La Tête de Louis XVI par le col de Corbière
Un sentier varié qui mêle combes et prairies fleuries et offre à son point culminant une vue saisissante pour qui y sera parvenu. La tête de Louis XVI par le Col de Corbière est en effet un trophée qu'aucun randonneur ne laisse de côté.
Description
- Prendre le chemin sur la gauche direction "col de Corbière".
Après avoir traversé plusieurs combes, le sentier amorce en lacets une montée dans les magnifiques prairies fleuries des pâturages. Le sentier mène alors en pente franche jusqu'au Grand Riou (1608m), offrant une vue plongeante au-dessus du torrent sauvage et de ses marmites. - Du Grand Riou, descendre légèrement sur la droite pour traverser le torrent. A partir de ce moment, suivre la montée en lacets puis traverser les combes pour ensuite remonter dans la prairie jusqu'au Col de Corbières (1926m).
- Au col, suivre l'indication Tête de Louis XVI (1980m), et monter sur la droite.
- Le retour se fait par le même chemin, mais il est également possible de redescendre du côté de la station du Col d'Ornon.
- Départ : Villard-Reymond
- Arrivée : Villard-Reymond
- Communes traversées : Villard-Reymond et Ornon
Les 5 patrimoines à découvrir
- Faune
Pipistrelle commune
Brune aux oreilles relativement courtes, la pipistrelle commune et la pipistrelle pygmée se disputent le titre de la plus petite chauve-souris d’Europe. La pipistrelle commune se rencontre dans des milieux écologiques très divers,même au-delà de 2 000 m d’altitude. Dès l’époque de Jules Ferry, les livres scolaires vantaient les mérites des chauves-souris. En effet, insectivores, elles consomment chaque jour le quart ou le tiers de leur poids en moustiques et autres insectes. Elles émettent des ultrasons inaudibles pour l'oreille humaine. Cette technique leur permettent de se repérer lors de déplacements nocturnes et de capturer leurs proies. On peut souvent les apercevoir autour des réverbères, chassant des insectes en vol et attirés par la lumière.
- Flore
Campanule en thyrse
Reconnaissable entre toutes, cette campanule porte des fleurs jaunes en épi très compact aussi appelé thyrse. C'est une des rares plantes alpines bisannuelle. Les graines dispersées à l'automne donnent naissance au cours de la première année à de grandes feuilles allongées, poussant en rosette. La floraison ne se produit que la seconde année, au cours de laquelle elle assure sa descendance et meurt. Cette plante se trouve sur les pelouses alpines (de 1 000 à 2 600 m d'altitude) et les rocailles, sur des sols plutôt calcaires. Dressée sur une tige épaisse, creuse et très feuillée, elle mesure de 10 à 40 cm.
- Flore
Mélèze d'Europe
Dotées d'une riche palette de couleurs en fonction des saisons, les fines et douces aiguilles du mélèze passent du vert tendre au printemps au vert émeraude en été et à l'or en automne. L'hiver venu, elles tombent et le majestueux mélèze semble desséché. Seuls persistent ses petits cônes arrondis que les oiseaux décortiquent pour picorer les graines. Les fleurs éclosent en même temps que les premières aiguilles souples du printemps : fleurs femelles en petits cônes couleur framboise et fleurs mâles en chaton jaune pâle. - Flore
Pensées
En tapis de fleurs violettes, parfois jaunes, blanches ou panachée, la pensée des Alpes égaye les pelouses fraîches de ses couleurs. On la nomme aussi violette à éperon. En effet son éperon, visible au dos de la fleur, est long et seuls les insectes à longue trompe tels les papillons peuvent venir y butiner. Violettes et pensées font partie de la même famille. Pour les différencier, il suffit d'observer les deux pétales latéraux : orientés vers le bas chez les violettes, vers le haut chez les pensées. La pensée est une violette optimiste ! - Faune
Vautour fauve
L'été, le vautour fauve quittent le site de nidification, attiré par les nombreux ovins qui paissent dans les alpages. Il prend les ascendances au-dessus des crêtes. Charognard spécialisé, il tient une place fondamentale dans la chaîne alimentaire en éliminant rapidement les cadavres, limitant ainsi les risques de dispersion dles maladies. Ce rôle de fossoyeur a longtemps provoqué chez les hommes dégoût et peur. En déclin dans les Alpes, il est de nouveau présent dans le massif des Ecrins, suite aux programmes de réintroduction conduits depuis 1980 dans les Causses et plus récemment dans les Préalpes.
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).
Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.
Lieux de renseignement
Maison du Parc de l’Oisans
Rue Gambetta, 38520 Le Bourg d'Oisans
Présentation en image des richesses naturelles de l'Oisans et des métiers de montagne. Information, documentation sur le Parc, projections, coin lecture pour les enfants. Accessible aux personnes à mobilité réduite. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Accès routiers et parkings
D526 jusqu'à La Palud puis D210 jusqu'à Villard-Reymond
Stationnement :
Source
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