Tour du Champsaur VTT - 3 jours
A VTT dans sur le tour du Champsaur
A VTT dans sur le tour du Champsaur - Bertrand Bodin - Parc national des Ecrins
Ancelle

Tour du Champsaur VTT - 3 jours

Faune
Flore
Géologie
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Découpé en 3 étapes de 50 km avec 1650 m de dénivelé, ce parcours, en apparence assez roulant dans sa première partie, devient plus technique et physique par la suite.

Partir à la découverte du Champsaur sur des monotraces à la rencontre de paysages variés et bien ensoleillés fait partie de l'expérience de ce parcours. À chaque étape, le décor change radicalement alternant entre milieu alpin et influences méditerranéennes. De splendides paysages s'offrent sur la vallée et sur le Parc national des Écrins. Ce Tour ne laissera personne sur sa faim ! 


Description

L’ensemble du circuit, surtout en première partie, est assez roulant sans aucun passage réellement difficile ou technique. Les passages en fond de vallée déroulent tranquillement sur des pistes agricoles et de petites routes peu fréquentées. Les montées en forêt, parfois assez longues, se font heureusement à l’ombre et permettent de rejoindre les alpages de chaque versant. Les sentiers en balcon que l’on utilise alors, (surtout au cours de la très belle deuxième étape), traversent ou redescendent en singles tracks techniques et amusants. Ils occupent bien la journée, le mental et les muscles ! Les belles pauses panoramiques que l’on rencontre tout au long des passages physiques seront les bienvenues pour manger, contempler… ou faire la sieste !

  • Départ : Ancelle
  • Arrivée : Ancelle
  • Communes traversées : Ancelle, La Bâtie-Neuve, Forest-Saint-Julien, La Rochette, Gap, Laye, La Fare-en-Champsaur, Poligny, Le Noyer, Chauffayer, Saint-Eusèbe-en-Champsaur, Les Costes, La Motte-en-Champsaur, Les Infournas, Bénévent-et-Charbillac, Saint-Bonnet-en-Champsaur, Saint-Julien-en-Champsaur, Saint-Michel-de-Chaillol, Saint-Jean-Saint-Nicolas, Champoléon, Orcières, Saint-Léger-les-Mélèzes et Chabottes

Les 36 patrimoines à découvrir

  • Gap depuis faudon
    Gap depuis faudon - Marc Corail - PNE
    Point de vue

    Vue sur Gap

    Au sud du Champsaur, la ville de Gap avec un peu plus de 40 000 habitants est la préfecture des Hautes-Alpes. Située à 700 m d’altitude sur un axe de communication important entre la Provence et les Alpes, elle bénéficie d’un ensoleillement généreux et de grands espaces naturels autour d’elle. En 2013, la ville de Gap est élue ville la plus sportive de France des villes de plus de 20 000 habitants par le journal L'Équipe.

  • Histoire

    Canal de Gap

    Les travaux débutèrent en 1864 pour se terminer en 1880. D’une longueur de 28 km, il capte l’eau du Drac en amont de Pont du Fossé pour la déverser dans le bassin gapençais. Il aura coûté l’équivalent de 2 milliards de notre monnaie actuelle ! Le responsable des travaux, Maurice Garnier, député du département et concessionnaire, fit faillite et mourut dans la misère alors qu’il apporta le confort aux agriculteurs.

  • Faudon - les murets et les clapiers d'épierrement
    Faudon - les murets et les clapiers d'épierrement - Marc Corail - PNE
    Archéologie

    Site archéologique de Faudon

    D’un coup de pédale, on peut rejoindre, sous la Croix Saint Philippe, les vestiges du village Gallo-Romain de « Faudon » (montagne de fayards). Occupé à l’âge de bronze par les « Tricoriens » et ayant compté jusqu’à 400 habitants, ce village devint au Moyen-âge, une place forte pour les seigneurs locaux avant d’être abandonné au XVIIème siècle.

  • Histoire

    Ancienne voie ferrée du Champsaur

    1912 vît le début des travaux du train du Champsaur, vieux projet d’une ligne entre Grenoble et Gap qui devait passer par le Champsaur. La section de la Mure à Corps, en service depuis 1932, rencontre un succès incontestable. De Corps à Gap, les terrassements et ouvrages d'art sont presque totalement réalisés. La guerre, le manque de moyens et le développement des automobiles mirent fin au projet en 1941. De nombreux ouvrages témoignent encore de ce passé sur le tracé.

