cincle plongeur
Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.

Goodyère rampante - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Écrins
FloreLa goodyère rampante
Cette petite orchidée discrète pousse sur la mousse, dans le sous-bois de la pinède. Ses feuilles, situées à la base de la tige, sont ovales et pointues, avec des nervures en réseau. La tige, dressée, porte seulement quelques écailles. Les fleurs blanches, couvertes d'un fin duvet sont disposées en un épi spiralé et tournées du même côté. Un petit bijou qu'il faut savoir admirer !

Un sapin pectiné - Mireille Coulon - Parc national des Écrins
FloreLe sapin pectiné
Sur ce versant exposé au nord, nommé ubac, le sapin se plaît. Ses aiguilles ont 2 bandes blanches en dessous. Elles sont implantées de part et d’autre des rameaux et non tout autour comme chez l’épicéa. Les cônes allongés sont dressés et non pendants. Il est ici bien présent, souvent mélangé à du mélèze, à l’ombre duquel il peut pousser. A l’inverse, le mélèze, arbre de lumière, ne peut pousser sous un couvert de sapins !

Le demi deuil - Mireille Coulon - Parc national des Écrins
FauneLe demi deuil
De nombreux papillons profitent du soleil le long de la piste. L’un d’eux est très facile à reconnaître. Tout en noir et blanc, il a été nommé demi-deuil, peut-être parce que son « inventeur » était pessimiste ! Les anglais ont privilégié le blanc, qui l’on nomme « marbled white », le blanc marbré ! C’est un papillon commun dont les chenilles se nourrissent de graminées.

Champcella - Jan Novak Photography
HistoireLes champs de Champcella
Champcella signifiait « le champ caché ». Il est vrai que, niché sur un replat, le village ne se voit pas depuis la vallée de la Durance. Lorsqu’on s’élève au dessus du village, de nombreux témoins de l’agriculture sont encore bien présents. Les cultures ont disparu, remplacées par des prairies mais les vieux murs, les canaux et les clapiers, ces tas de pierres formés par l’épierrement patient des champs nous rappellent la vie d’autrefois.

Le sentier du Gouffre - Thibault Blais Photographie
HistoireLe sentier du Gouffre
Ce sentier du Gouffre a parfois été qualifié de voie romaine mais on ne connaît pas exactement le tracé de celle-ci. Ce qui est sûr, c’est qu’il était emprunté par les villageois pour aller travailler aux champs et dans les vignes ou pour tout autre type de déplacement.

La vallée de la Durance - Office de tourisme Pays des Écrins
Géologie et géographieLa haute vallée de la Durance
Protégée des influences atlantiques par le Massif du Pelvoux, la haute vallée de la Durance est soumise à un climat très sec, avec de fortes variations saisonnières de températures. Elle abrite des pelouses qui s’apparentent aux steppes d’Europe centrale et sont rares en France. Elle est intégrée dans le site Natura 2000 “Steppique durancien et queyrassien”.

Gourfouran, Champcella et la vallée de la Durance - Thibault Blais
Géologie et géographieLe gouffre de Gourfouran
À l’époque des grandes glaciations, l’énorme glacier de la Durance a creusé son lit sur une épaisseur de plus de 200 m de haut. Le glacier de la vallée de Freissinières affluait à la surface de ce glacier. Leur fonte a laissé une grosse “marche d’escalier” nommée gradin de confluence. La Biaysse rejoignant la Durance, a peu à peu creusé ce gradin, d’abord en tant que torrent sous glaciaire puis après la fonte du glacier.
Plaine de Rame et la Chapelle pris de la cime des Rampes - Jean-Philippe Telmon - Parc national des Écrins
HistoireLe village disparu
La vallée de la Durance est dans l’Antiquité un axe de communication important. Rama est une sorte de relais routier sur la voie romaine. Au Moyen-Âge, Rama est une petite bourgade avec le château des seigneurs. Mais le village subit, à plusieurs reprises, les caprices de la Durance et de la Biaysse et les habitants désertent peu à peu le site, s’exilant dans les villages voisins. Le rattachement de la paroisse de Rame à celle de la Roche en 1446 témoigne de ce déclin.

Genévrier thurifère (fleurs femelles) - Bernard Nicollet - Parc national des Écrins
FloreLe génevrier thurifère
Ce petit arbre est présent en Afrique du Nord, dans la péninsule ibérique et dans quelques département du sud de la France, dont les Hautes-Alpes. Il est considéré comme une relique de période plus chaude passée. Il a trouvé un refuge dans les situations bien exposées, sur les pentes rocheuses chaudes et ensoleillées. Ces aiguilles sont en forme d’écailles appliquées contre les rameaux. C’est une espèce à surveiller.