  • Faune

    Le mouflon

    En faisant un détour au col de Gleize, vous pourrez apercevoir des mouflons. Introduit depuis 1949 dans les Alpes à partir d’animaux de Corse et d’Europe centrale, cet ancêtre du mouton aux cornes d’ammonites semble bien installé sur le domaine de Chaudun. Même si l’Union Européenne recommande une protection stricte du mouflon, il reste tiré suivant un plan de chasse. Mal adapté aux conditions alpines extrêmes, ses populations peuvent fluctuer en fonction des hivers.

  • Savoir-faire

    L'ONF

    L’action de l’Office National des Forêts ne se limite pas à l’exploitation forestière. Après avoir racheté de nombreux terrains suite à l’exode rural (parcelles domaniales) l’état délégua aux « Eaux et forêts » la difficile tâche de sauvegarder le patrimoine naturel de nombreuses communes (restauration de terrains et de bâtiments, entretien de sentiers etc…)

  • Cônes de sapin blanc
    Cônes de sapin blanc - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le sapin

    100 mètres sous la cabane des Pierres, se trouve le plus vieux et le plus grand sapin du Champsaur. C’est un sapin commun ou sapin blanc (Abies alba). Il est souvent confondu avec l’épicéa (Picea abies). Petite astuce pour les différencier : l’épicéa a ses cônes qui pendent sous la branche et des aiguilles disposées tout autour du rameau,  le sapin,  quant à lui, a des cônes dressés et n’a que deux rangées d’aiguilles  avec la particularité d’avoir deux petits traits blancs dessous.

  • Chevreuil
    Chevreuil - Pierre-Emmanuel Dequest -PNE
    Faune

    Le chevreuil

    Avec ses forêts, le Noyer présente un milieu propice à l’expansion du chevreuil. Venus d’Italie, de l’Isère et de la Drôme, ils se sont rajoutés à une quarantaine d’individus lâchés entre 1969 et 1975 dans les forêts voisines de Durbon et du Morgon. Cet animal discret se reconnaît à son pelage brun roux et à sa tache blanche située à l’arrière de l’animal.

  • Histoire

    Dominique Villars

    Le botaniste Dominique Villars est né au Noyer en 1745. Il s’intéressa très jeune à la botanique et, avec son ami, Dominique Chaix, curé botaniste de la Roche des Arnauds, il découvrit de nombreuses espèces nouvelles. Il rédigea « L’histoire des plantes du Dauphiné » regroupant 3000 espèces. Peu avant sa mort en 1814, il fut nommé par l’Empereur « professeur de botanique » à l’école spéciale de médecine de Strasbourg. 

  • Sonneur à vendre jaune
    Sonneur à vendre jaune - Mireille Coulon - PNE
    Faune

    Sonneur à ventre jaune

    Entre les montagnes et le Drac, l'eau circule sous forme de torrent, de canaux d’irrigation et en profondeur dans les sédiments des terrasses fluvio-glacières sur lesquelles le bocage s'est installé. Au gré des couches de matériaux d'érosions plus ou moins grossiers et des couches d'argiles imperméables, des sources se forment et alimentent de petites mares . Le sonneur à ventre jaune est un petit crapaud qui apprécie ces habitats pour s’épanouir. L'espèce est en fort déclin sur l'ensemble de son aire de répartition, en raison de la raréfaction des milieux qu'elle affectionne. En cause figure l’assèchement, le drainage, la création de barrages , des travaux de terrassement ou de débardage... La population de ce petit amphibien est suivie par les agents du Parc national.
  • Bocage du Champsaur-Valgaudemar
    Bocage du Champsaur-Valgaudemar - Stéphane D'houwt - PNE
    Flore

    Le bocage champsaurin

    Le paysage bocager du Bas Champsaur est unique dans les Hautes-Alpes. Son réseau de haies et de canaux qui entourent les parcelles a permis de maintenir une agriculture de qualité. Grâce au financement de la Région et de l’Europe pour entretenir ce patrimoine culturel et biologique, on peut y observer 70 espèces d’arbres et arbustes et plus de 80 espèces d’oiseaux. 

  • Le lac du Lauzon dans la vallée du Valgaudemar
    Le lac du Lauzon dans la vallée du Valgaudemar - Dominique Vincent - PNE
    Histoire

    Le Valgaudemar

    La tradition attribue le nom de la vallée au chef burgonde « Gaudemar », qui s'y serait retiré au VIème siècle. Les « Gaudemarous » ont longtemps vécu d’une agriculture de survie et d’extraction minière. La conquête alpine arrive dans la moitié du XIXème siècle et le développement du tourisme dans les années 60. 30 sommets dépassent les 3000 m. Le point culminant, les Bancs (3669 m), ferme le fond de cette étroite et longue vallée glaciaire.

  • Aigrette garzette
    Aigrette garzette - Damien Combrisson - PNE
    Faune

    Richesse ornithologique

    Trente années d’inventaires attentifs ont permis de recenser 220 espèces d’oiseaux dans la vallée. Une richesse exceptionnelle qui tient tant à la variété des paysages (entre bocage, zones humides, forêts et haute montagne) qu’à la situation charnière du Champsaur : plus tout à fait nord-alpin, déjà bien ouvert sur le sud par les seuils de Manse et de Bayard, propice aux échanges et donc aux migrateurs tels aigrettes, sarcelles, kobez ou gobemouches …
  • Prairie de fauche dans la vallée de Champoléon
    Prairie de fauche dans la vallée de Champoléon - PNE
    Flore

    Prairies de fauche

    Lorsqu’elles n’ont pas été bouleversées par les techniques récentes de fertilisation et d’ensilage, elles abritent encore régulièrement une cinquantaine d’espèces végétales. Les plus emblématiques tels le narcisse des poètes, le salsifis des Alpes, la sauge des prés, le sainfoin, le trolle d’Europe rythment tour à tour les paysages de leurs variations colorées.

  • Le bocage du Champsaur, Saint-Michel-de-Chaillol
    Le bocage du Champsaur, Saint-Michel-de-Chaillol - PNE
    Flore

    Bocage

    Le bocage, un paysage assez commun en France avant guerre mais qui a conservé ici, à plus de mille mètres d’altitude, une belle diversité. Un maillage de haies de culture, de prés et de bois qui se révèle très favorable à une multitude d’oiseaux. Parmi eux nombre de passereaux communs (pie grièches, tariers, bruants, cailles, torcols…) dont les effectifs en France déclinent parfois d’une manière inquiétante. La richesse n’est donc pas faite que de raretés !

  • La chapelle des Pétêtes
    La chapelle des Pétêtes - Hervé Cortot - PNE
    Histoire

    Chapelle des Pétêtes

    Cette chapelle est une curiosité, en même temps qu’une œuvre remarquable de l’art populaire. Les « Petêtes » sont ici des poupées. On raconte qu'en l’an 1730, un berger du nom de Pascal, qui était aussi maçon à ses heures, se mit à tailler des pierres. Tout l’hiver, il tailla ses pierres et quand il eut assez buriné, il creusa la terre puis plaça pierre sur pierre. Quand il eut terminé, le hameau de l’Aubérie possédait une coquette chapelle de montagne. Mais notre mystérieux berger avait ménagé dans la façade de la chapelle des sortes de niches. A nouveau, il se mit à travailler la pierre, avec plus de minutie et d’amour, car c’était à des statues qu’il travaillait. Après 11 années de travail, il finit son ouvrage en 1741, date à laquelle il plaça une croix monumentale devant la chapelle.
  • Les Infournas Hauts
    Les Infournas Hauts - Parc national des Écrins - Marc Corail
    Géologie et géographie

    Les Infournas

    La localité se compose de deux hameaux :
    - les Infournas-bas, ancien chef-lieu de la commune, avec la mairie et l'église, situé à 1 245 m.
    - les Infournas-hauts, point de départ de randonnées en montagne, s'élève à 1 373 m.
    L'accès à la vallée du Drac, axe vital de la région, ne peut se faire que par deux routes sinueuses, l'une au nord-ouest vers Chauffayer, qui se trouve à 10 km, l'autre au sud
    vers Saint-Bonnet-en-Champsaur, à 7 km. La majeure partie du territoire est constitué par les pentes inhospitalières et fortement ravinées du Cuchon et du Queyron. Au sud, les bois constituent sa seule vraie richesse.