L'aristoloche pistoloche - Damien Combrisson - Parc national des Écrins
FloreL’aristoloche pistoloche
Le hameau de Pallon est installé dans un endroit bien exposé au soleil. Autour du village, une curieuse plante aux fleurs aux longues trompettes brunes pousse en bordure des clapiers d’épierrement des champs et prairies : c’est l’aristoloche pistoloche. Cette plante, à affinité méditerranéenne bénéficiant ici d’un climat chaud et sec, se trouve quasiment à sa limite septentrionale. C’est la plante hôte des chenilles d’un papillon rare et protégé : la Proserpine.

Le genévrier sabine - Bernard Nicollet - Parc national des Écrins
FloreLe genévrier sabine
Arbuste s’étalant au sol, le genévrier sabine est très commun dans les prairies rocailleuses et les friches des versants chauds. Ses feuilles d'un vert sombre et mat, en forme de petites écailles, sont imbriquées le long des rameaux. Il ne pique donc pas… mais est plus redoutable car très toxique. Pour assaisonner les plats, mieux vaut ramasser les fruits du genévrier commun !
Le rossignol philomèle - Saulay Pascal - Parc national des Écrins
FauneLe rossignol philomèle
Bien caché dans un buisson, le mâle du rossignol lance son chant sonore et très varié. Quel bavard ! Il chante même la nuit ! Cet oiseau ne dépasse guère 1200 m d'altitude mais à Rame, il est bien présent. Il affectionne en effet les lieux chauds, souvent au bord de l’eau, et niche dans les buissons. Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique.
Stade d'eau vive - Office de tourisme du Pays des Écrins
EauLe stade d’eau vive
Dans le cadre de sa restructuration, après la fermeture du site industriel, la ville de L’Argentière-la-Bessée s’est orientée vers le tourisme sportif en mettant en avant les éléments naturels présents sur site, à savoir l’eau. Situé au départ du plus grand parcours navigable de la Durance, la commune a décidé d’être un véritable centre d’eau vive en réalisant ce stade en 1993 sur une longueur de 400 m. Ainsi, de par sa notoriété et sa situation, ce stade accueille, chaque année, plusieurs compétitions de renom aux niveaux national et international.
Le Fournel - Office de tourisme du Pays des Écrins
EauLe Fournel
Le Fournel prend sa source dans la vallée du Fournel, au cœur du Parc national des Écrins et se jette dans la Durance vers le stade d’eau vive. Il est connu pour être un canyon très ludique pour les hauts-alpins et le plus fréquenté du Haut Val Durance. Il est idéal pour une initiation à la verticalité notamment par la présence de plusieurs sauts, toboggans et rappels. Son accès est autorisé d’avril à octobre et est réglementé car il se situe en aval d’une prise d’eau EDF, ce qui présente un réel danger.

La Durance - Office de tourisme du Pays des Écrins
EauLa Durance
La Durance est la plus importante rivière de Provence. Elle prend sa source sur la commune de Montgenèvre à 2 390 m d’altitude, pour rejoindre le Rhône, au sud d’Avignon. Cette rivière est « pluvio-nivale », c’est-à-dire que son débit dépend de l’apport naturel en eau dû à la fonte des neiges et aux pluies. Ainsi, elle représente un véritable terrain de jeux pour les kayakistes de l’Europe.
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Aigle royal
Nidification de l'Aigle royal
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !
Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Aigle royal
Nidification de l'Aigle royal
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2380m.
Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Faucon pèlerin
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !
En cas de survol merci de rester au-dessus de 2140m d’altitude à une distance de 300m sol.
Au site dit de Grand Bois, le couple de faucons a retrouvé son aire de prédilection dans le secteur "flamme de pierre" ; à éviter donc.
http://www.ecrins-parcnational.fr/actualite/amis-grimpeurs-attention-aux-pelerins-voies?fbclid=IwAR2Z8hX_38vpdW3mS499aRnY08jarhfm-5-eNV8K29k3WB3q3Ik2US_Alec
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Faucon pèlerin
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !
En cas de survol merci de rester au-dessus de 1945m d’altitude à une distance de 300m sol.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Circaète Jean-le-Blanc
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.
Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude pour cette zone.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive
- Périodes de sensibilité :
- marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Circaète Jean-le-Blanc
Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.
Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1790m d'altitude !
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive
- Périodes de sensibilité :
- marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Circaète Jean-le-Blanc
Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.
Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1650m d'altitude !
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive
- Périodes de sensibilité :
- marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Circaète Jean-le-Blanc
Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.
Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1525m d'altitude !
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Manifestation sportive
- Périodes de sensibilité :
- marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
- Contact :
- Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr
Recommandations
Se renseigner sur les conditions d’enneigement de l’étape depuis Ailefroide et du passage des cols avant votre départ auprès des offices de tourisme et maisons du Parc.
Quelques passages à gué pouvant potentiellement poser problème en cas de gros orage.
En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).
Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.
Transport
Réseau de transport régional Sud : https://zou.maregionsud.fr/
Possibilités de navettes estivales sur le parcours (plus d'informations sur le site de l'office de tourisme https://www.paysdesecrins.com/)
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Source

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