  • Une ferme aux Roranches, Champsaur
    Une ferme aux Roranches, Champsaur - Marc Corail - PNE
    Architecture

    Architecture du Champsaur

    Les paysages d’aujourd’hui et les maisons ne sont pas le fruit du hasard. Ils portent la trace de l’homme qui, moins animé du souci de faire de belles choses que d’une volonté fonctionnelle rigoureuse, a trouvé les meilleures relations qu’il convenait d’avoir avec son pays. Dans la partie nord-sud de la vallée du Drac, région ventée par la bise souvent froide, on connaissait le bocage et les bâtiments sont très serrés, avec un mur pratiquement aveugle au Nord. Sur les balcons de l’est comme à St-Michel-de-Chaillol ou St-Julien-en-Champsaur, on recherche le soleil : la façade présente souvent un vaste porche.
  • Carte de Cassini
    Carte de Cassini - IGN
    Histoire

    Toponymie du "Champsaur"

    Le nom "Champsaur" connaît une douzaine d’origines. L ‘étymologie la moins vraisemblable est évidemment la plus jolie est celle de « champ d’or » car Napoléon se serait écrié en découvrant le pays « quel beau champ d’or !". On trouve aussi le "champ des lézards" (sauros en grec signifie « lézard  ») ou le "champ des Sarrasins" (campus sauracenorum) à cause des nombreuses invasions de ces derniers . Mais l’étymologie la plus probable viendrait de "campus saurus", le champ ou la campagne de Saurus, nom du propriétaire de l’époque.
  • Le Vieux Chaillol, nuages et lumière du soir depuis Ancelle
    Le Vieux Chaillol, nuages et lumière du soir depuis Ancelle - Mireille Coulon - PNE
    Géologie et géographie

    Le Vieux Chaillol

    Très visible du Champsaur et au-delà de Gap, le Vieux Chaillol est constitué comme le massif des Ecrins de roches granitiques issues du socle de l’ère primaire qui ont surgi rapidement il y a environ 5 millions d’années. Mais les roches du Vieux Chaillol ont subi une recristallisation particulière et se sont transformées en conglomérats et schistes métamorphiques.

  • Vieux Pin sylvestre
    Vieux Pin sylvestre - Mireille Coulon - PNE
    Flore

    Le pin sylvestre

    Le pin sylvestre se reconnaît à son long tronc brun rougeâtre et sa ramure peu fournie. Les aiguilles, gris-vert, légèrement recourbées, sont regroupées par 2. Il a besoin de beaucoup de soleil et se contente d’un sol pauvre et sablonneux qui ne convient pas aux autres arbres. Son bois est léger et de bonne qualité.

  • La Chapelle des Roranches
    La Chapelle des Roranches - © Parc national des Écrins - Michel Francou
    Petit patrimoine

    La chapelle des Roranches

    Édifiée en 1780 sur l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à Notre Dame de l'Assomption la chapelle des Roranches est dédiée à Saint-Pancrace, protecteur des animaux domestiques. De facture architecturale modeste elle est très représentative des petits édifices cultuels du bocage champsaurin ou, comme souvent en montagne les matériaux utilisés ont été extrait sur place. Elle fait l'objet de deux campagnes de restauration depuis 2013 accompagnées par le Parc national des Ecrins. La première s'est attachée à la stabilisation de la voûte en plein cintre et à la réfection de la charpente et couverture dans son matériau d'origine, l'ardoise. La seconde campagne à permis de restaurer les enduits extérieurs et intérieurs et leurs badigeons, les vitraux et les planchers.

  • Circaète Jean-le-Blanc
    Circaète Jean-le-Blanc - Marc Corail - PNE
    Faune

    Le Circaète Jean le Blanc

    Ce rapace se reconnaît à sa tête volumineuse, son envergure respectable (1.80m) et à son plumage blanc sous les ailes et le corps. Malgré sa taille, il mange peu de petits mammifères. Son alimentation se compose surtout de lézards et de serpents. Quand il chasse, sa position en vol, face au vent, est caractéristique : vol statique, les ailes déployées en « Saint Esprit »

  • Petit patrimoine

    Les Richards

    Perché à 1548 m d'altitude au-dessus du Pont-du-Fossé sur la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas, le hameau des Richards est un havre de tranquillité. La vue est splendide sur les deux Autanes et le bocage champsaurin. C'est un départ de randonnée très prisé pour les balcons ou le sommet du Palastre et un décollage de vol libre pour les adeptes du vol de distance. Il n'est pas rare qu'un pilote se pose à Grenoble et parfois même à Chamonix après une longue journée de vol au départ des Richards ! Le record est de 162 km avec un atterrissage à Chamonix en 2002. 

  • Bouquetin en été
    Bouquetin en été - Rodolphe Papet - PNE
    Faune

    Le bouquetin

    En remontant quelques minutes en fond de vallée, vous pourrez observer des bouquetins. En septembre 1994 fut lâchée à Champoléon, une trentaine de bêtes provenant de la Vanoise par les agents du Parc national des Ecrins. Plus lourd (100 kg) et moins farouche que le chamois, ce superbe animal, proche de la chèvre domestique, a manqué de disparaître des Alpes. Totalement protégé en France, il est à présent sauvé de l’extinction.

  • Le village des Borels
    Le village des Borels - Marc Corail - PNE
    Histoire

    Les Borels

    C’est le bourg le plus important de la commune de Champoléon (il n’y a pas de hameau portant ce nom). Jusque vers la guerre de 1914, la vallée vivait forcément en circuit fermé pour tout ce qui était nécessaire à la vie de tous les jours. Aux Borels on trouvait un tisserand (laine et chanvre ), un meunier-boulanger, un forgeron, un maçon, un culottière et dans les autres hameaux, un sabotier, deux meuniers, un scieur, un menuisier-ébéniste, deux cordonniers. Ces derniers travaillaient à domicile.
  • La Maison du Berger - Les Borels
    La Maison du Berger - Les Borels - Marc Corail - PNE
    Petit patrimoine

    La Maison du Berger

    Fondée en mémoire du berger et écrivain Pierre Mélet, la Maison du berger est un centre d'interprétation et de recherche sur les cultures pastorales alpines. C’est un lieu d'accueil et de médiation culturelle pour tous les publics. On y trouve une exposition,  des animations pédagogiques pour les scolaires mais aussi une bibliothèque pour les professionnels et les chercheurs et une boutique. 

  • Pré fauché
    Pré fauché - Stéphane D'houwt - PNE
    Pastoralisme

    Les prés de fauche

    La plupart des prairies de la vallée sont fauchées. Elles sont « fumées » modérément avec les bêtes qui pâturent au printemps et un apport de fumier. Ces parcelles sont riches en espèces végétales : trolles, géraniums, narcisses…Les prés qui ne sont que pâturés se recouvrent de grandes plantes délaissées par le bétail : asphodèles, gentianes jaunes, vératres… 

  • Serre-Eyraud
    Serre-Eyraud - Parc national des Ecrins - CDTE05
    Histoire

    Serre-Eyraud

    Serre-Eyraud est à la fois un village de montagne et une petite station de sports d'hiver qui surplombe le Champsaur et la confluence du Drac Noir et du Drac Blanc, à 1450m d'altitude, face à la vallée de Champoléon.
    La station a été créée en 1962 par une poignée d'habitants : 8 pistes sont tracées au milieu d'une forêt de mélèzes en exposition nord, favorable à une bonne conservation de la neige. Serre-Eyraud est la plus petite des stations de ski de la vallée du Champsaur.

  • Chenopode du Bon roi Henry
    Chenopode du Bon roi Henry - Marcel Chaud - PNE
    Savoir-faire

    Plantes du pastoralisme

    Autour des cabanes de bergers on trouve des plantes peu colorées mais utiles en cuisine : l’ortie dioïque, urticante, mais que l’on utilise pour faire des soupes succulentes, l’épinard sauvage ou « chénopode bon-henri » se consomme en gratin (les fameuses oreilles d'âne) avec les feuilles acides de l’oseille alpine. En dessert, les pétioles des feuilles de la rhubarbe des moines servaient, cuites, à faire des confitures et des compotes.

  • Truite fario
    Truite fario - Parc national des Ecrins
    Faune

    La truite

    Les amateurs de pêche ont toujours apprécié le Drac. Il faut être aussi randonneur pour suivre son court ou rejoindre les lacs d’altitude. Qu'on les pêche au "coup", à la "cuillère" ou à la "mouche", on trouvera ici deux types de truites : la « fario » (Salmo trutta), autochtone de la souche méditerrannéenne, et la truite « arc en ciel » (Oncorhynchus mykiss) originaire d’Amérique du Nord.

  • Station Orcière-Merlette
    Station Orcière-Merlette - François Labande - PNE
    Histoire

    Orcières 1850

    Grâce à Camille Ricou, maire d’Orcières, et quelques visionnaires, c’est en janvier 1962 que naquit officiellement la station d’Orcières–Merlette. Rapidement, les immeubles, magasins et remontées se construisent. Même si l’architecture des années 60 a vieilli et que les pylônes enlaidissent les alpages, les anciens ont gagné leur pari, ils sont restés « au pays », ont assuré l’avenir de leurs enfants et ont créé des emplois.

  • Patou surveillant le troupeau
    Patou surveillant le troupeau - Jean-Pierre Nicollet - PNE
    Faune

    Le Patou

    Il est de nouveau très employé dans les alpages par les éleveurs et les bergers depuis le retour du loup. Son rôle est de protéger les moutons, pas de les rassembler comme le chien de berger. On l'habitue très tôt à vivre avec eux pour qu’il les considère ensuite comme sa famille. Il aboie et s'interpose entre le troupeau et ce qu'il considère comme une menace. Etant très protecteur pour le troupeau, le promeneur devra veiller à s'en tenir éloigné.

  • Alpage de Combeau
    Alpage de Combeau - Parc national des Écrins - Marc Corail
    Point de vue

    Alpage de Combeau

    L'alpage de Combeau situé à 2000 m d’altitude.
    Ne manquez pas le superbe panorama de la Croix de Combeau.

  • Triton Alpestre
    Triton Alpestre - Marc Corail - PNE
    Faune

    Le triton alpestre

    Dans la réserve d'eau  de Libouze, nouvellement restaurée par la commune de Saint Léger les Mélèzes,  vous pourrez observer un joli batracien nager élégamment. C’est un triton alpestre. On le reconnaît à son ventre orangé, mais à la différence des femelles, le mâle à des côtés plus clairs avec de grandes taches sombres et une étroite rayure bleu clair. Cette espèce  strictement protégée se raréfie en plaine, aux marges de sa distribution. 

  • La plaine d'Ancelle
    La plaine d'Ancelle - Marc Corail - PNE
    Géologie et géographie

    Le plateau d’Ancelle

    Après le recul des glaciers venant de la Durance et de la Roanne, les moraines frontales et latérales formèrent un barrage naturel au bout du bassin d’Ancelle. Un grand lac glacière se créa progressivement. Entre le Vème et le VIème siècle, le lac se vida. La forêt envahit alors le plateau fertile et ce n’est qu’au VIIIème siècle que les hommes le déforestèrent pour des cultures.


Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone ! Et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2240m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale 300m sol quand vous survolez la zone soit 1900m d'altitude pour cette zone.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal


Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2450m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2100m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone et de privilégier un survol de la zone à une distance de survol de 300m sol soit à une altitude minimale de 2450m.

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 1960m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 2200m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 2080m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1560m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Circaète Jean-le-Blanc

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé.

Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1520m d'altitude !

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Tétras lyre - hiver

Zone de refuge hivernal pour le Tétras lyre. Merci de veiller à respecter le balisage.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Fédération départementale des chasseurs des Hautes-Alpes : 
Pierre-Frédéric Galvin : pierre-frederic.galvin@fdc05.com

Membre de l'Observatoire des Galliformes de montagne
Virginie Dos Santos : ogm.vds@gmail.com
Blandine Amblard : ogm.amblard@gmail.com

Tétras lyre - hiver

Zone de refuge hivernal pour le Tétras lyre. Merci de veiller à respecter le balisage.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.déc.
Contact :
Fédération départementale des chasseurs des Hautes-Alpes : 
Pierre-Frédéric Galvin : pierre-frederic.galvin@fdc05.com

Membre de l'Observatoire des Galliformes de montagne
Virginie Dos Santos : ogm.vds@gmail.com
Blandine Amblard : ogm.amblard@gmail.com

Recommandations

Parcours plus agréable à faire plutôt à l’automne (pour l'ambiance et les couleurs) qu’au printemps car les passages techniques sont plus roulants, plus « nettoyés » après les passages des randonneurs de la saison estivale. 

Bien s’entraîner avant d’aborder 3 jours de vtt en montagne !

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Maison du Tourisme du Champsaur & Valgaudemar

Les Barraques, 05500 La Fare en Champsaur

http://www.champsaur-valgaudemar.com/04 92 49 09 35
Ouverture toute l'année : du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h.
En savoir plus

Transport

SNCF à Gap ou Grenoble, puis cars journaliers.

 


Accès routiers et parkings

En venant de Gap, d’abord la N85 puis la D 944 et enfin la D13.

En venant de Grenoble, après St Bonnet, la D114 et la D514.

Stationnement :

Parking à la station d'Ancelle

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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